On en demande plus du côté de ces attaquants…
La LNH affiche un taux de buts comptés plus élevé que l’an dernier jusqu’ici et le nombre de joueurs avec une moyenne supérieur à un point par match monte également en flèche. Ceci dit, ce phénomène ne semble pas avoir atteint tous les joueurs en qui les organisations placent leur confiance. On dénombre une douzaine de joueurs qui devraient logiquement en donner plus au niveau offensif jusqu’ici. Chez certains d’entre eux, le rendement plus faible qu’à l’habitude parait moins en raison des bonnes performances de leur équipe respective. Toutefois, d’autres joueurs devront se réveiller rapidement s’ils veulent que leur club se positionne bien pour les séries.
Sam Reinhart (Buffalo)
L’an dernier: 6 points en 15 parties
Cette année: 5 points en 15 parties
Le jeune joueur des Sabres tarde à se mettre en marche encore une fois cette semaine, ce qui n’est logiquement pas bon signe au niveau de sa progression. Vivant un peu le même complexe qu’Alex Galchenyuk à Montréal, Reinhart est utilisé tant sur l’aile que comme troisième centre. On tente de le mettre en position de force, mais le jeune homme ne semble pas éclore comme on le souhaite. Pendant ce temps, l’offensive des Sabres n’est alimentée que par Jack Eichel et Evander Kane. L’équipe de Phil Housley aura besoin d’une éclosion de Reinhart très rapidement, faute de quoi il pourrait déménager pendant la saison.
Patrik Laine (Winnipeg)
L’an dernier: 15 points en 14 parties
Cette année: 9 points en 14 parties
Légère baisse pour le jeune finlandais qui attaque la saison du «sophomore jinx», mieux connu en français comme étant la guigne de la deuxième saison. Les Jets ont connu un lent début de saison offensivement et la situation semble revenir à la normale avec Mark Scheifele comme général ultime. Il faut s’attendre à voir la production de Laine augmenter, mais pour le moment, il est évident que Paul Maurice s’attend à plus de son jeune joueur.
Max Pacioretty (Montréal)
L’an dernier: 12 points en 15 parties
Cette année: 9 points en 15 parties
Alors qu’on s’attendait à ce que le duo Drouin-Pacioretty crée des flammèches, c’est plutôt en compagnie d’Andrew Shaw qu’a commencé à produire le capitaine des Canadiens. Néanmoins, son début de saison très lent a eu des répercussions sur le rendement de l’équipe, qui ne compte actuellement que sur Gallagher en terme de marqueur constant. Depuis quelques matchs, on voit toutefois des lueurs d’espoir dans le jeu de Pacioretty, mais clairement qu’il doit relever son jeu d’un cran. Avec Jonathan Drouin actuellement sur la touche (on ne sait toujours pas pour combien de temps), le moment est venu pour Pacioretty d’affirmer sa place en tant que compteur de 35-40 buts.
Ryan Johansen (Nashville)
L’an dernier: 8 points en 15 parties
Cette année: 7 points en 15 parties
Encore une fois, Ryan Johansen tarde à se mettre en marche. Heureusement que Filip Forsberg et Victor Arvidsson ont pris le contrôle de l’offensive. Malgré tout, Johansen devra mettre les bouchées doubles en plus d’avoir à gérer l’arrivée de Kyle Turris dans les rangs. Celui-ci pourrait largement prendre la place de Johansen comme premier centre si l’attaquant ne se met pas en marche. Une fois les Fêtes passées l’an dernier, Johansen dominait chez les Preds. Il faut donc prôner la patience dans son cas et lorsqu’il débloquera, l’offensive à Nashville risque d’être l’une des meilleures versions que l’on n’a jamais assisté à Smashville.
Jason Spezza (Dallas)
L’an dernier: 8 points en 15 parties
Cette année: 5 points en 15 parties
L’offensive des Stars ne passe que par une seule unité actuellement et c’est celle composée de Radulov, Benn et Seguin. Ken Hitchcock devra faire le nécessaire pour amener les autres trios à produire offensivement et l’apport de Jason Spezza devient crucial en ce sens. On croyait bien que les Stars étaient l’équipe qui s’était le plus améliorée cet été. Ils ne jouent malheureusement pas d’une façon à entériner ces dires et le rendement de Spezza, qui est normalement considéré comme le 4e meilleur attaquant de l’équipe, déçoit grandement jusqu’ici.
