Négociations 2012-2013 : «Make whole», «decertification» et annulation de parties

Bob McKenzie rapporte qu\’aujourd\’hui, la ligue nationale de hockey pourrait procéder à l\’annonce de l\’annulation de deux autres semaines d\’activités incluant la tenue du match des étoiles. Jusqu\’à maintenant, la ligue a annulé 326 rencontres depuis le début du conflit.

Le «make-whole» au coeur du litige pour les joueurs. Les propriétaires ont proposé de donner aux joueurs 211 $ M mais les joueurs souhaitent obtenir 393 $ M. Une différence de 182 $ M sépare les deux partis. Les joueurs jouent gros sur ce point note McKenzie puisque si le conflit perdure, il est fort à parier que la ligue nationale de hockey pourrait retirer son offre de 211 $ M au cours des prochaines semaines. L\’analyste note la LNH a mise une date butoir concernant l\’offre faite sur le make whole et que cette date est sur le point d\’expirer.

La «decertification» est maintenant un terme qui est d\’actualité dans le conflit. Cette option serait la prochaine avenue que pourrait emprunter l\’union des joueurs. Pour agir dans ce sens au point de vu légal, l\’union des joueurs doit faire circuler une pétition qui doit être signé par le tiers de ses membres. Par la suite, une assemblée générale peut avoir lieu à ce sujet et si plus de 50 % des membres vote pour cette option, l\’association des joueurs serait dissoute. Ainsi, les joueurs seraient laissés à eux-mêmes et ne seraient plus représentés par une association. Si les joueurs agissent dans ce sens et que cette option est adoptée, le chaos pourrait prendre d\’assaut la LNH. Puisqu’en gros, le lock-out serait considéré comme illégal, le repêchage ne pourrait pas avoir lieu, le cap salarial n\’existerait plus et plus aucun règlement ne serait pris en compte. Bref, tous les clauses et sujets discutés, adoptés et mis en place par la l\’union des joueurs ne seraient plus valide.

Cependant, même si cette option est envisageable, McKenzie croit plutôt que les joueurs et leur représentant, Donald Fehr, utiliseront la «decertification» seulement comme moyen stratégique dans les prochains jours.