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Analyse du repêchage 2016 après sept saisons écoulées

C’est l’été et l’actualité n’abonde pas vraiment au niveau du hockey. Plutôt que de tomber dans le contenu à potin et impertinent, j’ai décidé de revisionner des repêchages d’années antérieures. Dans les prochaines semaines, je vous partagerai des analyses sous forme de «redraft». J’observerai aussi où les experts classaient certains espoirs qui ont surpris et d’autres qui ont déçu sept ans plus tard.

Le repêchage 2016 affiche un bon nombre de joueurs d’impact dans la NHL à ce jour. C’est l’année des Auston Mathews, Patrik Laine, Pierre-Luc Dubois et compagnie. On se souvient que cette année-là, le débat pour le tout premier choix était entre Laine, Matthews et Puljujarvi. Il n’était nullement question d’un joueur nommé Matthew Tkachuk, qui sortira finalement 6e à Calgary. Quant à Dubois, plusieurs parlaient d’un «reach» pour les Blue Jackets de Columbus. Olli Juolevi était souvent pointé comme un excellent défenseur de première paire à en devenir. Il n’a joué que 41 matchs dans la NHL et se balade d’équipe en équipe au salaire minimum sans jouer permanent dans le circuit Bettman.

Tout juste derrière le top 6, on retrouve des noms comme Clayton Keller et Mikhail Sergachev. Deux joueurs qui ont un solide impact au sein de leur formation actuelle, mais qui ne sont pas toujours en avant-plan. Je pense que Clayton Keller est l’un des plus sous-estimés dans la NHL. Il produit très bien depuis ses débuts dans la NHL et il n’a jamais compté sur une formation dominante ou sur des compagnons de trio élites comme lui.

Quant à Sergachev, il a souvent été relégué derrière Victor Hedman dans la hiérarchie à Tampa Bay (et avec raison !). Bien qu’il ne se soit pas imposé sur le plan offensif comme on aurait aimé voir, Sergachev demeure un défenseur dérangeant qui est assez solide sur une 2e paire. Et il est le meilleur pointeur chez les défenseurs de cette cohorte au cumulatif. Au niveau du point par match, Adam Fox l’explose littéralement.

En général, pour cet encan, on parlait d’un top 10 assez bon. Par la suite, ça pouvait aller d’un bord ou de l’autre. C’est souvent ça, d’ailleurs, pour les repêchages amateurs. Je n’en voudrai pas à une équipe de s’être trompée sur une sélection tardive en première ronde. Je saluerai toutefois les trouvailles dans le lot, comme un Tage Thompson par exemple.

Les surprises

Adam Fox (3e ronde, 66e total)

Tant qu’à être dans le dossier d’Adam Fox, commençons par lui comme étant une des grandes surprises de ce repêchage. L’arrière a déjà un trophée Norris dans la poche et il s’impose grandement offensivement depuis sa sortie d’Harvard pour rejoindre les Rangers. Le défenseur de 25 ans a pris son temps avant d’arriver dans la NHL. Il aura eu un impact direct dès son arrivée. Dans un «redraft», il sort clairement top 10. Nous verrons où il se trouvera lorsque je reclasserai le top 15 à la fin de ce billet.

Fox, à son année repêchage en 2016, fut nommé meilleur défenseur du championnat mondial U18. Il fut également sur l’équipe d’étoiles de ce tournoi en raison de ses performances. L’Américain a terminé cette compétition avec le plus de points (9) et le plus de mentions d’aide (8) pour un défenseur. Chez les experts, on le classait ainsi:

  • Future Considerations: 36e
  • McKeen’s Hockey: 27e
  • Centrale NHL: 50e (Patineur N-A)
  • Bob McKenzie: 55e

Bien qu’il y ait un écart entre la Centrale, Bob McKenzie et les organes de scouting indépendant, un fait demeure: personne ne voyait Adam Fox comme l’un des dix meilleurs espoirs de cette cohorte.

