Culture et force de caractère, l’identité des Olympiques de Gatineau
De leur élimination dans le carré d’as des séries de la Ligue de hockey junior maritimes Québec (LHJMQ), au congédiement de Louis Robitaille quelques semaines après… Les Olympiques de Gatineau ont non seulement mis fin à la saison 2022-2023 sans championnat au cou, mais aussi avec une tonne de points d’interrogation. L’état-major devait revenir au point zéro de son cycle, avec un nouvel entraîneur et dirigeant à bord. Pour vous donner une idée, au match d’ouverture de saison, seulement deux joueurs de la dernière édition de la formation gatinoise étaient de retour avec l’équipe.
Chez les différents experts, on ne donnait pas beaucoup de chance aux Olympiques. Ces derniers souvent bons derniers ou près des bas fonds. La pente semblait ardue et longue à remonter. Ajoutons au défi présenté devant eux, la nomination de Patrick Roy à titre d’entraîneur-chef des Islanders de New York. Le Roy a pris la décision d’amené son bon ami, ancien adjoint avec les Remparts et maintenant en chef avec les Olympiques, Benoit Desrosiers, avec lui dans la Grosse Pomme.
Les Olympiques ont donc perdu leur entraîneur-chef en pleine course aux séries. Initialement nommé comme directeur général, Serge Beausoleil a pris les rênes de l’équipe le 2 février dernier. Pendant que ce vent nouveau aurait pu déstabiliser les troupes, les Olympiques ont continué de faire bonne figure. À l’approche des séries, Gatineau n’a pas perdu en temps réglementaire depuis le 18 février dernier, à Bathurst.
Le meilleur pointeur contre un choix de cinquième tour
Parmi les nombreux mouvements des Olympiques durant la saison morte, l’équipe a acquis les services de Jérémie Minville, attaquant de 19 ans, des Huskies de Rouyn-Noranda, en retour d’un choix de cinquième ronde. Ce dernier avait disputé 114 matchs avec les Huskies en deux ans et était quelque peu coincé derrière les vétérans loups. En Outaouais, le potentiel offensif de Minville a été exploité à juste valeur. Il joue beaucoup de minutes dans toutes les situations, un vote de confiance qui lui était nécessaire.
Des vétérans et une structure
Jérémie Minville fait partie de ce groupe d’attaquants qui produit de façon constante, malgré le manque de munitions brutes. Mais il n’est pas le seul. Serge Beausoleil a transigé pour les services du défenseur de 20 ans Mathis Gauthier des Sea Dogs de St. John, ainsi que d’Alexander Gaudio des Foreurs de Val-d’Or. Deux joueurs de soutiens acquis pour des peanuts, qui s’avéreront pourtant être des vétérans qui ont aussi saisi leurs opportunités. Il y a un avant et après Gaudio et Gauthier. L’impact a été immédiat et Serge Beausoleil reconnu pour sa notoriété, les Olympiques n’ont eu que de choix de structurer leurs façons d’attaquant. En dépit du talent brut, Gatineau a retrouvé une identité d’être difficile à affronter et très agressive sur le porteur de la rondelle. Au début de la saison, tout était sur pieds pour que Gatineau s’effondre et se rabatte sur son sort. Ils se faufileront en séries éliminatoires comme négligés et pourraient très bien causer surprise.
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