Repêchage 2021 | Les cinq plus beaux espoirs québécois
On ne sait pas quand, mais le repêchage de 2021 aura lieu et tout porte à croire que ce sera, pour un deuxième encan consécutif, une excellente année pour le circuit Courteau et les Québécois en général. Il n’y a peut-être pas d’Alexis Lafrenière cette année néanmoins, plusieurs noms intéressants pourraient causer la surprise. Aujourd’hui, je vous présente un top-5 des plus beaux joyaux de la belle province :
Justin Robidas, Centre, Foreurs de Val-d’Or
S’il y en a bien un qui fait tourner les têtes depuis la reprise des hostilités dans la Ligue junior majeure du Québec, c’est bien le no.19 des Foreurs. Depuis sa sélection en 2019, Robidas est rapidement devenu un rouage offensif important de la formation abitibienne avec 43 points, bon pour le deuxième rang des pointeurs de l’équipe. Et sans surprise, il a continué là où il avait laissé. Avant que la LHJMQ soit forcée de mettre sur pause ses activités en raison de la COVID, le centre de 17 ans a été nommé joueur de la semaine avec 8 points en trois rencontres.
Du talent ça il en a et il n’y a aucun doute là-dessus. En revanche, ce qui m’impressionne davantage c’est sa maturité. Rares sont les jeunes joueurs qui réussissent à avoir un impact immédiat lors de leur première année. Dans la plupart des cas, il y a une période d’adaptation, mais ce fut tout le contraire dans le dossier Robidas. Aussitôt ses premiers instants dans l’entourage de l’équipe, sa présence s’est fait ressentir et il n’a pas cessé de progresser depuis. C’est en partie grâce à son ascension si les Foreurs sont considérés comme favoris afin de remporter les grands honneurs.
Xavier Bourgault, Centre, Cataractes de Shawinigan
Avant que le monde entier soit bouleversé, j’ai eu l’opportunité d’aller le voir évoluer en personne et j’ai eu un énorme coup de cœur pour ce dynamique attaquant. Lui et Mavrik Bourque ont causé des ravages offensifs la saison dernière chez les Cats avec leur »hockey IQ » digne de l’élite. Comparé à Anthony Beauvilier, des Islanders de New York, il est difficile d’être en désaccord avec cette élogieuse comparaison lorsqu’on découvre l’immense talent de Bourgault. Chaque fois qu’il saute sur la patinoire, quelque chose se produit. Il est dans une classe à part selon moi. S’il ne faut pas sous-estimer son lancer des poignets, spécialement lors de l’avantage numérique, il se démarque principalement par sa compréhension du jeu. Il excelle sous pression et tire profit de chaque menace dans la zone adverse.
Zachary L’Heureux, Centre, Mooseheads d’Halifax
Après une première saison au-delà des attentes au sein des Wildcats de Moncton avec une moyenne de près d’un point par match, il a vu son futur prendre une tournure complètement différente lorsqu’il a pris la direction d’Halifax, le 9 janvier dernier. Il passait d’une équipe aspirante à la Coupe du président à une formation en plein cœur d’une reconstruction. Mais comme il l’a fait tout au long de sa jeune carrière, il a relevé le nouveau défi et les responsabilités supplémentaires avec brio. Classé comme un espoir de première ronde selon la centrale de recrutement de la LNH, L’Heureux est probablement l’un des meilleurs attaquants de puissance de cette cuvée. Sans être le plus créatif en contrôle du disque, son gabarit imposant de 5 pi 11 po, 196 lbs jumelé à son tir foudroyant le rendent constamment menaçant.
Zachary Bolduc, Centre, Océanic de Rimouski
Alexis Lafrenière n’est pas le seul membre de l’Océanic à s’être illustré lors de la dernière campagne. Le Trifluvien, Zachary Bolduc a également laissé sa marque en remportant le trophée Michel Bergeron, remis à la recrue de l’année. Il ne possède peut-être pas les habiletés générationnelles d’un certain #11, mais son potentiel est indéniable. Ne lui donnez pas trop d’espace et de temps pour manœuvrer parce qu’il a les aptitudes pour vous faire payer. D’ailleurs, fait intéressant, ses 30 buts sont le plus haut total par un joueur de première année, depuis Filip Zadina (44) il y a deux ans. Non seulement il possède un lancer des ligues majeures, mais il est aussi un attaquant très complet et solide sur patin. À ce point-ci, il est assurément le meilleur québécois disponible côté talent brut. Il est définitivement dans mon top-15.
Joshua Roy, Centre, Sea Dogs de St. John
Les attentes étaient élevées envers le Beauceron dès son arrivée dans les maritimes alors qu’il venait tout juste de battre un record de 1991 pour la meilleure production par un attaquant de 15 ans dans le Midget AAA. S’il a avoué à plusieurs reprises être déçu de la tournure des évènements, c’est maintenant le jour et la nuit entre sa fin de saison dernière et le début de celle-ci pour l’ancien premier choix de la sélection de 2019. Lui qui pivote le premier trio des Sea Dogs, il est beaucoup plus confiant et en plein contrôle de ses moyens. Et ses entraîneurs ont toutes les raisons de lui faire confiance puisqu’il mène son équipe au niveau des buts (9) et des points (17). Sa constance joue pour également beaucoup. Par exemple, l’an dernier, il pouvait passer des séquences de trois ou quatre rencontres avant de noircir la feuille de pointage tandis que, jusqu’à présent, il a obtenu au moins un point dans quinze parties.
Le défenseur de l’Océanic de Rimouski, Isaac Belliveau a manqué ce classement de peu, mais il est, lui aussi, très haut dans mon estime. Sinon, outre les Québécois, il y a de multiples autres noms qui risquent de faire jaser dans les prochains mois :
-James Malatesta, AG, Remparts de Québec
-Zachary Dean, C, Olympiques de Gatineau
-Cameron MacDonald, AD, Sea Dogs de St. John
-Riley Kidney, C, Titan d’Acadie-Bathurst
-Cameron Whynot, DG, Mooseheads d’Halifax
-Evan Nause, DG, Rempars de Québec
-Cole Huckins, C, Titan d’Acadie-Bathurst
-Justin Gill, C, Islanders de Charlottetown
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