Une belle récompense après un parcours ardu pour le Québécois Frederick Gaudreau
Les Prédateurs négocient avec plusieurs joueurs blessés actuellement et cette chance a grandement souri au Québécois Frederick Gaudreau, qui a disputé son premier match en carrière en séries de la LNH. N’ayant été jamais repêché par un club de la LNH, ce sont les Prédateurs qui lui ont offert une première chance de se faire valoir dans le hockey professionnel en lui octroyant un contrat AHL. L’ancien porte-couleur des Cataractes de Shawinigan n’a pas soulevé énormément de poussière lors de son passage junior, ne récoltant qu’une quarantaine de points par saison en moyenne. Le natif de Bromont a dû donc doubler d’ardeur à son arrivée professionnelle.
Des débuts difficiles
Le parcours de tout joueur qui n’est pas repêché n’est jamais bien rose. Un début fulgurant dans la ECHL permet donc au Québécois de gravir un échelon pour se joindre aux Admirals de Milwaukee. Toutefois, il assume un rôle effacé en la présence de joueurs comme Filip Forsberg, Viktor Arvidsson, Austin Watson, Pontus Aberg et Colton Sissons, qui sont maintenant tous membres des Preds dans le grand club. Gaudreau devait donc faire sa place parmi tous ces joueurs, mais à sa première année professionnelle, ce ne fut pas évident, étant laissé de côté lors des séries.
L’année suivante, Gaudreau connait une bonne saison à temps plein avec les Admirals et il soutire même un contrat de deux saisons avec l’organisation. Une belle récompense, mais le Québécois ne désirant pas s’arrêter là, il remet ses performances à cette année, où il est considéré comme un rouage important du club-école. Son premier rappel dans le circuit Bettman lui permet de jouer contre nul autre que la bande à Crosby, une expérience qui devait être inoubliable assurément.
C’est donc une vraie récompense que de s’aligner avec les Prédateurs en séries de la Coupe Stanley actuellement et le Québécois, malgré qu’il s’est absenté de la feuille de pointage, a connu une rencontre respectable, jouant près de 12 minutes dans la partie. Cet été, Gaudreau deviendra joueur autonome, à moins que l’organisation soit charmée par son potentiel et qu’elle décide de lui octroyer un autre contrat à deux volets. Chose certaine, le Québécois ne lâchera pas afin d’accéder à son rêve, même si son destin à court terme pointe vers la LAH.
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