Duel entre joueurs partie 2 | Qui prendriez-vous entre espoir A ou espoir B : meilleur deuxième, quart arrière Québécois et attaquants du top 15
Je voulais continuer aujourd’hui avec une autre série de duels d’espoirs en vue du repêchage 2020. La première partie peut être consultée ici,, alors que j’avais choisi Cole Perfetti, Jan Mysak et Mavrik Bourque au lieu d’Alexander Holtz, Noel Gunler et Dawson Mercer. J’ai même demandé à Grant McCagg pour avoir son opinion sur les duels et il a dit cela :
Perfetti or Holtz – Perfetti
Mysak or Gunler – Gunler
Mercer or Bourque – Bourque https://t.co/POyPlivCS3— Grant McCagg (@grantmccagg) April 26, 2020
J’aime bien le fait que les opinions diverges des miennes jusqu’à maintenant dans les commentaires. Ça veut dire qu’il y place à discussion. Pour ce texte-ci, je crois que les duels sélectionnés pourraient amplement enflammés les débats, alors allons-y. N’oubliez pas que vous pouvez lire les profils de chacun des joueurs en cliquant sur le nom en bleu.
Duel du meilleur deuxième : Quinton Byfield contre Tim Stutzle
Mon collègue a bien résumé ce duel dans un texte récemment, mais j’y vais avec mon avis sur le sujet. Difficile de passer à côté de ce débat depuis plusieurs mois déjà. Ce sont deux jeunes au talent élite, mais très différent. Le suspense va perdurer jusqu’au repêchage afin de savoir le vainqueur entre les deux pour la deuxième place. Peu importe leur rang de sélection, les équipes qui tomberont avec eux seront choyées.
L’Allemand Tim Stutzle est une force offensive explosive. C’est déjà un espoir qui a prouvé pouvoir tenir son bout contre des hommes et y dominé par moment. C’est lui qui veut le plus la rondelle et qui dicte ce qui se déroule sur la glace. Pouvant jouer au centre, l’espoir a plutôt évolué à l’aile cette saison. Non loin de la LNH, tous ses atouts, que ce soit vision, tir, mobilité ou responsabilité, pointent vers une cible commune : devenir une vedette dans la LNH. Du travail demeure à faire sans la rondelle et dans sa zone, mais, avec la maturité, ça viendra d’ici son arrivée dans le show d’ici 2 ans à mes yeux (pas ma prochaine saison, mais l’autre).
Ladies and gentleman: Tim Stutzle pic.twitter.com/igsbPfKEOq
— Socially Distanced Dalton🇨🇦🇸🇪 (@dhickey93) April 20, 2020
Pour Quinton Byfield, c’est difficile de ne pas être emballé par tout ce qu’il présente comme attributs et potentiel. Tout le monde voit en lui le gros premier centre dominant sur la glace. Celui qui traine son équipe et qui prend les grosses minutes à chaque soir. Ce qui ajoute à cela est son gabarit et sa jeunesse aussi. Sa performance au Championnat du monde junior en a refroidit plus d’un, mais le jeune demeure un joueur exceptionnel au niveau actuel et l’an prochain en dira beaucoup sur son potentiel ultime.
Ladies and gentleman: Tim Stutzle pic.twitter.com/igsbPfKEOq
— Socially Distanced Dalton🇨🇦🇸🇪 (@dhickey93) April 20, 2020
Pour moi, ce débat se résume en choisir entre la vedette offensive qui vous garde sur le bout de votre chaise ou le gros centre de franchise sur lequel bâtir. Le choix est difficile parce que Tim Stutzle est mon espoir préféré du repêchage, mais, à mes yeux, passer à côté du potentiel de Byfield est suicidaire pour un recruteur. Toute équipe veut ce genre de centre sur le premier trio. Quand on voit ce genre de jeune avec le potentiel qu’il a, les experts ont tendances à le sur analyser. Ce qui fait que ses défauts sont dramatisés et ses qualités amoindries ou prises pour acquis. Ne vous méprenez pas sur Quinton Byfield, il va se développer et, une fois à maturité, ce sera tout un joueur de hockey. Mon choix est donc Byfield.
Duel de quart arrière Québécois : Jérémie Poirier contre Lukas Cormier
Lorsque j’ai vu Jérémie Poirier pour la première fois, je l’ai trouvé exceptionnel. Il m’hypnotisait avec son assurance en possession de la rondelle. Je ne voyais que des qualités et j’avais de la difficulté à voir ses défauts. Pour Lukas Cormier, c’est un joueur qui a monté dans ma liste tout au long de l’année. Une blessure aura coupé un peu sa saison, mais j’en ai assez vu pour le mettre dans me même duel que l’arrière des Sea Dogs.
Jérémie Poirier est beaucoup comparé à Thomas Chabot des Sénateurs d’Ottawa. Ils ont effectivement beaucoup de point en commun dont une vision offensive sans pair et des instincts impressionnant. Toutefois, la technique de patin de Poirier comparé au défenseur de la LNH n’est vraiment pas comparable. Du travail est à faire sur ses pivots et sur son explosion. C’est son plus grand défaut et ce qui le jettera probablement en dehors du top 20 au repêchage. De plus, son intérêt pour le jeu sans la rondelle est à travailler. Bref, ce n’est pas pour toute suite que ce Québécois foulera les patinoires de la LNH.
