Renaître de ses cendres chez les Coyotes de l’Arizona | Stratégie au repêchage
Je poursuis mes publications sur le repêchage 2022 de la LNH. Il s’agit cette fois-ci d’un texte abordant mes hypothèses quant à la stratégie des Coyotes de l’Arizona en vue de la séance de cet été. Pour consulter les textes des joueurs discutés dans le texte, visitez la section TSLH Espoirs ou utilisez la barre de recherche en haut de page.
La formule demeure sensiblement la même que la série de l’an dernier. La banque d’espoirs nés de l’an 2000 à 2003 est étudiée pour chaque organisation afin d’identifier les faiblesses de leur relève. Par la suite, une stratégie est élaborée en vue du repêchage permettant de construire une liste de cibles potentielles en première et/ou deuxième ronde.
Il est véridique que certaines formations sélectionnent leurs espoirs strictement en fonction du talent et non de leurs besoins organisationnels. Comme ce n’est pas possible à prédire, je ne vais pas trop considérer ce fait dans la série de textes. Je vais toutefois inclure des tendances ou biais qu’ont les équipes concernant certaines ligues comme les Red Wings avec les Suédois, le Lightning avec le Québec, etc.
Coyotes de l’Arizona
Vous pouvez consulter la liste d’espoirs ici.
Vous pouvez consulter leurs choix au prochain repêchage ici.
Banque d’espoirs
Tranquillement, la nouvelle direction des Coyotes de l’Arizona redore cette organisation. Leur objectif, reconstruire, et ce, drastiquement. Ça passe donc par le repêchage et la sélection de nombreux espoirs chaque été. C’est pourquoi l’équipe a vendu beaucoup d’effectifs dernièrement en utilisant son espace sous le cap salarial au profit des autres équipes.
Au niveau de leur banque d’espoirs, ce n’est pas encore très impressionnant, mais ils sont sur la bonne voie. Barrett Hayton, Jan Jenik, Matias Maccelli, Victor Soderstrom, Josh Doan et Dylan Guenther sont les principaux noms que l’on voit dans la LNH à long terme. Si vous les connaissez un peu, vous savez que rien dans cette brochette de joueur n’est assuré de devenir une vedette.
Ainsi, les Coyotes manque quelque de talent brut. C’est encore plus éloquent en défensive où les jeunes de qualité sont plutôt rares.
Stratégie
Avec un choix top 3, c’est certain que l’aspect élite de la relève des Coyotes de l’Arizona sera automatiquement amélioré. Que ce soit en défensive, aux ailes ou au centre, les possibilités sont bien présentes. Logan Cooley, Simon Nemec, Juraj Slafkovsky, Conor Geekie ou Matthew Savoie seraient tous de bonnes prises pour eux.
Personnellement, je leur souhaite de tomber sur Logan Cooley qui est un centre relativement responsable avec un talent plus que certain en attaque. Pour un marché un peu moins intéressant comme le leur, ce serait bien qu’ils ajoutent un espoir aussi dynamique et élite.
Les Coyotes possèdent également deux choix de fin de première ronde, ceux de la Caroline et du Colorado. Évidemment, les options sont nombreuses, mais c’est une formation visant souvent la CHL, ainsi je vais me concentrer sur les trois circuits la composant.
À l’arrière, des espoirs comme Owen Pickering, Ty Nelson, Maveric Lamoureux, Calle Odelius et Tristan Luneau me semblent être des cibles de choix pour les Coyotes de l’Arizona. Je doute que le premier ne soit encore disponible à leurs rangs, alors que les quatre autres devraient être atteignables et ajouteraient une belle profondeur à leur banque.
À l’avant, Nathan Gaucher, Luca Del Bel Belluz et David Goyette ne m’étonneraient pas du tout pour eux. Néanmoins, avec ces deux sélections de fin de première ronde et quatre autres en deuxième, attendez-vous à ce qu’ils montent dans les rangs. Ils auront les munitions advenant que des jeunes comme Denton Mateychuk, Pavel Mintyukov et Kevin Korchinski chutent en dehors du top 15. Ça va rendre la séance un peu plus intéressante, car les « we have a trade to annonce » sont toujours bien appréciés par les partisans.
Conclusion
J’aime beaucoup le plan du nouvel organigramme des Coyotes de l’Arizona. Ils sont dédiés à reconstruire et le feront coûte que coûte. Je doute fortement que des raccourcis soient empruntés comme les Canadiens ont fait en 2020 lorsqu’ils ont mis fin prématurément au « reset ». Leur nombre impressionnant de sélections au repêchage de cet été aidera à leur plan, mais va falloir développer tout ce beau monde. Bonne chance à André Tourigny.
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