Top 10 des joueurs qui pourraient voir leur contrat être racheté lors de la période estivale
On s’attend à tout qu’un branle-bas de combat cet été avec la venue d’un repêchage d’expansion. Certains clubs tenteront de refiler des salaires aux Golden Knights, mais si ceux-ci n’attrapent point l’appât, ces clubs seront aux prises avec un sérieux problème d’espace salarial à l’été. Pendant la saison régulière, beaucoup de joueurs à gros salaire ont déçu leur organisation.
Si certains peuvent dormir tranquilles, d’autres pourraient bien voir leur contrat être racheté dès cet été, une situation rarement évidente pour un joueur qui désire s’aligner avec un club de la LNH. Malheureusement, en raison des performances et en analysant le tout avec leur salaire respectif, ces joueurs n’affichent plus aucune valeur sur le marché des échanges pour la plupart. Voici un aperçu de quelques joueurs qui pourraient être rachetés en juin.
10- Loui Eriksson, Vancouver
L’attaquant a grandement déçu à son arrivée chez les Canucks après avoir connu ce que l’on qualifierait de «breakout season» l’année dernière avec les Bruins. Jim Benning croyait bien réaliser un grand coup en octroyant un faramineux contrat de six ans, rapportant un total de 36 M$ (6 M$ par année) à l’attaquant suédois. Celui-ci devait compléter la «Swedish Line» avec les frères Sedin, mais ce fut un fiasco complet. Maintenant que Vancouver est au coeur de son processus de reconstruction, la mèche sera-t-elle courte envers Eriksson ? Évidemment, Benning ne risque pas de lancer la serviette après une seule saison, ce serait d’avouer son échec. Cependant, tout est possible…
9- Carl Soderberg, Colorado
Le troisième centre de l’Avalanche a bel et bien prouvé qu’il ne pourrait endosser une plus grosse tâche au sein d’une équipe. Pourtant, son salaire de 4,75 M$ en fait l’un des troisièmes centres les plus chèrement payés à travers le circuit actuellement. Après une première saison fulgurante avec l’Avalanche, totalisant 51 points en 82 matchs, sa production a drastiquement chuté cette année pour atteindre un faible total de 14 points en 80 matchs. Sakic lancera-t-il la serviette auprès de son joueur de 31 ans ? L’avenir semble se diriger vers une reconstruction également au Colorado et l’organisation ne peut se permettre de traîner un boulet de 4,75 M$ qui produit une quinzaine de points en une saison.
8- Marian Gaborik, Los Angeles
Il semblerait que ce soit la mode printanière que de parler du rachat de contrat de Marian Gaborik. Le joueur le plus blessé depuis des décennies fait encore honneur à sa réputation, lui qui est de nouveau sur la touche. Malgré sa présence assurée au camp à l’automne, la patience du nouveau dirigeant des Kings, Rob Blake, pourrait être moins large que celle de son prédécesseur. L’offensive est le nerf de la guerre pour Blake alors que les Kings luttent chaque soir pour inscrire des buts. Gaborik étant renommé pour sa capacité (ou son ancienne capacité) à remplir le filet, son salaire valide jusqu’en 2021 établi à 4,87 M$ par saison devient un lourd fardeau pour un club qui souhaiterait bien acquérir les services d’un attaquant pour appuyer Carter et Kopitar.
7- Antti Niemi, Dallas
Avec la venue récente de Ben Bishop à Dallas, il est certain qu’un des deux gardiens (si ce n’est pas les deux) quittera l’organisation. Repêchage d’expansion, transaction…? Rien n’est établi pour le moment. Or, le scénario de voir Dallas être pris avec leurs deux gardiens demeurent possibles et dans ce cas, Niemi pourrait bien voir son contrat être racheté. Comme il termine à la conclusion de la prochaine saison, l’impact de ce rachat ne sera point important à long terme. À 4,5 M$ la saison prochaine, c’est cher payé pour un auxiliaire qui, depuis plusieurs saisons, prouve qu’il ne peut livrer de solides performances de façon constante.
6- Kari Lehtonen, Dallas
Si ce n’est pas Niemi, ce sera Lehtonen…! D’autant plus que le gardien finlandais gagnera quant à lui 5,9 M$ la saison prochaine, aucun club ne se risquera avec un tel gardien coûteux. Reste à savoir maintenant lequel (encore une fois, si ce n’est pas les deux !) sera racheté par le club.
