Le désert de Gary
Les pauvres Coyotes vont donc demeurer à Phoenix. Comment dit-on ridicule en Arizona?
En rejetant la vente de l’équipe au au milliardaire canadien Jim Balsillie, le juge Redfield T. Baum a donné raison à Gary Bettman. Certains de nos informateurs ont vu ce dernier sortir de la cour avec un petit sourire narquois et provocateur pendu aux lèvres.
“La cour ne croit tout simplement pas qu’il reste suffisamment de temps (14 jours) pour analyser comme il faut toutes les données”, a affirmé le juge.
Jim Balsillie s’est peut-être tiré dans le pied en imposant une date limite (29 juin) à la cour pour qu’elle prenne une décision.
Peu importe, il s’agit d’une grande victoire pour Gary Bettman. Encore une fois, le petit commissaire ne paye pas pour ses erreurs.
Par contre, tout le monde paye pour cette équipe depuis trop longtemps.
“Les propriétaires des équipes riches font des chèques en blanc à d’autres qui ne semblent pas pouvoir gérer la leur “ avait déclaré le président de l’Association des Joueurs, Paul Kelly, pour critiquer le concept du partage des revenus prôné par la LNH. Comment le contredire?
Pendant qu’on laisse des concessions dépérir dans le sud ou d’autres marchés morts, les propriétaires des équipes Canadienne et du nord des États-Unis doivent payer plusieurs millions de dollars à leurs rivaux en faillite. Par exemple, savoir que le Canadien de Montréal aide les Coyotes de Phoenix à survivre dans le désert de l’Arizona est pathétique. Après tout, qui paye pour les formations en difficultés? Nous, les partisans qui déboursent le gros prix pour aller au Centre Bell…
Tant et aussi longtemps que Bettman sera le commissaire, la LNH court un grand danger. Les Coyotes sont devenus de petites brebis affamées qui nourrissent l’orgueil du petit Gary. Ce dernier a raté son expansion dans le sud des États-Unis. Il n’avouera jamais sa débâcle.
Même après 300 millions de pertes pour cette équipe déjà enterrée 6 pieds sous terre…
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