Jesper Bratt (6e ronde, 162e total)

L’attaquant des Devils du New Jersey connait une très belle carrière jusqu’ici. Qui aurait pu prédire cela à son année repêchage ? Très peu de gens, même dans le milieu des recruteurs professionnels. Le choix de 6e ronde des Devils s’est développé tranquillement en Suède avant de rejoindre la formation qui l’a repêché. En Suède, à son année repêchage, il jouait dans la Allsvenskan, une ligue adulte de 2e ordre. Il est tout de même devenu, à l’époque, le joueur U18 ayant récolté le plus de points dans la Allsvenskan en une saison (17). Rapidement après son arrivée en NHL deux ans plus tard, il se démarque comme un marqueur fiable d’une trentaine de points par saison.

À ses 4 premières campagnes, c’est le standard qu’il atteint régulièrement. Or, depuis la saison 2021-2022, avec des compagnons de trio élites en sa compagnie, Bratt est devenu un élément clé de cet alignement. Au cours des deux dernières saisons, il cumule 73 points de façon constante. C’est un mot qui ressort énormément dans le cas de Bratt: la constance. Depuis ses débuts en 2017, voici ses rendements finaux: 35-33-32-30-73-73. À 24 ans, il a peut-être atteint son plafond puisque son offensive semble découler des coéquipiers avec qui il joue. C’est néanmoins une grosse victoire pour le recruteur qui a vendu sa candidature en 6e ronde le soir du repêchage. Voici où les experts classaient cet espoir suédois:

  • Future Considerations: 78e
  • McKeen’s Hockey: 128e
  • Centrale NHL: 17e (Patineurs EU)

C’est assez unanime dans ce cas: Bratt n’était pas projeté comme un joueur de 1ere, 2e ou peut-être même 3e ronde. Au final, lorsqu’on regarde sur le cumulatif des points, Bratt devance une pelletée de joueurs choisis avant lui. Mais il est surtout nettement meilleur qu’un certain Jesse Puljujarvi, sorti 4e dans ce repêchage.

Alex DeBrincat (2e ronde, 39e total)

Un joueur de 5’7 qui récolte les points à profusion dans le junior en Ontario. C’était presque écrit dans le ciel que la candidature d’Alex DeBrincat allait être ternie, au repêchage, par ces variables. Les Otters d’Erie avait un solide noyau à l’époque. DeBrincat y faisait la pluie et le beau temps en compagnie de Connor McDavid (une saison), Dylan Strome et les frères Raddysh (Darren et Taylor). DeBrincat avait récolté 104 points à l’âge de 16 ans. Bon, jouer avec McDavid aide certainement. C’est tout de même un exploit phénoménal. Il a tout de même glissé jusqu’en 2e ronde. Avait-on peur de sa capacité à produire sans grosse vedette pour l’appuyer ?

C’est clairement ce qui s’est passé, mais au final, DeBrincat est tombé dans la bonne chaise en compagnie de Patrick Kane. Même avec les Sens, il a su produire au-delà du plateau des 60 points. Ses habiletés défensives sont toutefois inexistantes, donc difficile d’appuyer une offensive totale sur les épaules de DeBrincat. Chaque repêchage, il y a plusieurs joueurs qui produisent abondamment dans le junior, mais qu’on pointe comme étant des «boom or bust». C’est difficile de savoir si l’offensive peut se transposer dans la NHL et quand le joueur offre peu de substance dans d’autres aspects de son jeu, il aura tendance à glisser. DeBrincat est tombé dans la bonne chaise et ça fait bien paraitre les recruteurs des Hawks ! Voici où les différents experts classaient DeBrincat à l’époque:

  • Future Considerations: 25e
  • McKeen’s Hockey: 37e
  • Centrale NHL: 21e (Patineurs N-A)
  • Bob McKenzie: 33e

On était donc majoritairement d’accord sur un point pour DeBrincat: il n’était pas dans les 10 meilleurs espoirs du repêchage. On le projetait vers la fin de premier tour à l’exception de la Centrale. Lorsqu’on combine le classement des patineurs européens avec celui des patineurs nord-américains, DeBrincat était projeté en 2e ronde par la Centrale. Il est présentement 4e marqueur de la cohorte.

Autre surprise:

– Brandon Hagel, classé dans les 100e et plus chez les différents experts avant le repêchage, s’impose au 17e rang des marqueurs de cette cohorte. Son apport sur le plan physique le rend aussi très alléchant pour un alignement d’équipe aspirante. C’est un joueur qui fut sélectionné 159e, soit au 6e tour.

