Souvenirs de repêchage | Retour sur le repêchage de 2016

Avec le repêchage qui arrive à grands pas, j’ai décidé de me replonger dans des souvenirs et de commencer une nouvelle série d’articles. Au cours des prochaines semaines, je présenterai un total de cinq articles qui revisiteront les encans de 2013 à 2017. Je vais analyser les cuvées, les choix de chaque équipe et me prêter à l’exercice de refaire la première ronde des années plus tard, dans ce qu’on appelle un Re draft.

Aujourd’hui, l’encan de 2016.

Pour en savoir davantage sur les espoirs qui seront sélectionnés cette année à Montréal, visitez la section TSLH Espoirs du site.

Pour voir mes textes sur les repêchages de 2013-2015:

2013:

2014:

2015:

SURVOL

Sur 211 patineurs qui ont trouvé preneur cette année-là, 106 ont disputé au moins une partie dans la Ligue nationale de hockey. Cinquante-huit y jouent encore à ce jour.

De ce nombre, 37 sont des attaquants, 19 des défenseurs et deux évoluent à la position de gardien de but. Trois joueurs du top-11 ne sont plus des réguliers dans le circuit Bettman. Parmi eux, il y a les 5e, 8e et 11e choix au total.

LES DIX PREMIERS CHOIX

Décrit comme le patineur le plus flamboyant de sa cuvée, Auston Matthews ne cesse de gravir les échelons depuis sa sélection au tout premier rang en 2016. D’un premier match de quatre buts à une saison de 60 filets en 73 matchs, Matthews est encore plus dominant que ce que l’on espérait à Toronto.

Un autre nom faisait jaser à l’époque et c’était celui de Patrik Laine. Sa touche de marqueur le classait même devant Matthews, au premier échelon, selon certains recruteurs. Laine a finalement abouti à Winnipeg avant d’être échangé à Columbus contre le joueur qui a été repêché tout juste derrière lui, près de cinq ans auparavant. Âgé de 24 ans, Laine compte quatre campagnes de plus de 25 buts derrière la cravate. La dernière étant la saison passée, même s’il a raté 26 rencontres en raison de blessures.

De nombreuses blessures majeures au dos et au genou sont rapidement venues nuire à la carrière de Olli Juolevi. Celles-ci ont d’ailleurs joué un grand rôle dans sa quête pour un poste de régulier dans la LNH. Depuis la saison 2020-2021, le défenseur finlandais n’a joué que 41 parties, et ce, au sein de trois organisations différentes.

Les habiletés offensives d’Alexander Nylander n’ont jamais su se transposer au niveau supérieur. Auteur d’une campagne de 75 points en 57 matchs dans la Ligue de l’Ontario lors de son année de repêchage, sa meilleure en carrière dans la LNH fût en 2019-2020 avec les Blackhawks de Chicago. Il avait amassé 10 buts et 16 mentions d’aide en 65 rencontres. Maintenant membre de l’organisation des Penguins de Pittsburgh, il n’a pas rejoué une partie dans la Ligue nationale de hockey depuis.

UN REPÊCHAGE DE DÉFENSEURS

Le repêchage de 2016 fût synonyme d’un bel encan pour les défenseurs. Avec du recul, dix quarts-arrière pouvant évoluer sur un top-4 ont été sélectionnés entre le premier rang et le début de la troisième ronde. Puis, cela n’inclût pourtant pas le premier qui a entendu son nom.

Jake Bean aura pris un certain temps avant de trouver sa chaise, mais il a connu une belle éclosion au cours de la dernière campagne avec 25 points en 67 rencontres. Au 14e rang, les Bruins de Boston jetaient leur dévolu sur un jeune défenseur de l’Université de Boston. Charlie McAvoy a fait le saut dans la LNH deux ans après sa sélection et il s’est vite installé comme un pilier à la ligne bleue des Bruins. Deux rangs plus tard, Jakob Chychrun était le choix des Coyotes de l’Arizona au 16e échelon. Chychrun a connu une saison 2020-2021 étincelante et devrait briller sous d’autres cieux dès octobre prochain.

LES JOUEURS RÉGULIERS

Le tableau ci-dessous vous présente le rendement des 30 équipes lors du repêchage de 2016, selon le nombre de joueurs qui ont joué dans la LNH en 2021-2022. Le développement d’un jeune athlète est influencé selon plusieurs facteurs, comme les blessures , l’encadrement et plus encore… Cet exercice ne veut pas nécessairement dire beaucoup, toutefois il demeure intéressant.

La meilleure récolte va au Lightning de Tampa Bay. Ils ont déniché quatre joueurs réguliers, mais un seul est toujours avec l’équipe (Ross Colton). Howden aura permis au Lightning de mettre la main sur Ryan McDonagh et J.T Miller, dans une transaction monstre survenue lors de la date limite de 2018. Tandis que Katchouk et Raddysh ont pris la route de Chicago, dans l’échange qui a amené un autre choix du repêchage de 2016 à Tampa, soit Brandon Hagel.

Les Flames de Calgary ont aussi frappé fort lors de l’encan de 2016 avec Matthew Tkachuk au sixième rang en plus de Dillon Dube en fin de deuxième ronde et d’Adam Fox dix rangs plus tard. Fox n’aura finalement jamais enfilé les couleurs des Flames, mais il s’est tout de même développé dans la Grosse Pomme comme l’un des défenseurs les plus talentueux de sa génération. Dube vient de connaître sa meilleure récolte en carrière, avec 18 buts pour 32 points en 79 parties.

Avec deux sélections tardives, les Blues de St-Louis ont eu la main heureuse. Tage Thompson a été l’élément principal de la transaction envoyant Ryan O’Reilly à St-Louis et il vient d’éclore à Buffalo, avec une saison de 38 buts et 30 mentions d’aide. Lors de la dernière saison, Kyrou a quant à lui maintenu une moyenne d’un point par match afin de terminer quatrième compteur des siens.

Edmonton, Ottawa, Colorado, Phidadelphie, Chicago, Los Angeles, Islanders NY, Pittsburgh: 1

Rangers NY, Washington, Dallas, Vancouver: 0

À VOS MÉNINGES

Lorsque vous allez analyser mon propre re draft, vous allez remarquer que le top-2 reste inchangé. Cependant, par la suite, il y a beaucoup de mouvements. C’est une question de préférence et d’opinion personnelle, alors n’hésitez surtout pas à vous prêter au jeu.