Jérémie Poirier opens up the scoring for the Saint John Sea Dogs. #2020NHLDraft | @FCHockey pic.twitter.com/OGlIevikl3
— Josh Tessler (@JoshTessler_) January 22, 2020
Lukas Cormier est un jeune quart arrière bâti pour le hockey moderne. Sa mobilité est définitivement sa plus grande qualité. Ça l’aide grandement dans les trois zones où il se déplace aisément avec ou sans la rondelle. C’est donc facile pour lui de fuir la pression ou d’en exercer à se adversaires. Son défaut est son gabarit. Même s’il est combatif et qu’il n’a pas peur des batailles physiques, l’utilisation adéquate de son bâton pour contrer l’adversaire ne suffira pas à chaque soir. Il devra prendre du poids et montrer de la constance l’an prochain, mais surtout, demeurer en santé.
Watching some highlights of LHD Lukas Cormier. Great goal here as he jumps up on the play. Not to mention the smart little drop pass by Gaetan Jobin. #2020NHLDraft pic.twitter.com/sal2phxaMD
— Clare McManus (@claremcmanuss) April 20, 2020
Comme je disais, j’adorais Jérémie Poirier en début d’année, mais j’ai changé de fusil d’épaule. Lukas Cormier est celui que je prendrais si j’avais à choisir entre les deux. Les défauts de l’arrière de Saint-John pèsent beaucoup dans la balance. L’amélioration d’une technique de patin se travaille assez bien lorsqu’on est jeune, mais je n’aime pas comment il aborde son jeu défensif. À long terme, je crois que le potentiel de Lukas Cormier est plus stable et plus sûr aussi. J’y vais donc avec un choix plus sécuritaire dans ce duel à mes yeux.
Duel tout juste en dehors du top 10 : Dylan Holloway contre Jack Quinn
Ce duel comprend deux joueurs complètement différents et ne jouant pas du tout dans le même genre de ligue. Dylan Holloway évolue pour les Badgers de l’Université du Wisconsin avec un certain Cole Caufield dans la NCAA. Jack Quinn est une vedette montante de l’OHL qui évolue avec Marco Rossi en partie sur l’avantage numérique.
Dylan Holloway est un attaquant de puissance responsable qui démontre un niveau d’énergie très élevé. Démontrant une éthique sans reproche, c’est un attaquant impliqué dans tout ce qui se fait sur la glace. On ne peut pas dire que c’est lui qui dirige le jeu sur la glace, mais son rôle dans un trio sera de cimenté celui-ci pour lui permettre de fleurir. Dylan Holloway va dans le trafic et le long des rampes pour se salir les mains. Le tout est aidé par une vision au-dessus de la moyenne et une vitesse proche d’élite. Ce n’est pas le plus imaginatif, mais il maîtrise l’art du positionnement. L’an prochain, il jouera avec Cole Caufield dans une équipe vidée par les rangs professionnels. Ce sera intéressant de voir le duo évoluer. On espère une meilleure production l’an prochain, car elle a quelque peu déçu cette année. Je ne doute pas qu’elle va faire un bond avec des responsabilités accrues.
Counting down the top-10 goals of 2019-20.
No. 7️⃣ – Dylan Holloway sent the Kohl Center home happy on Valentine’s Day ♥️ after this clutch game-winner over Penn State. pic.twitter.com/5tLbT2qzyV
— Wisconsin Hockey (@BadgerMHockey) April 10, 2020
Jack Quinn a progressé tout au long de la saison. On peut croire que sa production est influencée par Marco Rossi, mais ce n’est pas entièrement le cas. Il a joué surtout en avantage numérique avec l’espoir vedette comme le démontre l’article ci-dessous. Ses qualités tournent autour de l’offensive. Jack Quinn est caractérisé par une vision hors pair qui lui permet de contrôler le jeu. Sa présence sur la glace est toujours une menace pour l’adversaire. Que ce soit ses mains agiles, son tir puissant ou ses passes judicieuses, il va trouver une façon de vous faire payer. L’an prochain sera très révélatrice de son vrai potentiel en raison du départ de Marco Rossi pour les ligues professionnelles. Tout comme Holloway, je n’ai aucun doute de son potentiel.
Playing for the OHL’s #1 team, the Ottawa 67’s, Jack Quinn had a monster year with 52 goals. Both he and teammate Marco Rossi had exceptional years. However, is he more than Rossi’s finisher?
Sam breaks that down and more in our latest prospect profile.https://t.co/yomIk1jEcT
— The Prospect Network (@TPN_Hockey) April 22, 2020
Le choix est vraiment difficile. D’un côté, vous avez le choix sûr et responsable, tandis que de l’autre, c’est l’attaquant au potentiel explosif et offensif. Tout dépend de votre tolérance au risque. Pour ma part, elle n’est pas très haute, mais je ne peux juste pas passer à côté de Jack Quinn. Ça me fait mal de dire ça, car j’adore Dylan Holloway (malgré son manque d’éclat). Toutefois, si j’avais à faire un choix, j’irais avec Quinn.
Partagez-nous vos préférences et proposez des duels si vous le voulez. Discutons hockey, ça fait du bien.
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