Eric Staal (Minnesota)
L’an dernier: 10 points en 13 parties
Cette année: 9 points en 13 parties
Le Wild éprouve des difficultés majeures en offensive et malgré le retour au jeu de Mikael Granlund, rien ne démarre. Eric Staal, en bon vétéran, se doit d’élever son jeu d’un cran. On parle d’une équipe avec une belle profondeur et un bon gardien en Devan Dubnyk. Il n’y a donc aucune raison de voir le Wild demeurer dans les bas fonds de l’Ouest pour longtemps. Staal devra donc prendre en charge l’offensive du Wild comme il l’a si bien fait l’an dernier. Son rendement n’étant pas si différent de l’an dernier, ce sont plutôt les joueurs autour de lui qui produit franchement moins. D’où l’importance d’en donner plus du côté de Staal. < Cam Atkinson et Alexander Wennberg (Columbus)
Atkinson
L’an dernier: 12 points en 12 parties
Cette année: 5 points en 12 parties
Wennberg
L’an dernier: 17 points en 16 parties
Cette année: 9 points en 16 parties
Les attentes étaient très élevées envers ces deux joueurs des Blue Jackets en raison de l’arrivée d’Artemi Panarin au sein de l’équipe. Celui-ci fait de l’excellent boulot, mais quant aux deux autres… Leur production offensive a largement chuté comparativement à pareille date l’an dernier alors que les deux attaquants sont complètement dans des situations différentes. En effet, Cam Atkinson doit sortir le grand jeu puisque son contrat se termine à la fin de la campagne. Du côté de Wennberg, il vient de parapher une lucrative prolongation de contrat et doit prouver qu’il vaut son prix. Dans les deux cas, jusqu’ici, les deux joueurs ne prouvent pas grand-chose, au grand dam de John Tortorella. Si Columbus veut rivaliser dans leur division hautement relevée, l’apport de Wennberg et d’Atkinson doit être nettement supérieur.
Joe Pavelski et Brent Burns (San Jose)
Pavelski
L’an dernier: 13 points en 13 parties
Cette année: 7 points en 13 parties
Brent Burns
L’an dernier: 12 points en 13 parties
Cette année: 7 points en 13 parties
Une autre paire de joueurs qui devra se relever d’ici peu. En général, l’offensive des Sharks connait des ratés en début de saison jusqu’ici, mais on commence à s’inquiéter du rendement de ces deux joueurs. Brent Burns n’a toujours pas de but, lui qui a mené cette colonne de façon magistrale l’an dernier chez les défenseurs. La combinaison Pavelski-Thornton tarde également à se mettre en marche et c’est présentement Logan Couture qui sonne la charge en solitaire. Les deux joueurs vont rebondir, sans l’ombre d’un doute. On commence juste à avoir hâte…beaucoup.
Derek Stepan (Arizona)
L’an dernier: 11 points en 17 parties
Cette année: 7 points en 17 parties
En ajoutant Derek Stepan à l’alignement cet été, on croyait bien qu’il serait en mesure d’encadrer la jeune équipe que sont les Coyotes. Toutefois, il semblerait que ce soit Clayton Keller qui encadre tout le monde dans ce club. Est-ce normal que Stepan présente une séquence de huit matchs sans point alors que son compagnon de trio, le jeune Keller, affiche sept points lors de cette disette ? Clairement, Stepan devra se ressaisir alors que son club se dirige encore une fois vers le néant. On ne peut en vouloir à des joueurs comme Max Domi ou Anthony Duclair, qui affichent tous deux une production normale jusqu’à maintenant. Ce sera à Stepan de monter son jeu. Après tout, voilà sa chance de produire comme il en est capable, car jamais il n’a joué avec un joueur aussi talentueux que Keller à ses côtés.
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