Une saison pas si mauvaise que ça pour Jaroslav Halak

Le gardien de but Slovaque n’a plus besoin de présentation pour les partisans de hockey québécois après le beau printemps qu’il a vécu avec le Canadien de Montréal en 2010.

D’ailleurs, à titre d’information, Halak a été échangé par Pierre Gauthier en juin 2010 contre Ian Schultz et Lars Eller et ce dernier fut par la suite transigé aux Capitals de Washington au repêchage de 2016 contre 2 choix de 2e ronde, soit un en 2017 et l’autre en 2018. Donc le départ de Halak aura donné Joni Ikonen et la sélection de 2e ronde qui arrivera en 2018 et d’après ce qu’on entend de Ikonen et du futur repêchage, on pourrait en tirer quelque chose de bien, mais là n’est pas le sujet de ce billet.

Doit-on incomber tout le blâme des problèmes défensifs des Islanders sur Jaroslav Halak et Thomas Greiss cette saison?

Halak a été celui qui a disputé le plus de matchs cette année avec 45 alors que Greiss a été d’office pour 24 rencontres et à première vue, on pourrait se dire que les gardiens de but ne font pas le travail chez les Islanders.

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Les Islanders ont mis Jaroslav Halak sous contrat en 2014 avec une entente de 4 ans d’une valeur de 18 millions et ce fut une bonne signature, car le gardien a connu de bons moments, mais également des mauvais moments. Présentement, la troupe de Doug Weight occupe le dernier rang de la LNH en fait de but alloué avec 228, mais si on regarde de près les statistiques personnelles de Halak, on se rend compte qu’une moyenne de 3.11 ce n’est pas suffisant pour connaître du succès, mais il a un pourcentage d’arrêt de 0.911% et c’est là où on se rend compte que Halak ne peut tout faire seul.

En effet, en 45 matchs, Halak a reçu un grand total de 1512 lancers sur lui, ce qui représente le plus haut total pour un gardien de but ayant disputé moins de 50 matchs cette saison. En moyenne, Halak reçoit plus de 33 tirs par rencontre, ce qui est beaucoup trop élevé lorsque tu veux connaître du succès dans la LNH et la cause principale de cette statistique réside dans la piètre qualité de la défensive des Islanders.

L’été dernier, on a décidé de se plier aux exigences de Travis Hamonic et on l’a échangé aux Flames de Calgary en retour d’un choix de 1re ronde en 2018, un choix de 2e ronde en 2018 et un choix conditionnel de 2e ronde en 2019 et si Garth Snow a pu garnir sa banque de choix au repêchage, ça a enlevé un défenseur de qualité sur la glace et même si Hamonic n’a rien d’un Bobby Orr, c’était le meilleur défenseur de cette formation. On a donc décidé de s’en remettre à Nick Leddy, Johnny Boychuk, Thomas Hickey, Ryan Pulock et Calvin de Haan et force est d’admettre que c’est difficile pour eux cette année.

Seul Calvin de Haan et Thomas Hickey ont un différentiel positif dans l’équipe alors que c’est très difficile défensivement pour Nick Leddy, malgré une production offensive intéressante. Les gardiens de but ne peuvent que recevoir beaucoup de rondelle quand ils n’ont pas le support défensif requis pour bloquer les tirs ou empêcher que les tirs ne soient décochés. Pourtant, l’attaque des Islanders figure parmi les 5 meilleures de la ligue, mais ils ont accordé près de 2300 tirs depuis le début de la saison, ce qui est beaucoup trop pour une équipe désirant se qualifier en séries éliminatoires.

Halak devra se négocier un nouveau contrat à l’été 2018 et pendant son 4 ans à New York, il a connu 2 bonnes saisons. La 3e année s’est jouée en partie dans la LAH et la 4e saison est difficile en fait de chances de marquer contre lui, donc est-ce qu’une équipe pourrait faire fie des statistiques et lui octroyer un contrat lors de l’ouverture du marché des joueurs autonomes cette année?

Une équipe comme les Sabres de Buffalo ou même les Hurricanes de Caroline pourrait prendre le pari avec le gardien de 32 ans.