Antonin Verreault comme un poisson dans l’eau avec les Huskies
Acquis des Olympiques de Gatineau, la venue d’Antonin Verreault avec les Huskies de Rouyn-Noranda était une prise qui prenait tout son sens, avec ce que l’on bâti depuis plusieurs années en Abitibi. Non seulement les Huskies s’armaient de taille en vue de la danse du printemps, mais ils mettaient également la main sur un joueur qui cadrait parfaitement avec l’identité de l’équipe.
La meute a toujours été une formation difficile à contrer. On se souvient des conquêtes de l’équipe de 2016 et 2019. De Antoine Waked, à Rafael Harvey-Pinard et Joel Teasdale, les acteurs des championnats étaient différents. Mais la manière d’y arriver était la même. Bien que ce fût la fin de leur cycle victorieux en 2020, les Huskies ont voulu garder cette fondation similaire et y ajouter, au fur et à mesure, les éléments pour retourner au sommet. La présente saison morte était synonyme d’emplettes, et Antonin Verreault a été une acquisition majeure pour la formation de Rouyn-Noranda.
Verreault avait disputé l’entièreté de sa carrière de hockey junior dans l’organisation des Olympiques, qui a toutefois souvent été mis dans l’ombre dû à de nombreuses blessures. Le petit attaquant avait pourtant connu une saison recrue de 29 points en 31 rencontres lors de l’année de la pandémie. Opéré au cours de l’été 2022 pour une blessure au poignet, Verreault n’a disputé que 38 matchs lors de la dernière saison.
Je l’avais rencontré un peu avant son retour au jeu. Même s’il a qualifié la saison 2021-2022 comme la pire année de sa vie en entrevue à RDS, la passion de Verreault pour le hockey a toujours été bien vivante, dans les bons comme moins bons moments.
Un changement d’air qui fait du bien
L’ailier de 19 ans a fait partie des six joueurs clés des Olympiques a quitté l’entourage de l’équipe via échange. Noah Warren, Olivier Boutin, Cam McDonald, Alexis Gendron se sont tous retrouvés sous d’autres cieux, ainsi que Samuel Savoie qui a retrouvé Verreault avec les Huskies. Ce nombre est sans compté la graduation vers les professionnels de Tristan Luneau (Anaheim), Riley Kidney (Montréal) et Zach Dean (St-Louis).
Cette transaction l’envoyant aux Huskies de Rouyn-Noranda permettait à Verreault d’obtenir une autre chance de remporter les grands honneurs, mais tombait à point pour se refaire une tête dans le hockey junior. L’adaptation à Rouyn-Noranda aura été plus difficile pour les deux parties. L’équipe a pris du temps avant de s’acclimater au règne de son nouvel entraîneur, Martin Dagenais, qui devait composer avec plusieurs joueurs qui n’avaient jamais jouer ensemble. Depuis la mi-octobre, e deuxième choix au total du repêchage de la LHJMQ en 2020 joue et son déclin coïncide avec les succès de sa formation.
Verreault mettait des points au tableau, mais son impact sur le déroulement d’un match était inconstant. Un phénomène inconnu pour un joueur qui a fait son nom pour son énergie et sa fougue. Maintenant au premier rang des marqueurs du circuit Cecchini, Verreault compte 27 buts, pour 75 buts depuis le début des activités. D’ailleurs, 22 de ses 27 buts ont été inscrits à égalité numérique. Son plus proche poursuivant chez les Huskies a près de 30 points de moins.
Compte tenu de sa production, il vient dans logique des choses d’affirmer que Verreault récolte le fruit de ses efforts. Il est toujours devant le filet, à récupérer des rondelles libres. Son flair et sa fougue sont des atouts à son armure qui le rendent maintenant indispensable aux Huskies.
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