Les déceptions

Jesse Puljujarvi (1ere ronde, 4e total)

Ce n’est pas une surprise de le voir dans les déceptions. L’attaquant à la double nationalité (suédoise et finlandaise) n’a nullement répondu aux attentes pour un choix aussi haut. À l’époque, plusieurs intervenants le voyaient réellement au 1er rang de cet encan. Il avait détruit la compétition à l’internationale, tant au Championnat U18 qu’au U20. Il avait terminé la compétition du WJC U20 avec le plus de points (17) et il en était à son année repêchage. C’était hallucinant comme ce profil d’ailier à gros gabarit impressionnait. Il n’aura jamais été capable de s’acclimater au style nord-américain. Pourtant, à son année recrue dans la AHL, il avait bien produit.

Une fois dans la NHL, ça s’est gâté. Il n’aura jamais atteint la barre du 40 points. De son propre aveu, il a mentionné ne pas l’avoir du tout sur le plan offensif dans la NHL. Le gâteau ne lève tout simplement pas pour celui qui était préféré à Auston Matthew par un ancien recruteur des Canadiens, Grant McCagg. Voici d’ailleurs où on classait Jesse Puljujarvi par les experts:

  • Future Considerations: 3e
  • McKeen’s Hockey: 3e
  • Centrale NHL: 3e (Patineurs EU)
  • Bob McKenzie: 3e
  • Simon Servant (TSLH): 3e

C’était unanime, Jesse Puljujarvi était le «third guy» de cette année repêchage. Il aura finalement sorti au 4e rang et c’était la consternation de voir que Pierre-Luc Dubois, classé entre 4 et 8 par les experts, soit repêché 3e par les Jackets. On parlait d’erreur à l’époque. Comme quoi il ne faut pas parler trop vite.

Olli Juolevi (1ere ronde, 5e total)

Les Canucks pensaient avoir trouvé leur défenseur d’avenir en Olli Juolevi. Il aura fallu attendre quelques saisons avant de réellement le dénicher en Quinn Hughes. Juolevi, défenseur des Knights de London à l’époque, récoltait une quarantaine de points par saison dans le junior. Ses débuts en AHL furent assez intéressants avant que les blessures embarquent. Son potentiel a été grandement affecté d’ailleurs et aujourd’hui, il passe régulièrement au ballottage et tente de se trouver un poste à travers la NHL.

À son année repêchage, Juolevi faisait partie de la puissante équipe de la Finlande au WJC U20. Il fut nommé sur l’équipe d’étoiles après la récolte d’une médaille d’or. Il aura conclu la compétition avec le plus de mentions d’assistance pour un défenseur (9). Son cas n’était pas totalement unanime chez les experts, mais clairement au rang 5, cette sélection fut gaspillée par les Canucks. Surtout lorsqu’on observe les joueurs choisis derrière (M.Tkachuk, Clayton Keller, M.Sergachev et C.McAvoy).

  • Future Considerations: 11e
  • McKeen’s Hockey: 5e
  • Centrale NHL: 5e (Patineurs N-A)
  • Bob McKenzie: 6e
  • Simon Servant (TSLH): 9e
Logan Brown (1ere ronde, 11e total)

Ah ces prototypes de gros joueur de centre mobile. Qu’ils sont alléchants pour un recruteur ! Souvent, on s’accroche au fait que leur développement peut être plus long. Ce qui n’est pas faux, mais des fois on s’accroche trop à cette doctrine. Dans le cas de Logan Brown, on attend encore… sept ans plus tard ! La sélection des Senators d’Ottawa traine un peu partout dans la NHL présentement, passant régulièrement au ballottage. Des 26 points récoltés dans la NHL en 99 matchs, 17 ont été inscrits au sein de l’organisation des Blues de St-Louis. Dans la AHL, Logan Brown est très productif. Dans la NHL, c’est une autre paire de manche. Et il ne sait s’imposer sur une chaise de 3e centre. Pour une 11e sélection, c’est assez décevant.

En 2016, Logan Brown était bien vu par les experts. C’est un joueur qui faisait pas mal l’unanimité dans les listes et sa projection était juste à l’époque. Malheureusement, le gros joueur de centre de 6’6 talentueux que l’on convoitait ne portait pas le nom de Logan Brown, mais plutôt celui de Tage Thompson, repêché 22e par les Sabres.

