Le saviez-vous? P.A Parenteau avec plus d’une quinzaine d’équipes, les raisons derrière le choix de numéro de Wayne Gretzky et plus encore…
Dans ce format de chronique, nous aborderons des faits très intéressants sur le hockey qui ne sont pas connus de tous. Nos deux sujets principaux seront la parcours inespéré de P.A Parenteau, les raisons qui entourent le choix de porter le numéro 99 chez Wayne Gretzky et nous conclurons avec des faits surprenants en rafale dans le monde du hockey d’hier et d’aujourd’hui.
Un choix de neuvième ronde qui s’est promené
P.A Parenteau a débuté sa carrière dans la LHJMQ avec les Wildcats de Moncton avant d’être échangé avec les Saguenéens de Chicoutimi pendant la saison de 2000-2001. Après une campagne de 52 points en 73 rencontres, l’athlète natif de Hull se montre patient au repêchage de la LNH et son nom se fait finalement entendre…en neuvième ronde ! Parenteau étant choisi au 264e rang de l’encan de 2001, les Ducks mettent donc la main sur un attaquant qui produit 118 points en 68 rencontres la saison suivant sa sélection. L’attaquant finit son stage junior avec un impressionnant total de 273 points répartis sur quatre saisons, mais aussi partagés avec trois équipes différentes.
Déjà, Parenteau avait une carrière parsemée de déménagement et d’ajustement de système de jeu et son parcours professionnel n’était même pas entamé. Entre 2003 et 2006, l’attaquant québécois n’obtient aucune chance en LNH, se promenant donc entre la LAH et la ECHL. En trois ans, c’est encore quatre maillots différents qu’il porte. En 2006, il se fait octroyer une chance de jouer avec les Blackhawks de Chicago pendant cinq rencontres, où il n’inscrit qu’une maigre passe. Ce n’est qu’après les trois saisons suivantes, où il domine littéralement la LAH, que P.A Parenteau obtient sa première vraie chance en LNH avec les Rangers.
Depuis, il n’a jamais remis les pieds dans la ligue américaine, même s’il s’est retrouvé agent libre à quelques reprises. Lorsqu’il n’avait plus de contrat en poche, il se faisait offrir des essais avec différents clubs, pour signer une entente par la suite. Or, entre 2009 et aujourd’hui, sept équipes différentes ont accueilli Parenteau au sein de leur alignement, alors qu’il vient tout juste d’être échangé aux Prédateurs lors de la période des échanges. Au final, si l’on inclut son parcours dans la LHJMQ, P.A Parenteau a endossé pas moins de 16 maillots différents, dont la moitié sont de la LNH.
Pourquoi pas un autre numéro que le 99 ?
La mini polémique entourant le choix de numéro de Josh Ho-Sang alimente différents médias actuellement. Un débat se tient puisque plusieurs mentionnent qu’il faut avoir du culot de prendre le même numéro que «Le Magnifique», Mario Lemieux. Peut-on vraiment blâmer un joueur qui revêtit le numéro d’une de ses idoles ? Il est vrai que l’individu est connu pour ses excès de comportement sur la glace et il est étiqueté comme un «show-man» avant même d’avoir jouer son premier match dans la LNH. Malgré tout, Ho-Sang se tient debout quant à son choix et se moque du débat impertinent qui se tient actuellement.
So if you think it is a problem that Ho-Sang wants to wear 66 – try to remember WHY he wants to. Stop being an ass.
— Stephen Burtch (@SteveBurtch) 4 mars 2017
Toutefois, cela nous a permis de nous remémorer l’époque où Wayne Gretzky faisait ses premiers pas dans la LNH. «La Merveille» idolâtrait un certain joueur du nom de Gordie Howe et malheureusement, le numéro 9 était déjà pris dans l’équipe (Bill Goldsworthy). Ne souhaitant pas soutirer le numéro d’un vétéran, Gretzky s’est tourné vers le 99 à la suggestion d’un préparateur physique de l’équipe. Un débat se serait-il tenu à l’époque à l’image de celui à propos de Ho-Sang ?
Gretzky idolized Gordie Howe growing up, wore 9 all through minor hockey. Wanted 9 when he made the pros. But a teammate had the number.
— Stephen Burtch (@SteveBurtch) 4 mars 2017
Since he couldn’t have 9, he took 99 at the suggestion of a team trainer. « humility » and « respect » are indicated by honouring greats/idols
— Stephen Burtch (@SteveBurtch) 4 mars 2017
EN RAFALE
– Pavel Zacha, des Devils du New Jersey, possède une drôle de marque dans la LNH. En effet, il est le joueur comptabilisant le plus de points en une saison lorsque son total de partie est à 1. La catégorie des «one game wonder» est donc menée par Zacha puisqu’en 2015-2016, le Tchèque n’a joué qu’une seule partie dans la saison, récoltant deux mentions d’assistance au passage.
– Le meilleur joueur étant repêché le plus bas dans l’histoire de la LNH en plus d’y avoir disputé au moins un match en carrière n’est nul autre que Brian Elliott. Sélectionné au 291e rang en 2003, le gardien des Flames en est à 336 matchs joués en carrière. Un autre joueur évoluant actuellement dans la LNH a été sélectionné à ce même rang en 2002 et il s’agit de Jonathan Ericsson. C’est un exploit en soi puisque dans toute l’histoire de la LNH, le plus bas rang possible dans tous les repêchages est le 293e. Or, aucun joueur sélectionné au 293e ni au 292e rang n’a disputé de matchs dans la LNH.
– Le repêchage d’expansion de 2017 fera place à l’entrée en scène des Golden Knights de Las Vegas. Quels sont les meilleurs joueurs sélectionnés lors de ces repêchages depuis 1991 ?
Mathieu Schneider (Columbus en 2000): 368 points après sa sélection au repêchage d’expansion. Soumis par les Rangers de New York.
Steve Staios (Atlanta en 1999): 194 points après sa sélection au repêchage d’expansion. Soumis par les Canucks de Vancouver.
Andrew Brunette (Nashville en 1998): 693 points après sa sélection au repêchage d’expansion. Soumis par les Capitals de Washington.
Scott Mellanby (Floride en 1993): 561 points après sa sélection au repêchage d’expansion. Soumis par les Oilers d’Edmonton.
Brian Bradley (Tampa Bay en 1992): 300 points après sa sélection au repêchage d’expansion. Soumis par les Maple Leafs de Toronto.
Jeff Hackett (San Jose en 1991): 457 parties jouées après sa sélection au repêchage d’expansion. Soumis par les Islanders de New York.
– Toujours concernant les repêchages d’expansion, vous serez peut-être surpris d’apprendre qu’en 1991, la nouvelle franchise des North Stars du Minnesota, à leur dernier choix de ce repêchage d’expansion, a jeté son dévolu sur le légendaire Guy Lafleur. Toutefois, celui-ci venait tout juste de conclure ce qui s’avérait être la dernière saison de sa carrière, et ce, dans l’uniforme des Nordiques. C’est donc pour cette raison qu’il n’aura jamais endossé le gilet vert des North Stars.
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