Viser la clôture chez les Sharks de San Jose | Stratégie au repêchage
Je poursuis mes publications sur le repêchage 2022 de la LNH. Il s’agit cette fois-ci d’un texte parlant de mes hypothèses sur la stratégie des Sharks de San Jose en vue de la séance de cet été. Pour consulter les textes des joueurs discutés ci-dessous, visitez la section TSLH Espoirs ou utilisez la barre de recherche en haut de page.
La formule demeure sensiblement la même que la série de l’an dernier. La banque d’espoirs nés de l’an 2000 à 2003 est étudiée pour chaque organisation afin d’identifier les faiblesses de leur relève. Par la suite, une stratégie est élaborée en vue du repêchage permettant de construire une liste de cibles potentielles en première et/ou deuxième ronde.
Il est véridique que certaines formations sélectionnent leurs espoirs strictement en fonction du talent et non de leurs besoins organisationnels. Comme ce n’est pas possible à prédire, je ne vais pas trop considérer ce fait dans la série de textes. Je vais toutefois inclure des tendances ou biais qu’ont les équipes concernant certaines ligues comme les Red Wings avec les Suédois, le Lightning avec le Québec, etc.
Sharks de San Jose
Vous pouvez consulter la liste d’espoirs ici.
Vous pouvez consulter leurs choix au prochain repêchage ici.
Banque d’espoirs
Je n’ai jamais été un grand partisan des Sharks de San Jose. Malgré plusieurs saisons dominantes en calendrier régulier, leurs insuccès en séries m’ont toujours déçu. Je ne sais pas s’ils vont finir par reconstruire convenablement, mais depuis deux ans, je ne déteste pas leur façon de repêcher.
Les Sharks de San Jose visent presque toujours la clôture. Leurs choix n’ont pas nécessairement les meilleures chances de succès, mais je ne déteste pas le « guts ». Benjamin Gaudreau, William Eklund, Ozzy Wiesblatt, Daniil Guschin, Thomas Bordeleau, Brandon Coe, Tristen Robins et Ryan Merkley ont tous de gros points d’interrogation, mais le talent est définitivement présent. Ça pourrait être payant !
Avec le 11e choix cette année et aucune sélection en deuxième ronde, il me semble que je ne viserais pas nécessairement un jeune au futur incertain. J’essaierais d’être un peu plus « safe » dans mon approche, peu importe la position.
Stratégie
Dans leur banque, il manque de tout, tout en ayant des individus intéressants un peu partout. Si j’avais à être pointilleux, je dirais que la défensive a besoin d’amour des deux côtés. J’en ai donc pris compte dans les noms que j’avance. C’est certain que si un espoir comme Matthew Savoie, Jonathan Lekkerimaki ou Conor Geekie glisse, ils se doivent de le considérer, mais je vais me concentrer sur la défensive.
Pour moi, il y a deux noms d’importance à cet échelon. Il s’agit de Kevin Korchinski et de Pavel Mintyukov. Ces deux arrières de la CHL ont un potentiel excessivement élevé. À mes yeux, les risques qui se rattachent à leur sélection sont minimes. Il y a toujours des chances qu’un espoir « flop », mais pour eux, j’ai confiance. Ce sont deux défenseurs offensifs avec de beaux atouts en matière de mobilité. J’avancerais que Korchinski est celui avec la meilleure vision, tandis que Mintyukov est davantage un générateur de tirs au filet.
Niveau attaque « safe », je crois qu’on peut dire qu’un avant comme Cutter Gauthier est intéressant. Le gros ailier pouvant jouer au centre attirera la convoitise le 7 juillet. Même si je l’ai plus bas que la plupart des observateurs dans ma liste, je dois avouer que ce style de jeune est prisé chez les équipes de la LNH. Je lui préfèrerais Liam Ohgren, mais je ne suis pas certain qu’il sortira aussi haut.
Bref, si jamais ces options ne sont pas envisagées sur la liste des Sharks de San Jose, j’y vais avec le concept de viser la clôture. Au niveau de l’attaque, le nom qui se rattache le plus à ça est Joakim Kemell, l’un des meilleurs marqueurs de la séance. J’ajouterais aussi Frank Nazar, mais j’espère vraiment pour eux que l’un des deux défenseurs nommés ci-haut sera disponible.
Conclusion
Les Sharks de San Jose ont tous les atouts entre les mains pour rebâtir leurs fondations, mais tardent à le faire. Est-ce que 2022-2023 sera le début de la destruction ? Personnellement, je ne crois pas, car ça ne semble pas dans leur philosophie. De toute façon, qui voudrait ajouter les contrats de leurs gros canons ? Peu de DG le pourraient pour le moment avec le cap salarial stagnant.
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