25 candidats à se faire racheter leur contrat cet été | Combien coûterait de telles décisions?
La période estivale dans la LNH approche à grands pas et ce sera la cohue tantôt: période de rachat, repêchage, signature des RFA, marché des joueurs autonomes… Avec le plafond salarial qui augmente considérablement pour la prochaine saison, plusieurs formations seront à l’aise financièrement pour racheter des contrats de joueurs décevants ou qui gagnent trop chers pour le rendement qu’ils offrent.
Le site The Athletic a donc dressé une liste de 25 joueurs susceptibles de voir leur contrat être racheté cet été. Combien coûteraient de telles décisions au final ? C’est ce que nous observerons.
25. Jay Bouwmeester
Le défenseur des Blues a vécu une saison plutôt difficile sur le plan de la santé. Blessé presque toute l’année, Bouwmeester n’a disputé que 35 matchs en 2017-2018. À la vue de l’état de la brigade défensive des Blues, ses services ne sont plus d’une nécessité au point de le payer encore pour une saison au salaire de 5,4M$.
Coût du rachat: 1,8M$ pendant deux ans.
24. Steve Mason
Le gardien des Jets a également subi des blessures qui l’ont écarté du poste d’auxiliaire. Qui plus est, on en avait fait l’acquisition en raison de la piètre qualité du tandem Hellebuyck-Hutchinson l’an dernier. Maintenant qu’Hellebuyck est aspirant au trophée Vézina, a-t-on encore besoin des services de Mason, au coût de 4,1M$ par année, pour assurer la profondeur dans le filet ?
Coût du rachat: 1,366M$ pendant deux ans.
23. Bobby Ryan
Voilà un rachat qui coûterait cher et pendant longtemps. Malheureusement pour les Senators, ce serait une décision qui leur enlèverait une bonne marge de manoeuvre puisqu’on sait qu’Eugene Melnyk a déjà de la difficulté à verser de gros salaires, faute de budget. Depuis deux saisons, Ryan ne fait que décevoir, récoltant des productions offensives s’apparentant à un joueur de troisième trio. Les Sens lanceront-ils la serviette ?
Coût du rachat: 1,833M$ pendant huit ans
22. Matt Hunwick
Le défenseur des Penguins pourrait être racheté dans le seul but de faire de l’espace sur la masse salariale. En effet, les Penguins, encore une fois, sont pris à la gorge avec le plafond salarial et plusieurs RFA, dont Bryan Rust, risquent d’augmenter leur salaire dès l’an prochain. Hunwick pourrait donc être sacrifié au profit de ces RFA afin de sauver près de 1,8M$ dès la prochaine saison.
Coût du rachat: 708 334$ pendant quatre ans.
21. Ryan Kesler
Une idée plutôt farfelue, car le joueur de centre est une pièce maîtresse de l’offensive des Ducks. Toutefois, les blessures l’ont ralenti l’an dernier avec seulement 14 points en 44 matchs. À 34 ans, son salaire est encore valide pour quatre saisons et les Ducks voient plusieurs jeunes espoirs se pointer le nez à l’horizon. Un bon moment pour couper les ponts avec leur vétéran ?
Coût du rachat: 2,225M$ pendant huit ans.
20. Jonathan Ericsson
On veut du sang neuf à Détroit et un défenseur gagnant 4,25M$ et qui présente un rendement de défenseur de troisième ordre n’est certainement pas l’idéal. À 34 ans, Jonathan Ericsson ne performe pas comme un défenseur qui touche ce salaire et on risque fort bien d’abandonner du côté de l’organisation, qui l’a sous contrat encore pour deux saisons.
Coût du rachat: 1,416M$ pendant quatre ans.
19. Brendan Smith
Les Rangers reconstruisent et l’expérience Smith n’a rien donné en terme de profondeur. Toutefois, comme on reconstruit, voudra-t-on absorber tout cet argent pendant plusieurs années ? Le défenseur de 29 ans a même conclu la dernière campagne en LAH. Un salaire de 4,35M$ dans la LAH, l’option d’un rachat devient un pensez-y-bien…
Coût du rachat: 1,266M$ pendant six ans.
