Bob Sauvé parle de Beauchemin, Spacek et Denis
L’agent de joueurs Robert Sauvé a apporté une précision dans le dossier François Beauchemin : le défenseur sorelois aurait aimé jouer à Montréal. Sauvé insiste que le défenseur n’aurait souhaité meilleur scénario que d’avoir un deuxième séjour chez l’équipe de sa terre natale, qui l’avait d’ailleurs repêché en 1998.
«C’est un fait, François voulait jouer à Montréal, a assuré l’agent. C’est un p’tit gars de Sorel. Il aurait adoré jouer à Montréal.»
Une offre, des discussions, puis le silence
À l’ouverture du marché des joueurs autonomes, le 1er juillet, le Canadien a déposé une première offre de contrat à François Beauchemin, vers 12h15. Mais après, tout s’est déroulé à une vitesse incroyable.
«Ils nous on fait une offre, a relaté Sauvé. On a répliqué, mais ensuite ils sont partis. La première chose qu’on a entendue, c’est qu’ils ont signé Spacek.
C’est alors que Sauvé et son client ont tiré une conclusion qu’ils ont cru évidente.
«Le premier choix du Canadien, c’était Spacek.»
À savoir si l’offre initiale avait été bien accueillie, tout laisse croire que la proposition du Canadien n’était pas des plus compétitives. Est-ce le salaire ou la durée du pacte qui laissait à désirer?
«Plus du côté de l’argent, a laissé savoir Sauvé. C’est un athlète qui était très convoité et très en demande.»
Mais avaient-ils tenté une contre-offre, compte tenu que les discussions sont arrivées tôt, dans la journée de la date butoir?
«On n’a pas eu le temps de se rendre là. Ils nous ont demandé ce qu’on voulait et on leur a dit que l’on souhaitait un contrat plus à long terme», de dire Sauvé.
«On nous a répondu que c’était quelque chose qu’ils pouvaient étudier et qu’il allaient nous revenir. On a pas eu de réponse.»
Le cas de Marc Denis
Sauvé représente aussi le gardien montréalais Marc Denis, qui a passé la dernière saison devant le filet du club-école du Canadien, à Hamilton.
Son entente d’une saison a également expiré le 1er juillet et le Canadien a manifesté son souhait de retenir ses services une saison de plus. Mais Denis a préféré espérer qu’un offre à un seul volet puisse venir à lui, que ce soit dans la LNH ou en Europe.
Cela dit, il n’est pas le seul gardien qui a peiné à trouver du boulot dans la «nouvelle^» LNH. Emmanuel Fernandez passe par là, tout comme l’ont fait les vétérans Jocelyn Thibault et Félix Potvin.
«Le poste de gardien, n’oublions pas, il n’en existe pas cent dans la Ligue nationale. Il y en a deux par club. Si tu regardes, auparavant, des gardiens arrivaient d’Europe puis d’ailleurs et ils n’étaient pas des bons gardiens de but, tandis qu’aujourd’hui, ils s’en produisent des bons qui viennent de la Suède, etc.
«Ils arrivent ici et il n’y a pas plus de postes qu’avant.»
Comment expliquer ce phénomène, qui frustre de plus en plus de joueurs d’expérience?
«Des jeunes arrivent du repêchage et ils prennent beaucoup de place. Au bout, ça devient difficile de trouver de l’ouvrage.»
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