Statu quo ou non chez les Maple Leafs de Toronto ? | Stratégie au repêchage
Je poursuis mes publications sur le repêchage 2022 de la LNH. Il s’agit cette fois-ci d’un texte parlant de mes hypothèses sur la stratégie des Maple Leafs de Toronto en vue de la séance de cet été. Pour consulter les textes des joueurs discutés ci-dessous, visitez la section TSLH Espoirs ou utilisez la barre de recherche en haut de page.
La formule demeure sensiblement la même que la série de l’an dernier. La banque d’espoirs nés de l’an 2000 à 2003 est étudiée pour chaque organisation afin d’identifier les faiblesses de leur relève. Par la suite, une stratégie est élaborée en vue du repêchage permettant de construire une liste de cibles potentielles en première et/ou deuxième ronde.
Il est véridique que certaines formations sélectionnent leurs espoirs strictement en fonction du talent et non de leurs besoins organisationnels. Comme ce n’est pas possible à prédire, je ne vais pas trop considérer ce fait dans la série de textes. Je vais toutefois inclure des tendances ou biais qu’ont les équipes concernant certaines ligues comme les Red Wings avec les Suédois, le Lightning avec le Québec, etc.
Maple Leafs de Toronto
Vous pouvez consulter la liste d’espoirs ici.
Vous pouvez consulter leurs choix au prochain repêchage ici.
Banque d’espoirs
Les Maple Leafs de Toronto ne sont pas mauvais, loin de là. Malheureusement pour eux, ça ne fonctionne tout simplement pas en séries éliminatoires. L’ajout de Mark Giordano a assurément aidé, mais il va falloir faire quelque chose devant le filet et au niveau de la constance. Les dirigeants semblent entêtés à continuer avec les éléments actuels, alors les partisans devront faire avec.
Le futur de l’organisation n’est pas la grande force des Maple Leafs de Toronto, mais j’aime bien leur « guts » de viser les jeunes « boom of bust », ceux qui n’ont pas toujours les chances d’y parvenir, mais qui ont un grand potentiel.
Matthew Knies, Topi Niemela, Roni Hirvonen, Rodion Amirov, Nicholas Robertson et Rasmus Sandin sont parmi les noms importants de leur relève. Ce n’est pas dans le premier tiers de la LNH, mais je ne suis pas prêt à dire que c’est pauvre. La seule chose que je déplore est le manque de vouloir pour les faire jouer dans la LNH. On néglige beaucoup le développement à mes yeux, mais bon, quand on domine autant en saison régulière, je peux le comprendre.
Stratégie
Ainsi, je vais continuer dans la même mentalité dont ils font preuve très souvent. Viser la clôture avec leur choix au 25e rang. En termes de ligues où les Maple Leafs de Toronto aiment repêcher, on peut identifier la OHL et la Russie. Donc, si jamais Danila Yurov ou Ivan Miroshnichenko glissent jusqu’à leur sélection, je ne les vois pas passer par-dessus. Leur talent est indéniable tout comme leur potentiel élite.
Sinon, Owen Beck, David Goyette et Luca Del Bel Belluz me semblent tous être assez logiques comme choix. Le premier n’est pas du tout un « boom or bust », mais viendrait assurément solidifier leur ligne de centres. Pour les deux autres, leur offensive est une force sans équivoque, mais on peut questionner leur taux d’engagement. Si j’avais à nommer un dernier nom, ce serait Seamus Casey en défensive qui base son jeu sur la mobilité et l’intelligence. L’Américain ferait assurément du bien à leur futur à l’arrière.
Conclusion
Je ne sais pas comment les Maple Leafs de Toronto vont se sortir de leur malédiction, mais j’espère qu’il y a un sentiment d’urgence qui règne. C’est ridicule de ne pas être capable de gagner une série éliminatoire avec l’alignement actuel. C’est rempli de vedettes. Comme peut-on accepter ça ?
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