Le repêchage 2019 de la LNH était fou, selon un aspect très précis
Ceux qui sont habitués de me lire savent que je préfère faire dans l’opinion. Ce texte ne sera constitué que de faits, question de faire changement un peu. C’est que, hier, je discutais avec un ami du nombre fou de joueurs « 2001 » qui sortiront tôt au prochain repêchage. Je me demandais si c’était SI spécial ou anormal, donc j’ai fait mes recherches. Le résultat n’a pas été celui que j’attendais. 2020 est finalement une année bien normale, ou dans la moyenne. C’est 2019 qui est spéciale.
Prenons les 12 joueurs pressentis par une majorité pour sortir les 12 premiers du prochain repêchage (ce ne sont pas mes choix et il n’y a pas d’ordre nécessairement logique) : Lafrenière, Byfield, Stützle, Drysdale, Rossi, Raymond, Holtz, Perfetti, Lundell, Quinn, Askarov et Sanderson. Dans le lot, on compte 6 joueurs nés en 2001 (Lafrenière, Rossi, Holtz, Perfetti, Lundell, Quinn). Pas besoin d’être un pro des maths pour calculer que 50% d’un possible top-12 du prochain repêchage pourrait être constitué de joueur ayant profité d’une année de plus au niveau junior, ou à un niveau supérieur du côté européen.
Comparons maintenant ça aux repêchages des dernières années.
En 2019, les 18 premiers joueurs choisis étaient nés en 2001! Lassi Thomson, choix #19, est venu casser la séquence. Disons que ça facilite pas mal le travail des organisations d’évaluer des gars du même « âge junior ». Nolan Foote est le SEUL AUTRE joueur né en 2000 a avoir été choisi en première ronde en 2019. C’était visiblement une année spéciale…
En 2018, les trois premiers joueurs choisis étaient nés en 2000. Brady Tkachuk avait manqué le repêchage 2017 d’une seule journée, si ma mémoire est bonne. Zadina était également un ’99. Même chose pour Quinn Hughes, Vitali Kravtsov et Evan Bouchard. Dans les 12 premiers choix, on retrouvait donc 5 joueurs plus ayant profité d’une année de développement supplémentaire à un meilleur niveau, si je peux dire ça comme ça. Vous comprenez ce que je veux dire. Le nombre pourrait bien ressembler à ça en 2020.
Passons à 2017. Nolan Patrick, Cale Makar, Elias Pettersson, Lias Andersson et Casey Mittelstadt était les « plus vieux » choisis dans les 12 premiers. On a donc encore un chiffre de 5. Le repêchage 2020 commence à être moins spécial… et si c’était le 2019 le cas spécial?
Essayons une dernière année. 2016. Auston Matthews était un ’97, ainsi que Matthew Tkachuk. Ils étaient les deux seuls du top-12. Dans le top-15, on peut ajouter Luke Kunin et Charlie McAvoy. Il s’agissait donc d’une année plus jeune, mais jamais autant que 2019.
Conclusion : 2019 était une année excessivement jeune. Je vous laisse vous amuser à faire l’exercice pour toutes les années avant 2017, car je n’y passerai pas ma journée haha! Chose certaine, les équipes de la LNH doivent tellement aimer lorsqu’une année comme 2019 se pointe le bout du nez. L’analyse des espoirs d’un même age est tellement plus facile.
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