William Nylander: un Alex Kovalev des temps modernes?

William Nylander appartient aux Maple Leafs de Toronto, car ces derniers ont fait de lui leur choix de 1re ronde, 8e au total en 2014. Il est le fils du talentueux Michael Nylander que l\’on a pu voir évoluer avec les Whalers, les Flames, le Lightning, les Blackhawks, les Bruins, les Capitals et finalement les Rangers. Bien qu\’il se soit promené beaucoup à travers la ligue, il n’en demeure pas moins qu\’il a produit un total de 679 points en 920 matchs.

Son fils William connaît une bonne saison à Toronto en compagnie des prodiges Auston Matthews et Mitchell Marner, mais selon ce que rapporte Elliotte Friedman, un entraîneur inconnu aurait comparé Nylander à Alex Kovalev en disant ceci:

\ »Il y a beaucoup d\’Alex Kovalev dans le jeu de Nylander. Beaucoup de talent, mais parfois, il a ce petit quelque chose qui rend un entraîneur fou.\ »

Depuis le début de sa carrière dans la LNH, Mike Babcock doit jongler avec son temps de jeu, car le jeune homme de 20 ans ne joue pas toujours avec constance sur la glace. Il est 4e meilleur marqueur des siens avec 19 points en 27 matchs, mais il pourrait en avoir plus s\’il avait cette constance que tous les entraîneurs demandent. Cette affirmation devrait tout de même être tempérée de la part de cet entraîneur, car on parle quand même d\’un jeune homme qui en est à ses premiers pas dans la LNH et qui n\’a que 49 matchs d\’expérience dans la grande ligue. Plusieurs joueurs de cet âge ont tendance à produire de façon sporadique et ce ne serait pas la 1re fois que ça arrive. Des jeunes joueurs comme Mark Scheifele, Evgeny Kuznetsov, Alex Galchenyuk et Cam Atkinson sont passés par là avant de se pointer parmi les meilleurs pointeurs du circuit cette année.
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Alex Kovalev s\’est monté une réputation de joueur de séquence pendant toute sa carrière. Le grand russe était considéré parmi les joueurs les plus talentueux du circuit dans une époque ou Wayne Gretsky, Mario Lemieux et Eric Lindros jouaient encore, mais son inconstance ne lui a pas permis de s\’élever parmi les légendes du circuit Bettman. L\’ancien du Canadien était capable de soulever les foules à lui seul, mais les entraîneurs des Rangers, des Penguins, du Canadien, des Sénateurs et des Panthers devaient vivre avec le fait qu\’il prenait des soirs de congé, mais ça ne l\’aura pas empêché d\’atteindre tout de même le plateau des 1000 points en carrière.

De comparer 2 joueurs de 2 époques différentes, c\’est un peu exagéré, car le hockey des années 90 n\’est pas du tout le même qu\’en 2016, mais il faut savoir avant tout que William Nylander est une recrue dans cette ligue et que Mike Babcock devra composer avec ses erreurs en défensive. Malgré cela, l\’avenir demeure brillant chez les Leafs pour la 1re fois depuis plus d\’une décennie et si les Torontois veulent voir du hockey des séries dans leur métropole, Nylander sera l\’un des artisans de l\’attaque des siens.
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