Rocket de Laval | Bilan du mois de février
Pour une deuxième année, Toutsurlehockey a l’occasion de suivre de près la saison du Rocket de Laval. Nous avons la chance d’être présents lors des échos de vestiaire ainsi qu’aux rencontres d’après-match avec l’entraîneur-chef Jean-François Houle. Après avoir proposé des bilans de 1/4, 1/2, 3/4 et fins de saison l’an dernier, une nouvelle formule mensuelle vous sera offerte afin de ne rien manquer sur la progression des jeunes espoirs du Canadien de Montréal. Dans ces bilans, vous retrouverez des statistiques individuelles et collectives ainsi que des analyses et impressions basées sur des observations.
Fiche de l’équipe: 5-5-1.
Évaluation des joueurs
À chaque mois, une note sera attribuée à chacun des joueurs, soit la note de A (Très bon), B (Bon), C (correct) et D (décevant). La note attribuée sera par la suite expliquée dans un court texte, qui sera conclu par des prévisions et/ou des attentes pour le mois suivant.
Les attaquants
- Philippe Maillet: B
- Xavier Simoneau: B
- Jared Davidson: B
- Lias Andersson: B-
- Brandon Gignac: C+
- Joshua Roy: C+
- Emil Heineman: C+
- Mitchell Stephens: C+
- Filip Cederqvist: C
- Lucas Condotta: C
- Sean Farrell: C
- Riley McKay: C
- Riley Kidney: C-
Non-évalué: Gabriel Bourque (blessure), Nathan Légaré (transaction), Jan Mysak (transaction).
Les défenseurs
- Tobie Paquette-Bisson: B
- Logan Mailloux: B
- William Trudeau: B
- Olivier Galipeau: B
- Justin Barron: B-
- Mattias Norlinder: C
Non-évalué: Brady Keeper (blessure).
Les gardiens de but
- Jakub Dobes: B+
- Kasimir Kaskisuo: B-
Non-évalué: Strauss Mann.
Philippe Maillet
4 buts, 5 mentions d’aide en 11 matchs, -5.
Philippe Maillet est dans une situation qui peut paraître frustrante. Le vétéran joueur de centre affiche une belle constance depuis le début de l’année 2024 (21 points en 21 matchs). À mes yeux, Brandon Gignac était loin devant Maillet au niveau de la hiérarchie de l’organisation, malgré le fait qu’il ne détenait qu’une entente de la LAH. Maillet aurait mérité un rappel avec le grand club, surtout dans le contexte de la réclamation de Colin White au ballottage. Je crois toutefois qu’il est judicieux de le garder avec le Rocket pour la course aux séries. Le Québécois gagne à maintenir le rythme d’ici la fin de la saison. Ses 39 points en 49 matchs l’amènent à une récolte de 0.8 point par matchs. Lors de sa meilleure saison en carrière dans la LAH en termes de points, Maillet avait récolté 0.88 point par matchs (54 points en 61 matchs). Son lent début de saison a assurément fait mal sur le plan collectif et individuel.
Xavier Simoneau
3 buts, 4 mentions d’aide en 11 matchs, -4.
Simoneau s’inscrit avec régularité sur la feuille de pointage cette saison. Avant la panne sèche du Rocket à la fin du mois de février, Simoneau n’avait jamais été blanchi pour plus de deux matchs d’affilée. Après une première saison éprouvante chez les professionnels, le fougueux attaquant se dirige vers une bien meilleure campagne en termes de production offensive, lui qui n’est maintenant qu’à trois points de son total de l’an dernier (en 62 matchs). J’aimerais beaucoup voir le jeune homme obtenir une audition sur la quatrième unité du Canadien, advenant une rétrogradation de Joshua Roy.
Jared Davidson
5 buts en 10 matchs, +2.
Jared Davidson a répondu présent en février avec beaucoup de lancers décochés vers le filet adverse (45). Les responsabilités offensives de Davidson ont augmenté alors qu’il obtient du temps de glace bien mérité sur l’avantage numérique. J’aime son jeu dans l’ensemble, on revoit le Davidson impliqué qu’on a remarqué au camp d’entraînement du Canadien. Laissé de côté plus souvent qu’à son tour en début de saison, Davidson démontre tranquillement qu’il est en mesure de produire offensivement dans la LAH, chose qui n’est pas facile, surtout en début de carrière professionnelle.
Lias Andersson
3 buts, 4 mentions d’aide en 13 matchs, -2.