5- Christopher Tanev, Vancouver
Le défenseur de 27 ans touche un salaire de 4,45 M$ jusqu’en 2020 et ses performances sont bien loin d’être proportionnelles à sa paye. Blessé de plus en plus depuis quelques saisons, son rendement offensif et défensif ne lui permettra pas de s’établir de façon permanente au sein de la reconstruction des Canucks. Qui plus est, l’organisation voudra faire de la place à Olli Juolevi et à Jordan Subban très bientôt en plus des belles surprises au niveau des rendements de Troy Stecher et de Ben Hutton cette année. Dans cette brigade défensive rajeunissante, Chris Tanev risque de ne plus trouver sa place dans le troupeau.
4- Nikolai Kulemin, New York Isl.
Que cela se tienne pour dit: Kulemin ne comptera probablement jamais 60 points dans une saison. Avec une seule saison de 50 points, dont 24 buts, le Russe se maintient dans une moyenne avoisinant 25 points. Il entame la dernière année de son contrat au prix de 4,187 M$ et il n’est tout à fait pas normal de toucher un tel salaire en n’inscrivant que 25 points par saison. Tous les joueurs sont déjà sous contrat pour l’an prochain, mis à part Calvin de Haan, qui risque de signer pour être ensuite sélectionné par Las Vegas. Kulemin continuera tout de même à ne pas nuire à la masse salariale. Toutefois, si Snow veut offrir une équipe solide à ses partisans, il n’a aucune marge de manoeuvre pour être actif sur le marché. C’est là qu’un rachat pourrait être pertinent afin de libérer quelques millions pour signer un bon attaquant.
3- Ryan Callahan, Tampa Bay
L’attaquant du Lightning a été limité à 18 matchs cette saison en raison de complications au niveau de son opération à la hanche. Malgré tout, Callahan n’est plus le compteur de 50 points par année, soumis à un rôle d’énergie sur le troisième trio. Certes, il excelle dans cette facette du jeu, mais son salaire de 5,8 M$ n’est plus du tout proportionnel au rendement qu’il peut offrir. Qui plus est, la renégociation des contrats de Drouin, Palat, Johnson et de Sustr risque de limiter Yzerman dans ses options. Libérer quelques millions en rachetant Callahan pourrait bien régler quelques soucis salariaux à très court terme.
2- Paul Martin, San Jose
Le vétéran défenseur a reçu son lot de critiques cette saison et avec l’ascension de plusieurs jeunes défenseurs tels que Mirco Mueller et Dylan DeMelo, le poste de Martin est sur un siège éjecteur présentement. On a beaucoup apprécié le travail de David Schlemko et de Brandon Dillon l’an dernier, reléguant Martin à un rôle plutôt effacé, voire même oublié. À 4,85 M$ par saison, Doug Wilson aura besoin assurément de quelques-uns de ces millions afin de signer Thornton et/ou Marleau. Si l’on anticipe également le portrait salarial à long terme, Paul Martin est payé jusqu’à la fin de la saison 2019. Or, l’année précédant cette échéance, soit la saison prochaine, Marc-Édouard Vlasic et Martin Jones voient tous deux leur contrat être expiré. Martin risque donc d’écoper de tous ces scénarios, d’autant plus qu’à 36 ans, il se fait royalement pousser par de bons jeunes arrières.
1- Matt Beleskey, Boston
L’attaquant s’est amené à Boston après une excellente saison à Anaheim. Malheureusement, Beleskey ne fait que décevoir depuis son arrivée à «Beantown» et après deux saisons de misère, il se pourrait très bien que l’organisation lance la serviette dans son cas. De prime à bord, son salaire se voulait être raisonnable au prix de 3,8 M$ jusqu’en 2020. Or, après une légère baisse de production à son arrivée en 2015, l’attaquant a incroyablement déçu cette saison avec huit points en 45 matchs. Il ne s’agit plus là d’une aubaine, mais bien d’un réel flop. Question de faire de la place aux jeunes Vatrano, Acciari, Heinen et de la récente acquisition, Jakob Forsbacka-Karlsson, il se pourrait fort bien que Beleskey doive se trouver un nouvel emploi dès la prochaine saison.
Au final…
Évidemment, on ne s’attend pas à voir une dizaine de rachats de contrat à l’été. D’autres noms auraient pu y figurer comme Jimmy Hayes ou Jori Lethera. Au niveau d’Hayes, son contrat (2,70M$) est un fardeau, certes, mais en rien comparé à ces joueurs dont le salaire frôle celui d’un joueur de premier trio, tout en offrant un rendement de joueur de troisième. Quant à Lethera, sa valeur marchande demeure présente malgré la baisse de production qu’il affiche en dépit d’être jumelé régulièrement avec Tarasenko. Racheter un joueur en plein coeur de son contrat de transition ne ferait pas de sens non plus. Et vous, qui croyez-vous qui sera racheté à l’été ?
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