Éric Bélanger: »40% de 2M$, c’est quand même mieux que n’importe quelle autre job que les joueurs pourraient se trouver »
Le dossier n’avance pas en NHL. On apprend aujourd’hui que les contacts entre la ligue et l’Association des joueurs sont inexistants depuis une semaine. L’absence de partisans dans les estrades réduira considérablement les revenus dans la Ligue nationale de hockey et au bout du compte, ce sont les joueurs qui risquent de perdre. Jusqu’ici, on leur a demandé un report au niveau des versements des salaires, ce qui est passé de travers dans la gorge des hockeyeurs. Vlasic, Reilly, Subban… Plusieurs joueurs ont démontré leur insatisfaction au public dans ce dossier. Les joueurs sont-ils à plaindre à 100% ?
Dans le podcast »On Jase » de RDS, Éric Bélanger s’entretenait avec Martin Lemay et Yannick Lévesque et l’ancien joueur de la NHL affirme que les joueurs sont fâchés présentement. Par contre, Bélanger s’est avancé comme il a l’habitude de le faire sur le fond de sa pensée. La situation actuelle lui rappelle beaucoup les deux lockouts qu’il a connus au cours de sa carrière.
»J’peux tu te dire qu’en 2004, avoir su que ça aurait viré de même (annulation de la saison), on aurait signé en bas de la feuille bien avant ça »
Pour Bélanger, c’est clair: les joueurs ont un choix à faire. Selon lui, jouer à 40% de son salaire vaut beaucoup plus que de gagner 0$. Voici ce qu’il avait à dire sur ce point:
»Là là, les joueurs ont un choix à faire. Tu fais 0 ou tu fais 40% de ton salaire. Bin j’va te dire une affaire, j’irais tu moi jouer à 40% de mon salaire ! Parce que y’a pas une job où tu vas aller travailler […] Tu vas aller faire quoi demain matin là ? Faire 40% de 2M$, c’est quand même mieux que n’importe quoi et que n’importe quelle job que tu vas te trouver sur le marché du travail présentement. »
Il faut apporter une nuance à ses propos, puisque Bélanger enchaîne en mentionnant que les propriétaires non plus ne sont pas à plaindre. Toutefois, c’est une question de business ici et il faut comprendre que les joueurs ont beaucoup plus à perdre en faisant la tête dure comme on l’a fait en 2004. Pour les maniaques de chiffres, 40% de 2M$, c’est toujours bien 800 000$ ! Pour un citoyen moyen, c’est énorme. Pour un joueur de la Ligue nationale de hockey, c’est peu, on en convient.
Selon Bélanger, si les propriétaires veulent différer de l’argent, c’est qu’il y a des franchises qui ont des problèmes. Mais pour l’ancien joueur, le débat est très simple: tu fais 40% de ton salaire ou tu fais 0.
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