18. Andrej Sekera
Un autre joueur miné par les blessures. La prochaine saison marque le début du lucratif contrat octroyé à Connor McDavid et on devra faire un peu d’espace sur la masse salariale pour se donner une marge de manoeuvre. Seul problème à cette option, c’est que la défensive des Oilers n’est pas reluisante pour le moment, ce qui pourrait pousser l’organisation à freiner l’idée de racheter Sekera.
Coût du rachat: 1,61M$ pendant six ans.
17. Thomas Greiss
On l’a signé après qu’il ait connu une bonne saison chez les Islanders et ce fut un échec. L’an dernier, Greiss a démontré qu’il ne peut assumer le rôle de gardien partant, un peu comme Jaroslav Halak. On cherchera à ajouter un gardien dans l’organisation, ce qui pousse Garth Snow à faire de l’espace sur la masse. Christopher Gibson pourrait, quant à lui, assumer le rôle d’auxiliaire à un prix plus bas que Greiss.
Coût du rachat: 1,166M$ pendant quatre ans.
16. Scott Darling
L’expérience Darling a échoué. Prometteur lorsqu’il était auxiliaire à Chicago, le gardien n’a su démontrer qu’il avait l’étoffe d’un partant de qualité. Avec la nouvelle organisation en place, on peut s’attendre à de nombreux changements chez les Canes. Scott Darling en paiera-t-il le prix ?
Coût du rachat: 1,316M$ pendant six ans.
15. Andrew McDonald
La jeune relève chez les défenseurs à Philadelphie a bien répondu l’an dernier et d’autres sont sur le point d’entamer leur carrière en LNH. On risque donc de ne plus avoir de place pour McDonald au sein de la brigade défensive. À 5M$ par année, il en coûte cher de conserver ses services alors qu’on ne pourrait lui octroyer qu’une dizaine de minutes en temps de jeu.
Coût du rachat: 1,875M$ pendant quatre ans.
14. Zach Bogosian
La décision serait intéressante, mais poussée uniquement en raison de l’arrivée de Rasmus Dahlin. On désirerait lui faire de la place au sein de la brigade défensive, notamment parmi les quatre premiers défenseurs. Bogosian éprouve de la difficulté à s’imposer dans ce rôle, mais s’il s’assoit dans cette chaise un peu par défaut chez les Sabres de Buffalo.
Coût du rachat: 2M$ pendant quatre ans.
13. Brandon Dubinsky
Laissé de côté à quelques reprises et en punition sur les deux derniers trios à l’occasion également, Brandon Dubinsky ne semble plus figurer dans les plans de l’entraîneur-chef, John Tortorella. Avec l’ascension fulgurante de Pierre-Luc Dubois au poste de centre, on risque de se départir des services de Dubinsky, qui gagne un salaire (5,85M$) qui repoussera certes les formations désirant l’acquérir.
Coût du rachat: 1,95M$ pendant six ans.
12. Colin Wilson
À 3,9M$ par année, il en coûte cher de faire jouer Colin Wilson sur le quatrième trio. L’option du rachat devient intéressante puisqu’il en est à sa dernière saison à son contrat. Une solution rapide qui permettrait à Joe Sakic de sauver près de deux millions.
Coût du rachat: 1,33M$ pendant deux ans.
11. Brooks Orpik
Si les Caps désirent offrir le gros salaire à John Carlson, Brooks Orpik pourrait être le premier à écoper. Réalisant une économie de près de 3M$, les Caps pourraient effectivement opter pour racheter le contrat d’Orpik. À moins d’une transaction l’impliquant…
Coût du rachat: 1,5M$ pendant deux ans.
10. Ryan Callahan
L’attaquant n’est plus l’ombre de lui-même. Des joueurs robustes comme lui, qui n’offrent pas nécessairement une production offensive élevée, on en trouve partout maintenant. Avec un salaire de 5,8M$, il en coûte cher pour un distributeur de mises en échec. D’autant plus que la renégociation de contrat de Nikita Kucherov approche, on désirera plus que jamais couper dans les salaires. Tampa sauverait un peu plus de 3M$ en rachetant Callahan, âgé de 33 ans maintenant.
