Une saison en deçà des attentes pour Phil Kessel
À l\’été 2015, le directeur général des Penguins, Jim Rutherford, a attrapé la prise de l\’année en Phil Kessel. Les Penguins ont sacrifié de l\’avenir en cédant Kasperi Kapanen (1re ronde en 2014), Scott Harrington (2e ronde en 2011), Nick Spaling en plus d\’un choix de 1re et 3e ronde en 2016.
L\’arrivée du gros attaquant Américain en Pennsylvanie pouvait laisser croire que les Penguins auraient une attaque dévastatrice, mais ce n\’est pas le cas. La troupe de Mike Sullivan se retrouve actuellement au 12e rang et leur nouvelle acquisition déçoit en fait de production offensive.
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Avec une maigre production de 19 buts en 62 matchs, Kessel pourrait terminer la saison avec une récolte de 25 buts pour une 2e saison consécutive. Depuis son entrée dans la ligue nationale, Kessel nous a habitués à des saisons de 35 à 40 buts, mais force est d\’admettre qu\’avec des joueurs de centre comme Sidney Crosby et Evgeni Malkin, on était en droit de s\’attendre à une production plus élevée cette année.
Kessel a connu une saison de misère l\’an dernier, comme toute l\’équipe des Maple Leafs de Toronto, avec toutes sortes de distractions à son endroit, mais ça ne semble pas s\’être amélioré cette année. Les Penguins le paient 6.8 millions par saison puisque les Leafs retiennent 1.2 millions sur son contrat qui se termine en 2022 et pour l\’instant, même à 6.8 millions, Kessel ne livre pas la marchandise et c\’est probablement la raison pour laquelle l\’équipe Américaine n\’a pas inscrit son nom dans les 16 premiers joueurs annoncés hier en fin de journée, en vue de la coupe du monde en septembre prochain. Il aura toujours la chance de se faire valoir puisqu\’il reste des joueurs à sélectionner, mais il devra prendre les bouchées doubles.
L\’équipe de Crosby se bat pour une place en série actuellement et peut-être que Kessel saura faire oublier sa saison difficile, car il a tout près d\’un point par match en série et il pourrait s\’avérer un atout considérable pour la formation de la Pennsylvanie, car c\’est ce dont les Penguins ont besoin, eux qui déçoivent en série depuis qu\’ils ont soulevé la coupe Stanley en 2009.
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