Top 5 des pires gardiens substituts de la LNH cette saison
Lorsqu’on fait un top 5 des meilleurs dans une catégorie, la logique veut qu’on regarde également les pires de cette même catégorie et c’est pourquoi nous nous pencherons sur le top 5 des pires gardiens #2 de la saison 2016-17 dans la LNH. Si le travail de gardien #2 est difficile à gérer et surtout à accepter, ça l’est d’autant plus quand tu ne fais pas le travail.
1. Michal Neuvirth (PHI)
Les Flyers ont un problème devant le filet depuis des décennies. Ils n’ont pas su trouver le gardien d’impact depuis l’ère de Ron Hextall lorsqu’il jouait encore. Ils ont déniché un certain Sergei Bobrovsky provenant de la KHL en 2010, mais après 2 saisons, il fut littéralement mis à la porte contre 3 choix au repêchage, mais depuis 5 saisons, ils font confiance à Steve Mason comme #1. Pour venir le seconder, ils ont fait appel à Michal Neuvirth qui a dû se promener entre Washington, Hersey (AHL), Buffalo et New York Islanders en l’espace de 2 ans, donc les attentes n’étaient pas énormes envers le gardien tchèque.
L’an dernier, il a connu une bonne saison et à un point tel qu’on se demandait qui était le réel gardien #1 des Flyers entre lui et Mason, mais cette année, c’est tout le contraire qui se passe. Bien que Mason maintienne une moyenne de 2.80 et pourcentage d’efficacité 0.903%, Michal Neuvirth trouve le moyen d’être encore pire avec une moyenne ronflante de 3.35 et un pourcentage de 0.867%. Si la moyenne de Mason est digne d’un gardien #2 mauvais dans la LNH, celle de Neuvirth représenterait un gardien de calibre AHL, mais on ne peut pas lui mettre toute la faute sur ses épaules, car il a été blessé cette année et la défensive des Flyers est de loin moins bonne que l’an dernier. Néanmoins, la troupe de Dave Haxstoll se maintient dans le portrait des séries à la toute dernière place y donnant accès et si les 2 gardiens parviennent à reprendre un peu de leur lustre, ils pourraient se qualifier pour le tournoi printanier pour une 2e saison de suite.
[STATS]4626[/STATS]
2. Louis Domingue (ARZ)
L’ancien des Remparts de Québec a débuté sa carrière il y a 2 ans et tous s’entendent pour dire que jouer pour les Coyotes, c’est difficile. Le gardien #1 établi est Mike Smith et le géant de 34 ans a commencé à ralentir depuis quelques saisons et Domingue, malgré une équipe peu profonde à toutes les positions, tente de se débrouiller du mieux qu’il peut, mais ça semble être difficile pour lui.
L’an dernier, il a connu une campagne intéressante sur le plan des statistiques personnelles avec une moyenne de 2.75 et un pourcentage d’efficacité de 0.912%, mais cette saison, à l’image de l’équipe, c’est beaucoup plus difficile avec une moyenne de 3.24 et un pourcentage d’efficacité de 0.899% en 18 matchs. Le gardien de 24 ans aurait peut-être avantage à changer d’adresse sous peu afin de voir ce qu’il peut faire avec une bonne équipe, car pour l’instant, la saison est très difficile pour lui.
[STATS]5518[/STATS]
3. Darcy Kuemper (MIN)
Le travail de Kuemper n’est pas facile au niveau mental et pourquoi? Il doit jouer les seconds violons derrière le meilleur gardien de la LNH cette saison en Devan Dubnyk. Ce dernier est tout simplement phénoménal et c’est pourquoi Bruce Boudreau l’a déjà utilisé 31 fois cette saison et Kuemper a donc récolté les restes, ce qui se résume à 8 matchs seulement.
Dans l’ensemble, Kuemper fait bien comme gardien #2 avec le Wild, mais cette saison, c’est beaucoup plus difficile pour le gardien de 26 ans. Il cumule une fiche de 4 victoires lors de ses 8 départs, mais affiche une moyenne de 3.21 et un pourcentage d’efficacité de 0.902%. Ceux qui ont tendance à dénigrer le jeu de Dubnyk en affirmant que c’est grâce à la défensive si ce dernier est bon, il s’agit de la même défensive que lorsque Kuemper joue, mais pourtant, ses statistiques sont loin d’être reluisantes. Il fut jadis le gardien d’avenir de la formation, mais avec un Dubnyk en pleine possession de ses moyens et des performances en dents de scie depuis le début de sa carrière, Darcy Kuemper devra probablement jouer les gardiens #2 pour longtemps.