Coût du rachat: 1,56M$ pendant quatre ans.
9. Jamie McGinn
Touchant 3,3M$ l’an prochain, McGinn est une solution rapide pour sauver de l’argent chez les Panthers. À 30 ans, ses meilleures productions offensives sont derrière lui. Il y a peu de chance de le voir encore dans l’uniforme des Panthers l’an prochain.
Coût du rachat: 1,16M$ pendant deux ans.
8. Jori Lehtera
S’il y a une certitude, c’est que Jori Lehtera ne figure plus dans les plans des Flyers. Touchant 4,7M$ pour jouer sur un quatrième trio, Lehtera est une victime facile d’un éventuel rachat. Pur et simple. Personne ne voudra l’acquérir à ce prix.
Coût du rachat: 1,66M$ pendant deux ans.
7. Jason Spezza
Une saison désastreuse pour le vétéran, qui pourrait être racheté à l’été. En le rachetant, les Stars feraient une économie de 5M$ dès la prochaine saison. Un montant qui servirait grandement à ajouter de la profondeur et à signer Valeri Nichuskin. Toutefois, on créerait un bon vide à la position de centre, ce qui créerait un autre problème.
Coût du rachat: 2,5M$ pendant deux ans.
6. Matt Moulson
L’an dernier, on a soumis Matt Moulson au ballottage et personne ne l’a réclamé. À 5M$ pour encore une saison, l’attaquant risque fort bien d’être racheté. Les Sabres ont d’ailleurs patienté une saison de plus l’an dernier pour qu’une telle décision ne leur coûte pas trop cher. C’est donc presque évident que Moulson sera racheté à l’été.
Coût du rachat: 666 666$ pendant deux ans.
5. Jordan Martinook
On veut faire le ménage en Caroline et Martinook pourrait en subir les conséquences. Joueur de quatrième trio coûtant 1,85M$, aussi bien le soumettre au ballottage une fois rendue.
Coût du rachat: 1,288M$ pendant deux ans.
4. Marian Gaborik
On se demandait tous pourquoi les Sens en avaient fait l’acquisition l’an dernier. Il semblerait qu’ils aient été forcés de le prendre afin de se débarrasser de Dion Phaneuf. Au final, il en coûtait moins cher de racheter Gaborik que Phaneuf. C’est donc presque sur que Gaborik sera sans contrat cet été.
Coût du rachat: 1,2M$ pendant six ans.
3. Paul Martin
Envoyé dans la LAH puis rappelé par la suite, Paul Martin n’est plus du tout dans les plans des Sharks. Plusieurs jeunes arrières émergent et le vétéran pourrait en subir les conséquences. Qui plus est, comme il ne lui reste qu’une saison à son contrat, son rachat ne serait pas dommageable sur la masse des Sharks.
Coût du rachat: 1,41M$ pendant deux ans.
2. Tyler Ennis
Sa faible production offensive l’an dernier pourrait pousser le Wild à s’en débarrasser, alors qu’il ne lui reste qu’une saison à son contrat. Le Wild est compétitif dès maintenant, mais ils présentent quelques difficultés au niveau du plafond salarial. Avec leur tout nouveau DG, on risque de prendre la décision de racheter Ennis dans le but de créer un peu d’espace en salaire.
Coût du rachat: 1,2M$ pendant deux ans.
1. Troy Brouwer
L’an dernier, on parlait déjà de racheter Troy Brouwer à l’été 2017. On a décidé de patienter du côté de l’organisation afin de se donner une saison de plus pour évaluer son apport. Avec une deuxième saison consécutive sous la barre des 30 points, Brouwer est maintenant trop cher payé (4,5M$) pour ce qu’il rapporte. Les Flames désirent retourner en séries et ils souhaiteront se servir de cet argent ailleurs que dans Troy Brouwer.
Coût du rachat: 1,5M$ pendant quatre ans.
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