  • Future Considerations: 12e
  • McKeen’s Hockey: 9e
  • Centrale NHL: 7e (Patineurs N-A)
  • Bob McKenzie: 10e
  • Simon Servant (TSLH): 10e
Autres déceptions:

– Alexander Nylander, classé 3e patineur en Amérique du Nord par la Centrale et entre 6 et 8 par les experts, fut choisi au 8e rang par les Sabres. Il avait un immense talent, mais ça n’a pu se transposer dans la NHL. Il figure assez bas dans les marqueurs de cette cohorte et même Victor Mete a inscrit plus de points que le Suédois.

– Evan Fitzpatrick fut le tout premier gardien classé par la Centrale chez les gardiens nord-américains. Le porte-couleur du Phoenix de Sherbrooke à l’époque a été choisi au 2e tour (59e) par les Blues de St-Louis. Il roule sa bosse dans les rangs affiliés et une carrière NHL ne semble pas à sa portée.

Redraft du top 15

Voici le moment plaisant ! Refaisons ensemble le top 15 de ce repêchage. J’y laisserai quelques annotations pour comprendre mes réflexions.

1. Matthew Tkachuk (TOR)
Auston Matthews va te donner un rendement superbe sur la patinoire. Matthew Tkachuk va te procurer une Coupe Stanley. C’est pas mal ce qui a joué en faveur de l’attaquant qui fut choisi au 6e rang par les Flames. À l’époque, il était classé 4e et 5e par les différents experts nommés plus haut. Mon collègue Simon Servant l’avait placé 7e dans sa liste.

2. Auston Matthews (WIN)
On ne peut passer par-dessus le talent d’Auston Matthews. Je le trouve encore meilleur que Patrik Laine, donc pas le choix de sauter sur lui au 2e rang. Il était le premier choix majoritaire dans les évaluations des experts de l’époque sauf McKeen’s Hockey qui l’avait 2e derrière Patrik Laine.

3. Patrik Laine (CLB)
C’est drôle que dans un redraft, Patrik Laine sorte avec l’équipe où il évolue présentement. J’aime encore Laine et c’est dommage que les blessures l’empêchent d’être au sommet de son art depuis toutes ces années. Il était un consensus au 2e rang sauf pour McKeen’s à l’époque. Il n’y a rien de mal à chuter d’un rang ou deux dans le top 3 d’un repêchage.

4. Adam Fox (EDM)
Après toutes ces années, Edmonton se cherche encore un réel quart-arrière. Avoir eu une boule de cristal, d’après moi on pencherait pour Fox avant Puljujarvi. On choisirait en fait beaucoup de joueurs avant Puljujarvi. Après tous les attaquants qu’on avait choisis dans les repêchages précédents, Edmonton pouvait se tourner vers un défenseur et Fox et le meilleur de cette cohorte.

5. Pierre-Luc Dubois (VAN)
Les Canucks auraient tellement gagné à sauter sur Pierre-Luc Dubois dans un redraft où il aurait été disponible. Difficile de faire pire qu’avec Olli Juolevi, vous me direz. Dubois était projeté entre 4 et 8 par les experts à l’époque.

6. Mikhail Sergachev (CGY)
Dans l’optique où on irait avec le meilleur joueur disponible, Alex DeBrincat aurait pu être mon choix. Par contre, lorsqu’on regarde les Flames après ces années, on constate qu’on n’a pas encore de quart-arrière en défense. Et DeBrincat était trop dans le moule d’un Johnny Gaudreau que je doute que les Flames l’auraient pris. Au moins, Sergachev se serait rapporté à l’équipe contrairement à Adam Fox, ce choix de 3e tour qui n’a pas voulu signer à Calgary.

7. Clayton Keller (ARZ)
Je leur laisse Clayton Keller. Il a été impressionnant malgré le peu de ressources autour de lui. Pas certain qu’un Alex DeBrincat aurait autant produit dans ces mêmes circonstances. Keller était classé entre 5 et 11 à l’époque. Mon collègue Simon Servant l’avait 5e sur sa liste. Je continue de croire que Keller est le joueur n’étant pas suffisamment reconnu pour son talent dans la ligue.

8. Alex DeBrincat (BUF)
Les Sabres nous habituent dans les dernières années à choisir le joueur le plus talentueux disponible, peu importe la position. C’est un peu sous cette philosophie qu’en refaisant le repêchage 2016, je leur envoie Alex DeBrincat. Aux côtés de Jack Eichel à l’époque, ça aurait été beau à voir !

