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Ces joueurs dont la situation contractuelle cet été laissait planer le suspens | Où en sont leurs performances jusqu’ici?

Pendant l’été 2016, plusieurs joueurs ont laissé planer le suspens quant à leur situation contractuelle. La majorité de ces dossiers qui ont tenu les journalistes et les partisans en haleine pendant une longue période de temps comprenait des joueurs au statut de joueur autonome avec compensation. Sans aborder les grosses signatures ou les grosses transactions survenues pendant la saison morte, nous vous offrons un regard sur les joueurs qui ont finalement su s’entendre avec leur club respectif, après des semaines de négociations.

Tobias Rieder (Coyotes de l’Arizona)

L’attaquant allemand était joueur autonome sans compensation après la conclusion de son contrat d’entrée de trois ans. Désirant un contrat à long terme avec le club, les discussions houleuses ont même soulevé des doutes quant à la présence de Rieder dans l’alignement cette saison. Des rumeurs l’envoyaient en Europe pour y passer la saison devant l’absence d’avancement dans les pourparlers. C’est toutefois le 3 octobre que John Chayka réussit à mettre l’attaquant sous contrat pour deux ans, rapportant 2,25 M$. Rieder est en voie de connaître la meilleure production offensive de sa jeune carrière et s’il maintient le rythme jusqu’en 2018 il pourra avoir tous les arguments pour une entente à long terme.

Cette saison: 13-12-25 en 57 rencontres

Nikita Kucherov (Lightning de Tampa Bay)

L’ancien attaquant des Huskies et des Remparts en a tenu plus d’un en haleine, à commencer par le directeur général des Bolts, Steve Yzerman. Avec le peu de marge de manoeuvre avec le cap salarial, Yzerman a su sortir un lapin de son chapeau en octroyant un contrat de trois ans, rapportant 4,766 M$ par année. Une entente pour le moins surprenante puisque tous les arguments pour un contrat à long terme étaient en faveur du clan Kucherov. Avec les signatures d’Alex Killorn, d’Andrei Vasilevskiy et de Vladislav Namestnikov, une entente à long terme devenait de moins en moins possible, surtout avec les contrats de Drouin, Johnson et Palat qui viennent à échéance dès la fin de la campagne. C’est donc une réelle aubaine pour le Lightning puisque Kucherov est en voie de connaître, et de loin, sa meilleure campagne en carrière. En effet, depuis qu’il joue à plein temps avec l’équipe, il cumule près de 65 points à chacun des campagnes passées.

Cette saison: 23-31-54 en 57 rencontres

Cody Ceci (Sénateurs d’Ottawa)

Le jeune défenseur désirait une entente à long terme, mais c’est un contrat de transition qui fut octroyé à Cody Ceci. À l’instar des deux joueurs mentionnés précédemment, il semblerait que ce soit les Sénateurs qui en sortent gagnant, puisque Ceci connait la pire campagne de sa jeune carrière. Ses performances sont atroces tant défensivement qu’offensivement. Avec un différentiel de -11 dans un système défensif comme celui de Guy Boucher, on peut dire que Pierre Doiron peut se frotter les mains de ne l’avoir signé que pour deux saisons, à 2,8 M$ par année. D’ailleurs, l’organisation d’Ottawa pourrait bien s’en servir dans une possible transaction avec l’Avalanche.

Cette saison: 1-8-9 en 58 rencontres

Hampus Lindholm (Ducks d’Anaheim)

Le défenseur suédois a raté les premières rencontres de l’année en raison de sa situation contractuelle. Rien pour faire sourire les amateurs de «pool« de hockey. Hampus Lindholm subissait les effets de la signature de Rickard Rakell, car l’équipe s’approchait dangereusement du plafond salarial. Or, le 27 octobre, les Ducks annoncent officiellement que Lindholm sera sous contrat jusqu’en 2022, pour un montant de 31,5 M$. Cette saison, le Suédois touchera 500 000$ de plus que les cinq prochaines années, atténuant ainsi son impact sur la masse salariale. Lindholm gagne donc son pari en obtenant un contrat à long terme immédiatement après son contrat d’entrée, un scénario de plus en plus rare de nos jours. Toujours aussi efficace défensivement, l’arrière des Ducks devrait voir sa production offensive demeurer stable comparativement aux saisons passées.

Cette saison: 5-8-13 en 49 rencontres

Rickard Rakell (Ducks d’Anaheim)

Toujours sous l’emblème des Ducks, Rickard Rakell a également maintenu l’organisation dans le doute. Cependant, l’attaquant s’est décidé bien avant Lindholm quant à son avenir à Anaheim. Ayant conclu son contrat d’entrée, Rakell s’en tire à bon compte avec un contrat d’une durée de six saisons. Toutefois, on peut considérer que l’organisation a réalisé un grand coup en ne lui octroyant que 3,789 M$ par saison. Le Suédois touche donc un salaire de contrat de transition, sur un contrat à long terme. Une signature qui risque de payer sur le long terme et on pourrait bien qualifier l’attaquant des Ducks comme étant l’une des plus grosses aubaines de la ligue dans deux ans. D’ailleurs, Rakell a déjà surpassé son meilleur total de but en carrière jusqu’ici et il atteindra certainement un nouveau sommet personnel pour son cumulatif aux points.

