Il n’y a pas qu’en 2020 qu’on pourrait vivre du hockey estival
On vit présentement quelque chose de particulier avec cette pandémie. La NHL, mise en arrêt depuis plusieurs mois déjà, reprendra vie sous peu, nous offrant du coup un tournoi à 24 équipes en guise de séries éliminatoires. 16 formations s’affronteront dans une ronde qualificative pour ensuite passer aux vraies séries. Écouter du hockey couché dans la piscine, ce n’est pas quelque chose que les gens envisageaient vivre au Québec, alors que c’est une réalité dans les États du sud en saison régulière. Attelez-vous, il semblerait qu’on ait également du hockey estival en 2021…
C’est ce qu’on comprend des informations fournies par Pierre LeBrun hier via son compte Twitter. On sait que les négociations pour la nouvelle convention ainsi que pour le retour au jeu sont presque terminées. Une entente de principe est sur la table et c’est maintenant aux joueurs de voter. Dans cette fameuse entente, on parle d’un plafond salarial assez stable pour les trois prochaines années, d’un »escrow » à 20% et plusieurs autres points à même la convention. On aborde également le retour au jeu en précisant que les matchs seront à Edmonton et Toronto, tout en détaillant les fameuses dates importantes à venir au niveau du repêchage, de l’ouverture du marché des joueurs autonomes et sur le potentiel début de saison 2020-2021.
On se rend compte, en recueillant les informations sur ce qui sera voté par les joueurs très bientôt, que la saison 2020-2021 démarrerait possiblement fin décembre ou début janvier. Un scénario qui était sous les projecteurs depuis longtemps et qui a soulevé beaucoup d’interrogations pour les équipes hors séries, puisqu’ils devront attendre 10 mois à partir de la pause COVID avant de reprendre l’action. Plusieurs joueurs prendront l’option de se produire en Europe, surtout ceux qui tombaient RFA à l’été.
Ceci dit, LeBrun explique que la LNH prévoit condenser un calendrier de 82 matchs pour la saison 2020-2021 de sorte que la Coupe Stanley pourrait grandement être présentée en plein été. Habituellement, on joue entre trois et quatre joutes par semaine dans le calendrier régulier. En condensant la saison, on risque d’y aller pour quatre matchs par semaine, TOUTES les semaines. En faisant l’exercice, cela nous mène à la semaine du 24 mai 2021 pour la fin d’un 82 matchs condensés en quatre parties par semaine, sans arrêt pour le match des Étoiles et sans »bye week ». C’est donc presque assuré qu’on arrive en séries en plein mois de juin et de juillet.
Excité par tout cela ou vous trouvez cela de plus en plus ridicule ?
As for next season, the NHL remains focused solely on a full, 82-game season despite a late start in December or January. They will try to squeeze it in, which means potential for Cup final next summer
— Pierre LeBrun (@PierreVLeBrun) July 4, 2020
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