Confrontation des 4 nations | Aperçu des États-Unis
Dans le cadre de la présentation du tournoi des 4 nations qui se tiendra en février 2025 à Montréal et à Boston, nous vous offrons une projection de ce à quoi pourraient ressembler les équipes qui y participeront. Hier, mon collègue Simon vous a présenté sa version de l’équipe canadienne. Aujourd’hui, j’y vais de mes sélections des joueurs qui feraient partie de l’équipe américaine.
Attaquants
La quantité d’attaquants américains de haut niveau est fort impressionnante et s’apparente au calibre que l’on peut retrouver avec l’équipe canadienne. Les États-Unis comptent facilement une dizaine d’attaquants âgés entre 20 et 30 ans, qui sont des vedettes dans la LNH. L’équipe pourrait miser sur une solide charnière au centre comprenant des joueurs très talentueux capables de produire offensivement, tels que Auston Matthews et Jack Hughes, tandis que Jack Eichel et Dylan Larkin, par leurs qualités respectives, sont des centres très fiables dans les deux sens de la patinoire. En examinant les ailiers, un constat est clair : la quantité de joueurs droitiers évoluant à l’aile droite est minime. Si bien que des JT Miller, Kyle Connor et Jake Guentzel pourraient tous être mutés à droite, eux qui ont beaucoup d’expérience et seraient des atouts importants au sein de l’une des trois premières unités.
Du côté de l’aile gauche, l’équipe pourrait compter sur les frères Tkachuk et Jason Robertson, des joueurs de gros gabarit possédant un talent certain. Finalement, la quatrième unité aurait tous les atouts pour affronter les meilleurs trios adverses, avec un Chris Kreider, fort efficace dans les batailles en un contre un, et un Tage Thompson, difficile à affronter en raison de sa charpente imposante et l’un des rares droitiers en attaque. Enfin, Clayton Keller, par sa grande créativité, pourrait à tout moment se mêler à la mêlée afin de prêter main-forte à l’une des unités qui se devraient de produire. En somme, il s’agirait d’une attaque fort bien équilibrée comprenant de nombreux centres élites, des joueurs talentueux possédant un aspect plus rugueux, et de bons vétérans établis pouvant s’adapter à diverses situations.
Défenseurs
En analysant les éléments pouvant constituer la brigade défensive américaine, on remarque une grande quantité de jeunes joueurs pouvant avoir un impact important sur le jeu. Sur la première unité, on pourrait retrouver Quinn Hughes, le quart-arrière de cette unité, et Charlie McAvoy, l’un des défenseurs les plus complets dans les deux sens de la patinoire dans la LNH. La présence de Jaccob Slavin, le doyen du groupe qui sera âgé de 30 ans lors de la tenue de la compétition, viendra définitivement stabiliser le jeu défensif, et il sera essentiel en désavantage numérique. Il vient compléter à merveille Adam Fox, qui soutient régulièrement l’attaque et qui peut changer à lui seul le cours d’un match. J’ai aussi placé un autre joueur pouvant grandement appuyer l’attaque en Zach Werenski, et qui formerait une paire très mobile avec le jeune Jake Sanderson, qui est déjà aussi fiable qu’un vétéran. Finalement, le jeune Brock Faber pourrait être utilisé à titre de septième défenseur, lui qui pourrait remplacer dans toutes sortes de situations. Notons que le vétéran John Carlson, qui fut exclu en raison de son ralentissement suite à sa plus récente blessure, pourrait bien faire partie des heureux élus.
Gardiens
Le bassin de gardiens américains ayant un talent élite est fort impressionnant, alors que des joueurs d’impact comme Jeremy Swayman et John Gibson ont dû être exclus de la sélection finale. Le vétéran Connor Hellebuyck, récipiendaire du Trophée Vézina en 2020, devrait être le partant. Il est l’un des gardiens les plus dominants de la LNH depuis de nombreuses années et ne montre aucun signe de ralentissement. Jake Oettinger, âgé de 26 ans, est le joyau américain à la position de gardien de but et possède toutes les qualités pour venir prêter main-forte lorsque la situation l’exige. Finalement, le gardien Thatcher Demko, qui connaît ses meilleurs moments en carrière, serait un auxiliaire de choix.
D’ici à un an, bien des choses pourraient changer au sein de cet alignement, et il s’agit ici de mes prévisions personnelles, donc cela pourrait bien ne pas représenter la formation américaine de 2025. Cependant, en présentant un alignement de la sorte, qui ne présente pas vraiment de faiblesse, les Américains pourraient légitimement espérer repartir du tournoi avec la victoire en poche.
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