9. Charlie McAvoy (MTL)
À l’époque, la position de défenseur était plus prisée pour les Canadiens. Comme Sergachev et Fox sont sortis, donnons McAvoy aux Canadiens. L’arrière serait encore à ce jour le meilleur défenseur de l’organisation et de loin. À moins qu’on l’ait échangé contre un Québécois qui n’aura jamais joué à la hauteur de son talent. Le défenseur était classé entre 12 et 17 jadis. Il fut sélectionné au 14e rang et se classe au 10e rang des marqueurs de la cohorte.

10. Jesper Bratt (COL)
L’Avalanche aurait très bien pu développer Bratt comme les Devils l’ont fait. Il se pointe au 7e rang des marqueurs de la cohorte après deux saisons de 70 points. En compagnie de partenaire élite sur son trio, Bratt a vu sa production doubler. Aux côtés de MacKinnon et de Rantanen, ça aurait très bien pu être possible. Du moins, plusieurs joueurs auraient fait l’affaire plutôt que Tyson Jost. Il n’est pas mauvais, mais au 10e rang de l’encan, c’est une sélection un peu décevante lorsqu’on considère le rendement de Bratt sept ans plus tard.

11. Tage Thompson (OTT)
Je l’ai souligné plus haut, mais je le mentionne de nouveau. Le gros joueur de centre mobile que l’on cherchait à Ottawa ne se nommait pas Logan Brown, mais plutôt Tage Thompson. Ce dernier était classé en fin de première ronde par la majorité des experts. Quelle progression il a eue. LUI, il correspond au fameux discours qu’un joueur à gros gabarit peut prendre du temps à se développer.

12. Jordan Kyrou (NJD)
Choisi au 35e échelon par les Blues, Kyrou connait une belle carrière dans la NHL. Il s’impose offensivement devant beaucoup de choix de première ronde. Il était néanmoins projeté en fin de première ronde, voire même début 2e par la majorité des experts. Tant qu’à prendre Michael McLeod, la réelle sélection des Devils, un petit Jordan Kyrou aurait été bien plus intéressant.

13. Jakob Chychrun (CAR)
Un défenseur offensif chez les Hurricanes, ça aurait bien fait ! On avait sélectionné Jake Bean à l’époque et personnellement, j’aurais opté pour Chychrun déjà à l’époque. Ce dernier est sorti quelques rangs après Bean. Sa chute en a surpris plus d’un au repêchage et sa carrière est venue quelque peu appuyer le tout. Les blessures, les blessures, les blessures… Mais qui peut prédire ça ? Dans le cas de Chychrun, il y avait des indicateurs très tôt, mais lorsqu’il est en santé, c’est un excellent défenseur. Il était projeté entre 6 et 13 jadis. Il a plutôt été choisi au 16e rang.

14. Samuel Girard (BOS)
On avait penché pour McAvoy à l’époque au 14e rang. Chez les défenseurs encore disponibles, j’hésitais entre Girard ou Hronek. Je penche plutôt pour Girard, qui aurait possiblement eu un rôle plus important qu’au Colorado. L’arrière québécois fut choisi au 47e rang jadis et était projeté entre 27 (Future Consideration) et 59. Chapeau à FC d’avoir vu le potentiel, mais on sait tous qu’il a glissé en raison de son gabarit.

15. Carter Hart (MIN)
C’est pas mal le seul gardien qui a une carrière fixe dans la NHL. Quoique Filip Gustavsson commence à obtenir plus de temps de jeu dans la NHL… Mais le Wild se cherche des gardiens depuis belle lurette et je pencherais peut-être pour Carter Hart dans un redraft. Lorsque je regarde les joueurs alléchants disponibles, on tombe dans les Brandon Hagel, Filip Hronek, Dillon Dube, Tyson Jost. Même si Hart a déçu pendant un temps jusqu’ici, je le préfère à ces joueurs. Hart a été amené trop rapidement dans la NHL avec les Flyers. C’est plus ça le problème. Jadis, il est sorti au 48e échelon comme premier gardien sélectionné. Il serait encore le premier gardien choisi. Il était projeté entre 42 et 57 chez les meilleurs espoirs selon les experts jadis.

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