Tout déménager au Canada devient une option plus qu’intéressante
Bien que cela pourrait bien ne pas faire plaisir au grand manitou de la LNH en Gary Bettman, ce scénario devient de plus en plus une réalité de jour en jour. Avec l’éclosion d’une deuxième vague dans plusieurs états, on a déjà fermé des centres d’entraînement et la formation la plus impactée par cela est Tampa Bay. Présentement, trois joueurs et deux membres du personnel ont été testés positifs à la COVID-19 et du côté de l’Arizona, le constat est le même avec notamment Auston Matthews d’infecté dans sa ville natale. Une semaine après le début des entraînements d’équipe, on fait face au premier défi de cas dans la LNH.
Selon Allan Walsh, agent de joueur dans la LNH, la LNH et la NHLPA regardent présentement l’option d’avoir les deux villes bulles (hub city) au Canada, où la COVID-19 frappe moins sévèrement. On sait que déjà, Toronto était pressentie pour accueillir les matchs de l’Est alors que Vegas devait possiblement accueillir les matchs de l’Ouest. À plusieurs reprises, la ville de Pittsburgh a émergé comme deuxième ville après Vegas, mais le Canada ne sera visiblement pas en reste. D’ailleurs, le gouvernement canadien a donné son accord pour fournir une ville à la LNH si les provinces le veulent bien. Si le Canada accueille la totalité des matchs, on parle de retombées économiques grandement intéressantes pour la ou les provinces impliquées.
Malheureusement, on peut oublier Montréal, qui fut frappé de plein fouet par la COVID-19 comparativement à plusieurs autres grosses villes canadiennes. Québec ? Non plus. À mon avis, ça se jouera entre Calgary, Edmonton ou Toronto.
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