Le résumé de la soirée des trophées de la LNH
Comme maintenant chaque année, la soirée de remise des trophées individuels était organisée à Las Vegas. Une soirée où plusieurs joueurs ont été récompensés, mais également l’équipe de Las Vegas, qui repart avec pas moins de 4 trophées après sa saison miraculeuse.
– Hart Trophy , MVP de la saison , Taylor Hall, New Jersey Devils
Cette saison le trophée Hart allait être remis à un joueur surprise. Parmi les finalistes deux joueurs se détachaient en Nathan MacKinnon et Taylor Hall. Les deux premiers choix de repêchages ont réalisé des saisons exceptionnelles , réussissant à porter leur équipe sur leurs épaules respectives. Ni New Jersey ni Colorado ne se voyaient être en série en début de saisons, et c’est uniquement ou tout du moins majoritairement grâce aux performances de leurs deux stars qu’ils y sont parvenus. Au final, c’est Taylor Hall qui a décroché le Hart, avec 93 points cette saison, il a enfin pris son envol. Décrié lors de ses premières années dans la ligue, il a agi comme un joueur d’exception tout au long de l’année devenant la figure de proue d’une jeune équipe de New Jersey amené à faire de belle chose dans les années futures.
– Ted Lindsay Award, Meilleur joueur voté par la NHLPA, et Art Ross Trophy, meilleur pointeur de la saison, Connor McDavid, Oilers d’Edmonton
Le choix des joueurs cette saison s’est à nouveau porté sur Connor McDavid. Le centre a de nouveau éclaboussé de son talent cette saison, réalisant la « maigre » récolte de 108 points. Malheureusement pour lui, l’échec des Oilers pour se qualifier en série, lui coûte un nouveau trophée Hart.
– Trophée Norris, meilleur défenseur de la ligue, Victor Hedman, Lightning de Tampa Bay
Victor Hedman voit ici son exceptionnelle saison être récompensée. Si son équipe a été à un seul match d’une finale de coupe Stanley, Hedman a maintenu un niveau de performance très élevé tout au long de la saison. Il est une des pièces maîtresses de l’organisation et à seulement 27 ans, nul doute qu’il va encore aider son équipe pour une longue période lui qui est sous contrat pour encore 7 ans.
– Trophée Vezina, meilleur gardien de la saison, Pekka Rinne, Prédateurs de Nashville
La saison de Pekka Rinne fut exceptionnelle jusqu’à ce malheureux match 7 opposant son équipe et les Jets de Winnipeg. Avec une défense tout aussi dominante Pekka Rinne a réussi à maintenir des statistiques exceptionnelles devant les poteaux, ce qui lui permet de remporté un trophée qui espérons le va adoucir l’amertume de sa fin de saison.
– Calder Memorial, meilleure recrue de la saison, Mathew Barzal, Islanders de New York
S’il y a bien un élément qui risque de pousser en faveur du fait que John Tavares va rester à New York, c’est bien celui-ci. À sa première saison, Mathew Barzal a affolé les compteurs avec des performances dantesques. Avec 85 points a sa première saison dans la ligue, il réalise la meilleure saison pour une recrue depuis un certain Sidney Crosby et un certain Alex Ovechkin il y a maintenant 14 ans.
– Trophée Selke, meilleur attaquant défensif, Anze Kopitar, Kings de Los Angeles
Si Kopitar n’était pas très loin du trophée Hart, il se consolera avec un nouveau trophée Selke. Il a réalisé une nouvelle saison dominante en tirant son équipe vers le haut dans les deux sens de la patinoire. Avec 92 points cette saison, c’est pas moins de 40 points de mieux que la saison passée et un différentiel de +21. Il mérite cette récompense qui prive Patrice Bergeron d’un nouveau trophée.
– Trophée Lady Bing, joueur le plus fair-play, William Karlsson, Golden Knights de Las Vegas
Et voilà un premier trophée pour l’équipe des Knights. Si l’équipe fut un conte de fées, que dire de la performance de Karlsson? Auteur d’une saison exceptionnelle de 78 points, il a réussi à inscrire pas moins de 43 buts, conduisant même son équipe en finale de la coupe Stanley. Il fut la bougie d’allumage de l’offensive des Knights et a seulement 25 ans, un brillant avenir l’attend dans le désert.
– Trophée Bill Masterton, pour un dévouement sans faille au hockey, Brian Boyle, New Jersey Devils
Que dire si ce n’est chapeau monsieur? Brian Boyle a souffert dès le début de saison d’une grave maladie, un cancer de la moelle osseuse. Mais le joueur de 33 ans à du caractère et il l’a montré en performant à haut niveau, tout en étant une inspiration pour son équipe, qui l’a d’ailleurs envoyé aux week-ends des étoiles. Un trophée amplement mérité pour le courageux joueur de centre.
– Jack Adams Award, meilleur entraîneur de la ligue, Gérard Gallant, Golden Knights de Las Vegas
Rien de surprenant ici tant ce trophée ne semblait souffrir d’aucune contestation. Le coach de Vegas a réussi des miracles cette saison en ne créant une équipe dominante à partir de … rien. Une performance qui va rester dans l’histoire, et qui lui a permis de mettre la main sur son premier trophée Adams.
– Gérant de la saison, George McPhee, Golden Knights de Las Vegas
Qui n’a pas souri au moment des sélections des Knights il y a maintenant tout juste un an. Beaucoup de choix difficilement compréhensibles, mais qui se sont quasiment tous avérés payants. Moi le premier, j’ai douté de son travail, et celui-ci a été exceptionnel. Un trophée amplement mérité pour le meilleur début de franchise de l’histoire de tous les sports.
– King Clancy Memorial, Daniel et Henrik Sedin, Canuck de Vancouver
Ici encore, ce trophée est remis à deux joueurs dont le comportement exemplaire durant l’intégralité de leurs carrières fut un exemple pour tout le monde. Les jumeaux Sedin ont réussi à marquer de leur empreinte l’histoire de la LNH, bien qu’ils n’aient jamais gagné de coupe Stanley, une performance assez incroyable. Ils seront regrettés par beaucoup lors des saisons prochaines.
– Trophée Maurice Richard, meilleur buteur de la saison, ainsi que Conn Smyth, meilleur joueur des séries, Alex Ovechkin, Capitals de Washington
Encore une saison, encore une victoire pour Ovechkin, mais c’est sûrement cette année la plus belle de toutes. En plus du trophée de meilleur buteur et de celui du MVP des séries, il rapporte chez lui la Coupe Stanley pour la première fois, et cela est sûrement le plus important pour lui.
– Trophée Mark Messier, pour le leadership et leader de la communauté, Deryk Engelland, Golden Knights de Las Vegas
Après les évènements tragiques du début de saison à Las Vegas, Deryk Engelland a pris à bras le corps son rôle de capitaine de l’équipe, lui qui est le seul joueur de l’équipe à être « Vegas Born »,soit né à Las Vegas. En une seule saison, les Knights ont réussi à s’intégrer de fort belle manière à la ville, lui redonnant des couleurs après le terrible drame.
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