Les débuts professionnels de Jayden Struble sous la loupe
Il y a treize jours, Jayden Struble évoluait toujours dans les rangs universitaires. Vendredi soir, l’espoir du Canadien de Montréal effectuait ses premiers pas au sein de l’organisation qui a fait de lui le 46e choix au total du repêchage de 2019.
Fidèle à son habitude, le défenseur n’a pas tardé avant d’imposer son rythme, visiblement peu ébranlé par celui de la Ligue américaine. Même s’il n’est pas le plus flamboyant sur patins, sa lecture du jeu lui permet de prendre des risques calculés en zone offensive. À sa première rencontre chez les professionnels, Struble évoluait comme septième défenseur. Il n’avait pas de partenaire régulier à la ligne bleue et ses présences étaient courtes. S’il semblait impressionné par le calibre, il ne l’a pas trop laissé paraître.
« Le jeu se déroulait définitivement plus rapidement et les gars sont plus forts. Je vais être forcé d’amener mon jeu à un autre niveau ici et c’est excitant pour la suite des choses. Je pense que c’était un bon premier match, mais je vais continuer de m’améliorer. » , a admis Jayden Struble à la suite de sa première rencontre dans son nouvel uniforme.
Struble gravite dans le giron du Rocket depuis un peu plus d’une semaine. Il a eu le temps de s’adapter à son nouvel environnement et de bien comprendre son rôle. D’ailleurs, l’entraîneur chef du Rocket, Jean-François Houle, avait mentionné son désir d’intégrer tranquillement l’espoir à son alignement pour faciliter sa transition. Après son premier match, Houle avait de bons mots sur l’entrée en scène de son jeune joueur, qui a laissé une bonne première impression.
« C’est un défenseur qui est fait fort physiquement. Quand il va dans les coins, il ne se fait pas tasser. Il a un bon bâton et ses passes étaient vives. Il n’y a pas beaucoup d’hésitation dans son jeu. »
Tôt dans le match, l’arrière de 21 ans a été l’auteur de bons coups d’épaules. Struble ne distribue pas de mises en échec seulement pour être physique. À plusieurs reprises, elles permettaient au Rocket de sortir leurs adversaires du jeu et de reprendre possession de la rondelle. Il a également coupé plusieurs lignes d’attaque grâce à son positionnement.
Une défaite au gout amer
Les Admirals de Milauwkee ont eu raison du Rocket par la marque de 3 à 2 vendredi. Malgré un effort constant et 46 tirs dirigés vers la cage adverse, Yaroslav Askarov a eu le dernier mot. Du haut de ses 6 pieds 3 po, 178 lb, le portier de 20 ans est imposant devant son filet et il ne se laisse pas déstabiliser facilement. Les joueurs du Rocket l’ont bombardé tout au long du match, de plusieurs angles et à l’embouchure du filet, mais en vain.
La formation lavalloise doit se retrousser les manches et attaquer les neuf derniers matchs du calendrier régulier comme s’il n’y avait pas de lendemain. Laval se retrouve au dernier rang du classement de la division Nord. Dans la Ligue américaine, les cinq premières formations de la division Nord et la division Centrale participent aux séries éliminatoires. Le Rocket n’est qu’à un seul point du cinquième échelon, mais la 6e équipe la mieux classée a trois matchs en main. La troupe de Jean-François Houle disputera ses quatre prochains matchs sur la route, le tout commence dimanche face au Moose du Manitoba.
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