Une anxiété grandissante chez les Islanders de New York

Chaque jour qui passe à l’approche du premier juillet prochain fait monter le niveau d’anxiété auprès de la haute direction des Islanders de New York. Évidemment, ce qui cause toutes ces émotions est l’échéance du contrat du capitaine de cette organisation, John Tavares. À environ un mois du prochain repêchage qui aura lieu le 22 juin prochain à Dallas, l’attaquant de premier plan est toujours sans contrat. La première sélection du repêchage de 2009 a évolué depuis avec la formation des Islanders de New York.

Le départ de John Tavares de Long Island pourrait bien coûter le poste du directeur général actuel, Garth Snow. Depuis son entrée en poste, son équipe a participé aux séries éliminatoires à quatre reprises en douze ans. Rappelons dernièrement des rumeurs circulent à l’effet que Lou Lamoriello pourrait être le candidat pour lui succéder. Le pire scénario dans le dossier John Tavares pourrait survenir en juin prochain. Imaginez que le hockeyeur refuse de signer une nouvelle entente avec New York et que la haute direction n’obtienne rien en retour de ses services. Après tout, pourquoi payerait une formation des effectifs afin d’obtenir les droits de négociations auprès du hockeyeur sachant qu’il optera pour le marché de l’autonomie? Sans compter qu’une période de négociation pour entrer en contact avec les futurs agents libres sera à la portée de l’ensemble des équipes entre le 25 et le 30 juin prochain.

Une chose est certaine, au niveau monétaire, le clan Tavares sera gagnant dans l’ensemble de ces négociations. Garth Snow n’a pas d’autres choix que d’octroyer le salaire désiré à son capitaine. Présentement, c’est Pat Brisson et son client qui ont le gros bout du bâton dans les présentes négociations. On parle possiblement d’une offre de longue durée d’une valeur de dix à douze millions de dollars par saison. Si ce n’est pas Garth Snow qui offre ce montant, plusieurs équipes feront la file pour lui donner ce dernier.

Certes la décision de John Tavares de poursuivre ou non avec les Islanders de New York aura beaucoup d’impacts auprès du futur de cette concession. Tant au niveau de la haute direction que sur la surface de jeu. C’est comme si à Montréal on perdait les services de Carey Price pour absolument rien par l’entremise du marché des agents libres. Quelle équipe de la LNH peut se permettre une telle chose?

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