Marcel Marcel, le personnage secondaire principal des Olympiques
Marcel Marcel n’a pas les habiletés de passeur de Riley Kidney ou l’instinct de marqueur d’Alexis Gendron. L’attaquant tchèque se démarque plutôt pour ses 6 pieds 4 po et 244 lb. Ça, c’est selon le dernier décompte parce que ces informations pourraient très bien ne pas être à jour.
Marcel apporte une dimension différente de tous les attaquants électrisants des Olympiques. Et c’est ce qui le rend d’autant plus important aux performances de son équipe. Il joue un style de jeu imposant que l’on voit rarement au niveau junior. Marcel est même l’un de ses plus grands partisans.
« J’ai toujours été plus fort, plus imposant et plus grand que les autres. C’est mon style de jeu depuis toujours et je l’aime. J’ai appris à composer avec mon physique et à l’utiliser à mon avantage. »
En lui parlant quelques minutes, on peine à croire qu’il n’habite le Canada que depuis quelques mois. Son anglais est excellent et il nous parle de tout et de rien, comme si l’on se connaissait depuis toujours. Dès son arrivée, il a rapidement suscité l’attention des partisans des Olympiques. Oui, en raison de son nom peu commun, mais aussi pour ce qu’il apporte sur la patinoire. On pourrait croire que l’adaptation au style de jeu nord-américain a été un défi pour l’ailier de 19 ans, mais au contraire.
« Puisque je suis plus gros, je prends plus d’espace et ça me permet d’être plus créatif. Je sens que c’est un plus pour moi de jouer sur une petite patinoire et je me sens plus confortable que sur les glaces européennes. » a avoué Marcel.
Il réalise un rêve en enfilant l’uniforme des Olympiques.
« J’ai toujours su que j’allais quitter (la Tchéquie) pour avancer dans le hockey. Au début, je pensais à l’Europe ; en Suède ou en Finlande. Mais quand j’ai eu l’opportunité de jouer au Canada, c’était la meilleure option et je ne voulais pas la laisser filer. Je n’aurais pas pu demander mieux. »
Marcel «Marcel Galarneau»
L’attaquant tchèque a marqué à deux reprises dans le premier match de deuxième tour des Olympiques contre les Huskies de Rouyn-Noranda. Le principal intéressé peinait à cacher sa joie en se rappelant cette soirée. Il était content de pouvoir aider son équipe offensivement vendredi, et de tout ce qui vient avec.
« Deux buts c’est toujours mieux qu’un seul. C’était amusant de marquer et d’entendre la chanson qui joue par la suite. Les partisans embarquent à chaque fois. Ils sont incroyables. »
La chanson dont il parle, c’est Marcel Galarneau du groupe québécois Les Cowboys Fringants. Marcel Marcel ne se souvient pas de la première fois qu’il a entendu cette chanson, ni de l’origine. Il faut dire qu’en Tchéquie, Les Cowboys Fringants ne doivent pas être dans le palmarès des groupes les plus écoutés sur Spotify. Mais à Gatineau, elle joue dans les hauteurs du Centre Slush Puppie à chaque fois que Marcel marque ou qu’il s’illustre sur la surface glacée de quelconque façon. D’ailleurs, si vous êtes des fervents amateurs des Olympiques, vous avez probablement la chanson dans la tête en lisant cet article. Marcel Marcel carbure à la passion des partisans et il ne s’en cache pas. Il fait même des envieux.
« Les joueurs me parlent souvent de la chanson. Ils sont jaloux je pense. » nous a-t-il confié sourire aux lèvres »
Direction Rouyn-Noranda
Les Olympiques ont tenu un court entraînement lundi, avant de prendre la route pour l’Abitibi. Confortablement en avance 2 à 0, Gatineau a les commandes dans leur série face aux Huskies. Ils devront toutefois être prudents pour ne pas se faire jouer le même tour que lors de la première ronde.
Durant la série face aux Sea Dogs, les Olympiques avaient remporté facilement les deux premiers affrontements. Ils se sont cependant buttés à des Sea Dogs en mission de prolonger leur parcours éliminatoire, s’inclinant par la marque de 3 à 2 dans le match numéro trois.
Les Huskies se sont peut-être fait balayés dans leurs deux premières parties, mais ils seront en confiance devant les leurs, là où ils connaissent beaucoup de succès.
« Ils jouent très bien devant leurs partisans. C’est une plus petite glace. On va voir le meilleur jour des Huskies. On a effectué notre travail à la maison et ils vont vouloir faire la même chose chez eux. Dans les séries, tout est toujours à refaire. Chaque équipe se bat pour sa survie. » a admis l’entraîneur-chef de la formation gatinoise, Louis Robitaille.
Robitaille s’attend à un bon départ de sa troupe et à une bonne prestation de la part du trio de Marcel Marcel. L’entraîneur a salué le travail des trois en entrevue, tout juste avant de quitter pour Rouyn-Noranda.
« Le trio de Marcel, avec Savoie et MacDonald peut apporter de l’offensive, mais ils sont aussi très bons sans la rondelle. On a besoin de ce trio et de cette présence physique là. Ce sont des joueurs taillés pour les séries éliminatoires. »
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