Monnayer ou non le 7e choix chez les Sénateurs d’Ottawa | Stratégie au repêchage
Je poursuis mes publications sur le repêchage 2022 de la LNH. Il s’agit cette fois-ci d’un texte parlant de mes hypothèses sur la stratégie des Sénateurs d’Ottawa en vue de la séance de cet été. Pour consulter les textes des joueurs discutés ci-dessous, visitez la section TSLH Espoirs ou utilisez la barre de recherche en haut de page.
La formule demeure sensiblement la même que la série de l’an dernier. La banque d’espoirs nés de l’an 2000 à 2003 est étudiée pour chaque organisation afin d’identifier les faiblesses de leur relève. Par la suite, une stratégie est élaborée en vue du repêchage permettant de construire une liste de cibles potentielles en première et/ou deuxième ronde.
Il est véridique que certaines formations sélectionnent leurs espoirs strictement en fonction du talent et non de leurs besoins organisationnels. Comme ce n’est pas possible à prédire, je ne vais pas trop considérer ce fait dans la série de textes. Je vais toutefois inclure des tendances ou biais qu’ont les équipes concernant certaines ligues comme les Red Wings avec les Suédois, le Lightning avec le Québec, etc.
Sénateurs d’Ottawa
Vous pouvez consulter la liste d’espoirs ici.
Vous pouvez consulter leurs choix au prochain repêchage ici.
Banque d’espoirs
Est-ce que la reconstruction est finalement terminée chez les Sénateurs d’Ottawa ou elle est toujours d’actualité ? Le 7e choix au total fait l’objet de beaucoup de rumeurs ces derniers temps et, même si c’est rare qu’un choix top 10 soit transigé, le timing ne semble pas mauvais pour l’équipe de Pierre Dorion.
Est-ce que l’élément qui pourrait être repêché au 7e rang sera la pièce manquante pour finaliser l’équipe ou bien on se doit d’aller chercher un joueur établi ? Je dirais personnellement, qu’il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse à ce débat. Tout se peut et les Sénateurs d’Ottawa sont assurément en train d’analyser tout ça.
Si on se penche sur la relève de l’organisation, il n’y a pas grand trou. Les espoirs à bon potentiel dans leur banque et dans l’alignement pro qui sont nés entre 2000 et 2003 sont nombreux. Pour en nommer que quelques-uns, nous avons Tim Stutzle, Tyler Boucher, Ridly Greig, Jake Sanderson, Shane Pinto, Lassi Thomson, Jacob Bernard-Docker et Yegor Sokolov, sans compter que Brady Tkachuk, Alex Formenton, Erik Brannstrom et Josh Norris sont nés en 1999. C’est énorme comme relève pour les Sénateurs d’Ottawa.
Est-ce qu’il y a une faiblesse ? Pas vraiment. Cependant, personnellement, le côté droit en défensive aurait besoin d’un espoir de haut niveau pour jouer dans le top 3. Je ne dirais pas non à un ailier droit offensif non plus pour le top 6.
Stratégie
Donc, lorsque viendra le temps de parler au 7e rang, les Sénateurs d’Ottawa auront beaucoup d’options. Simon Nemec et David Jiricek seront assurément ciblés selon les faiblesses que j’ai ciblées ci-haut. Les deux défenseurs droitiers sont au top de ce repêchage. Même si je ne suis pas un fan de Jiricek, je suis pas mal certain qu’aux côtés de Jake Sanderson, ça pourrait être fort intéressant. Même chose pour Simon Nemec, mais au 7e rang, je serais étonné de le voir disponible.
Niveau ailier droitier, Joakim Kemell, Matthew Savoie et Jonathan Lekkerimaki sont là et demeurent tous de bons attaquants au potentiel intéressant. Je ne suis pas vraiment pour l’ajout du Finlandais à ce rang, mais plusieurs l’y voient, ainsi, je le mets comme option.
Si jamais ces espoirs ne sont pas hauts sur la liste des Sénateurs d’Ottawa et que leur option préférentielle n’est plus disponible, je les vois assurément transiger leur 7e choix au total contre un jeune établi. Même s’il n’est pas droitier, est-ce que Jakob Chychrun serait une possibilité ? Nous verrons, mais ce sera très intriguant rendu à leur rang.
Pour ce qui est des chances que les Canadiens puissent acquérir cette sélection, je dis bonne chance. Ce n’est pas un choix lointain, Logan Mailloux ou Josh Anderson qui va le permettre selon moi. Il faut de la qualité et de la jeunesse. Ça commence avec un Kaiden Guhle, un Cole Caufield ou un Nick Suzuki, aussi simple que ça. Le ferais-je ? Pour le défenseur, oui, mais je ne crois pas que ce soit un besoin pour les deux formations. Alors, c’est dommage, mais il faut regarder ailleurs.
Conclusion
Il est temps pour les Sénateurs d’Ottawa de regarder vers l’avant. Ils ont la jeunesse et le style pour la LNH moderne. Est-ce que Pierre Dorion sera l’homme de la situation ? Personnellement, je lui donne encore une saison pour voir le rendement de l’équipe. Si le niveau de l’alignement ne performe pas encore, on se doit de regarder pour un changement.
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