[STATS]5168[/STATS]
2. Michael Hutchinson (WPG)
Kevin Cheveldayoff a pris une décision surprenante en envoyant Ondrej Pavelec dans les mineurs au début de la saison et en faisant confiance au duo formé de Connor Hellebuyck et Michael Hutchinson. Si le jeune Hellebuyck représente l’avenir devant le filet, Hutchinson n’est plus l’ombre du gardien qu’il a été en 2014-15 alors qu’il avait maintenu une bonne moyenne de 2.39.
Cette année, Paul Maurice doit jouer à la chaise musicale avec ses gardiens, mais Hellebuyck sort un peu plus du lot et c’est Hutchinson qui est relégué comme second gardien et avec raison, car il présente une moyenne de 3.18 et un pourcentage d’efficacité de 0.894%. Les Jets connaissent toutes sortes de difficultés cette saison et c’est en partie à cause des gardiens de but qui ne font pas le travail et peut-être qu’il serait temps de penser à ramener Pavelec des mineurs.
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1. Jonathan Bernier (ANA)
Depuis son départ de Los Angeles, le gardien québécois ne l’a pas eu facile avec les Leafs de Toronto. Les Ducks ont donc décidé de se départir de Frederik Andersen en l’envoyant à Toronto pour acquérir Bernier par la suite afin de bien seconder le jeune John Gibson. Ce dernier a connu une excellente saison l’an dernier, mais cette année, c’est un peu plus difficile et c’est pourquoi un gardien d’expérience comme Bernier devient utile pour la formation californienne.
Bernier était vue comme un #1 en devenir dans la LNH lorsqu’il fut sélectionné au 11e rang au total en 2006, mais bien qu’il ait eu sa chance, ça ne semble pas fonctionner. La constance est la lacune première dans son jeu et ça se reflète également chez les Ducks, car malgré une fiche positive de 6-3-1, il présente une moyenne de 3.09 et un pourcentage d’efficacité de 0.897%. C’est nettement insuffisant pour un gardien de la LNH et qui gagne 4.150 millions, qui plus est. Randy Carlyle n’est donc plus obligé de l’utiliser comme ce fut le cas lorsqu’il entraînait les Leafs et Bernier devrait peut-être revoir sa préparation lorsqu’il est utilisé, car plus il connaîtra du succès, plus Carlyle n’aura pas peur de l’utiliser.
Bernier est l’exemple parfait du gardien qui joue comme un #2, mais qui aspire encore à devenir un #1 dans cette ligue malgré ses 28 ans. Si Devan Dubnyk est parvenu à le faire, tout est encore possible pour le gardien québécois, mais il devra démontrer plus de constance, car non seulement les Ducks ne l’utiliseront pas, mais ils risquent également de le laisser aller le 1er juillet prochain.
[STATS]4271[/STATS]
Il faut les mentionner
Brian Elliott (CGY): 2.95 de moyenne et 0.889% d’efficacité (relégué en second plan)
Jeff Zatkoff (LAK): 2.93 de moyenne et 0.886% d’efficacité
Jonas Gustavsson (EDM): 3.10 de moyenne et 0.878% d’efficacité (relégué dans la AHL)
Eddie Lack (CAR): 3.79 de moyenne et 0.856% d’efficacité
Jaroslav Halak (NYI): 3.23 de moyenne et 0.904% d’efficacité (relégué dans la AHL)
Un bon duo, c’est gagnant
La clé du succès dans la LNH, c’est d’avoir de la profondeur tant au niveau offensif, défensif et maintenant c’est aussi important d’en avoir devant le filet. L’époque où les gardiens obtenaient plus de 70 départs est révolue. Dans une ère de plafond salarial, l’apport d’un gardien est de plus en plus fondamental, car les matchs se gagnent en étant plus serrés que jamais.
C’est pourquoi des équipes comme les Penguins et le Lightning ont tout avantage à disputer la saison avec 2 gardiens #1, et ce, malgré les mécontentements qui surviennent du côté de Marc-André Fleury et Ben Bishop.
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