Un témoignage touchant d’un gardien de but
Aujourd’hui, sur le site The Players’ Tribune, un site assez populaire qui présente des articles écrits par des athlètes professionnels eux-même, un gardien de but de hockey dont le nom ne vous dit probablement rien (d’ailleurs, je ne le connaissais absoulement pas avant de voir cet article) a écrit sur le site un article qui relate des problèmes vécus en tant que joueur professionnel, mais aussi en tant qu’individu. L’article est intitulé I’m Not Connor McDavid et est écrit par Ben Meisner, gardien de but originaire de Halifax ayant joué dans l’ECHL et qui joue présentement en Allemagne.
Pour résumer la carrière de Meisner, il a joué 4 ans avec l’American International College, une petite université au Massachusetts dans une division peu relevée dans la NCAA, puis devient professionnel en 2013 avec les Grizzlies de l’Utah dans l’ECHL. Il a joué pour quatre équipes différentes sur trois saisons dans cette ligue avant de partir pour l’Allemagne en 2015, où il joue pour les Fischtown Pinguins en deuxième division. Il a ensuite joué trois ans en division élite pour les Augsburger Panther et agissait principalement comme gardien numéro 2. Il a prévu de jouer la saison suivante en deuxième division pour les Tölzer Löwen.
Dans cet article, Meisner nous parle des problèmes qu’il doit affronter en tant que joueur de hockey professionnel, mais aussi de ses épisodes sombres comme individu. Il vit notamment avec des problèmes de dépression et d’anxiété, en plus d’avoir affaire avec un trouble obsessionnel compulsif (TOC). En tant que joueur, il raconte à quel point il est angoissé à l’idée de perdre sa place dans une équipe, des ses crises de panique, et de toutes les difficultés que doit faire face un joueur professionnel, surtout quand celui-ci évolue dans une ligue peu relevée comme l’ECHL. La partie la plus sombre de cet article est évidemment une tentative de suicide qui, heureusement, n’a pas eu lieu.
Ce que Meisner veut raconter, c’est qu’en cas de dépression ou d’anxiété grave, il ne faut pas avoir peur d’en parler et de demander de l’aide. Il est par ailleurs très ouvert à discuter avec les lecteurs en indiquant son adresse e-mail à la toute fin de l’article. Personne n’est à l’abri d’une dépression et les athlètes professionnels, même ceux qui évoluent dans la LNH, peuvent très bien dealer avec des problèmes émotionnels (par exemple, Paul Ranger qui a témoigné sur ses épisodes de dépression à TSN).
Je vous suggère très fortement de lire son article qui mérite d’être porté attention, et même de vous imaginer dans la peau de Meisner, sur ce que peut vivre un sportif professionnel.
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