Cette saison: 24-10-34 en 51 rencontres

Rasmus Ristolainen (Sabres de Buffalo)

Le défenseur des Sabres vivait une situation semblable à celle de Lindholm. Défenseurs totalement différents, leur situation contractuelle servait de comparatif pour une éventuelle entente et le tout s’est concrétisé à la signature du défenseur finlandais. Ristolainen a mis sa signature au bas d’un contrat de six ans, rapportant 5,4 M$ par saison. C’est donc 200 000$ de plus que Lindholm, signé une dizaine de jours avant celui du Suédois. C’est donc dire que l’organisation d’Anaheim patientait de voir comment le Finlandais toucherait. Seule différence au tableau: Rasmus Ristolainen ne s’est pas empêché d’aller au camp d’entraînement, et ce, même sans contrat valide. Un geste grandement apprécié de ses coéquipiers. Affichant une bien meilleure efficacité défensive que l’an dernier, Ristolainen risque d’accoter son sommet personnel établi l’an dernier au niveau de sa production offensive.

Cette saison: 4-32-36 en 60 rencontres

Johnny Gaudreau (Flames de Calgary)

L’attaquant américain en a fait languir plus d’un durant l’été, mais le mot d’ordre était que les négociations se déroulaient bien. Toutefois, le début du camp d’entrainement commençait à mettre la pression sur l’organisation des Flames, qui venait tout juste d’octroyer un contrat à Sean Monahan. L’attente fut payante, puisque Johnny Gaudreau a finalement apposé sa signature au bas d’un contrat de six saisons à la mi-octobre, lui rapportant 6,75 M$ par année. Celui qui avait été éblouissant lors de la Coupe du monde de hockey affiche toutefois une production offensive en baisse jusqu’ici, mais rien ne sert de paniquer. C’est donc un premier vrai contrat suivant celui d’entrée et cette entente à long terme le mènera jusqu’en 2022, où l’attaquant deviendra joueur autonome à l’âge de 28 ans.

Cette saison: 11-29-40 en 51 rencontres

Sean Monahan (Flames de Calgary)

À l’image de son coéquipier, Johnny Gaudreau, les rumeurs laissaient croire qu’une entente avec les Flames était imminente. Toutefois, cette rumeur a perduré du début de l’été jusqu’au 19 août, date où Monahan a apposé sa griffe au bas d’un contrat de sept saisons, rapportant 6,375 M$ par saison. Un salaire un peu plus bas que Gaudreau, avec une année en plus. Les rumeurs voulaient que Gaudreau et Monahan signent en même temps, mais un tel scénario ne s’est point produit. Cette saison, Monahan ne répond pas aux attentes d’un tel salaire, du moins pour l’instant. Sa production est en baisse et il risque de briser sa séquence de deux saisons avec 60 points.

Cette saison: 20-19-39 en 61 rencontres

Jacob Trouba (Jets de Winnipeg)

L’un des plus gros dossiers de l’été 2016 fut celui de Jacob Trouba. Le défenseur des Jets est l’agent libre qui a patienté le plus longtemps avant de signer un nouveau contrat. L’entente s’est finalement soldée le 7 novembre lorsque les Jets ont signé Trouba pour un contrat de transition de deux ans, rapportant 6 M$ au total. La répartition du salaire sera toutefois différente lors des deux années, alors que Trouba touchera 3,308 M$ cette saison et empochera une baisse de salaire l’an prochain. Une entente pour le moins étrange puisque les Jets possèdent de l’espace sur la masse salariale sans nécessairement avoir de grosses signatures en attente pour l’été prochain. Au final, ce sont les Jets qui en sortent gagnants et comme on dit, le destin fait bien les choses. Avec les nombreuses blessures chez les défenseurs des Jets, Trouba joue énormément cette saison et son rendement est plus que satisfaisant, et ce, à prix modique. Une belle façon de le montrer aux équipes pour une transaction, mais si un tel scénario ne se produit, Trouba exigera le gros lot en 2018. Trouba, dans ses négociations, exigeait un salaire de top 2, mais l’organisation n’était pas convaincue qu’un tel titre s’appliquait pour le moment au jeune défenseur. Celui-ci prouve actuellement tout le contraire.

Cette saison: 5-19-24 en 47 rencontres

Jimmy Vesey (Rangers de New York)

Bien que son dossier n’ait pas été classé dans les RFA, la «saga Vesey» a tenu occupés tous les blogues, médias sociaux ou journalistes couvrant les activités du hockey. En effet, le produit issu des rangs universitaires américains devenait disponible pour toutes les organisations l’été dernier et celui-ci se montrait très sélectif. Qualifié à de nombreuses reprises comme un jeune «qui se prend pour une superstar», Vesey a fait mentir ses détracteurs en début de saison avec les Rangers. Sous l’effet d’un contrat d’entrée, Vesey s’ajuste tranquillement au style de la LNH, lui qui a connu une baisse drastique au niveau de sa production en milieu de saison. C’est donc dire que la grosse excitation des partisans de hockey de voir Vesey aboutir au sein de son équipe favorite n’aura été que de courte durée. Néanmoins, le jeune possède un talent certes et son développement sera à surveiller chez les Rangers puisqu’il semble très bien entouré à New York.

Cette saison: 14-9-23 en 59 rencontres

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