Il était une fois, du vrai hockey
Beaucoup de gens doivent s’être rappelé des années 1970, 1980 et 1990 lorsque seulement les vraies et les meilleures équipes de la LNH appartenaient au circuit. Des dynasties s’étaient établies pour une décennie, triomphants les autres équipes. En 1970, les Canadiens. En 1980, les Islanders et les Oilers. De 1995 jusqu’au lock-out, les Red Wings, l’Avalanche et les Devils. Ces équipes étaient ce que les gens rêvaient d’avoir dans leur ville si ce n’était pas le cas.
Aujourd’hui, j’aime toujours le hockey et je l’aimerai toujours, mais cette ligue devient de plus en plus mauvaise au niveau international. Ce n’est pas entièrement de sa faute, mais la NFL et la MLB ont réussi à conserver ce niveau de jeu intense tout en gardant plusieurs de ses traditions et de ses dynasties. Les Yankees et les Red Sox ne finiront jamais à triompher dans la ligue et à se détester lorsque les deux s’affrontent. Depuis 2005, le hockey a complètement changé. C’est bien amusant de voir la rivalité Crosby et Ovechkin en plein dans l’action, mais il y a une certaine limite entre les deux qu’on dirait que Gary Bettman ne veut pas comprendre. En plus, on dirait que tous les bons événements de la ligue n’appartiennent qu’aux équipes comme les Penguins, les Capitals et les Blackhawks.
C’est sur que notre très cher Gary a été plus que frustré en voyant les Glorieux battre, et les Capitals, et les Penguins. Comment serait la ligue si l’argent ne dominait pas comme maintenant? Je peux comprendre que 6 équipes contre 24 fait une grosse différence, mais le Canada commence tranquillement à disparaître du portrait de la ligue. Vous ne savez pas à quel point j’étais soulagé de voir le Canada gagner la médaille d’or car si les Américains l’auraient gagné, je crois que le Canada aurait perdu sa dernière identité aux Américains, déjà qu’ils l’ont fait avec le Basket-Ball.
J’étais aussi content de voir les Canadiens et les Flames s’affronter dehors le 12 février prochain, mais ce sera encore le match du 1er janvier contre Washington et Pittsburgh qui retiendra l’attention de tout le monde. L’autre question que je me pose: Pourquoi est-ce qu’il y a une équipe à Nashville, à Phoenix, à Sunrise et qu’il n’y en a pas à Winnipeg et à Québec? Ces équipes ne peuvent pas remplir leurs sièges à moitié tandis que Winnipeg et Québec attendent toujours, dans le désespoir d’avoir une deuxième chance de faire revivre le hockey dans leur ville respective.
Je rêve à revoir le jour où la Coupe reviendrait à la Belle Province, en Ontario, dans les Praires canadiennes ou encore dans la côte pacifique de la Colombie-Britannique pour que le monde se rappelle que les Canadiens et les Canadiennes sont bien plus que des « inuits qui vivent dans des igloos, sans avoir une télévision et qui jouent au curling et au hockey toute la journée ».
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