Saison éprouvante pour l’ancien premier choix des Rangers de New York en 2017, qui a vu sa saison être scindée en deux en raison d’une blessure qui lui a fait rater beaucoup d’action. La constance dans le jeu du Suédois a été un peu longue à se manifester. Espérons pour lui et pour le Rocket qu’il poursuivra sur sa lancée actuelle. Cette saison, Andersson pourrait vivre sa première saison complète dans la LAH sans être rappelé dans la LNH (a disputé un match avec les Kings en 2022-23).
Brandon Gignac
3 mentions d’aide en 4 matchs, +1.
Signé et rappelé par le Canadien du 3 au 21 février, l’attaquant a été blanchi de la feuille de pointage dans les trois matchs disputés à la fin du mois de février. Très constant depuis le début de la saison, Gignac n’a jamais été blanchi dans plus de trois matchs de suite. Le Rocket aura besoin de lui s’il veut espérer se qualifier pour les séries éliminatoires. Il est évident que le jeune homme est déçu de la tournure des évènements, soit d’un retour avec Laval. La réclamation de Colin White au ballottage, un joueur qui lui est assurément inférieur, est un coup difficile à encaisser. Je m’attends à voir Gignac rebondir et retrouver son enthousiasme contagieux. Le vestiaire du Rocket en a réellement besoin.
Joshua Roy
1 but en 3 matchs, -3.
J’ai été déçu du niveau d’engagement de Joshua Roy à son retour avec le Rocket après son premier rappel. C’est toutefois normal d’observer une baisse de motivation après une rétrogradation dans la LAH, même si c’est pour le bien de sa progression de jeune joueur. L’attaquant de 20 ans n’a toutefois pas eu le temps de digérer la nouvelle alors qu’il a été rapidement rappelé en raison de la blessure de Rafaël Harvey-Pinard. Il fait très bien avec le Canadien, depuis. Sans dire que le natif de la Beauce est « arrivé », il démontre de belles choses et il est intéressant d’observer la constance dans son effort depuis son rappel. Cette constance, c’est ce qui l’éloigne ou le rapproche de son rêve de jouer dans la LNH à temps plein. Je ne tomberais pas en bas de ma chaise si Joshua Roy revenait à Laval pour les séries éliminatoires.
Emil Heineman
2 buts en 10 matchs, +5.
Emil Heineman a connu une période creuse offensivement, comme plusieurs de ses coéquipiers en février. Considérant son « package », j’aurais pensé voir Heineman évoluer dans la LNH plutôt qu’à Laval cette saison. Sa blessure en début de saison l’a ralenti, lui qui voulait probablement reprendre où il avait laissé l’an dernier avec une entrée convaincante en Amérique du Nord avec 7 buts en 11 matchs. Le surplus d’ailiers de faibles impacts chez le Canadien retarde l’arrivée d’Emil Heineman dans la LNH, lui qui n’a disputé que 38 matchs au total dans la LAH jusqu’à présent. Lors du visionnement des tirs au filet dirigés par Heineman en février, j’ai constaté que plusieurs l’ont été de très loin du filet ainsi que plusieurs tirs sur réception de l’extérieur des cercles qui ont raté la cible. Heineman doit se présenter dans l’enclave avec plus de régularité, il possède un excellent lancer et est difficile à stopper lorsqu’il est dans la zone dangereuse, comme en témoignent ses deux filets marqués en février.
Mitchell Stephens
3 buts, 3 mentions d’aide en 11 matchs, +1.
Le jeune vétéran connaît moins de succès offensivement cette saison après avoir obtenu quelques matchs avec le Canadien. Ce n’est pas parce qu’il n’essaie pas ou qu’il n’obtient pas d’opportunités, loin de là. Stephens obtient sa part de chance de marquer de l’enclave, mais rate beaucoup trop souvent le filet. Jean-François Houle le mentionnait en après-match récemment, que le but marqué par Stephens allait l’aider à relâcher un peu de tension. Parlant de tension, je n’oublierai jamais l’expression verbale et non verbale de Stephens après la défaite du 24 février face aux Marlies. J’ai rarement senti un joueur aussi bouillant que Stephens l’était à ce moment-là. Ce n’est pas négatif, loin de là. À pareille date l’an dernier, Stephens était tout feu, tout flamme. Espérons que l’arrivée du printemps lui fasse autant d’effet cette année!
Filip Cederqvist
2 buts, 1 mention d’aide en 9 matchs, +3.
L’attaquant commence à faire sa niche chez le Rocket comme joueur de soutien fort utile. J’aimerais le voir diriger davantage de rondelles au filet. L’utilisation de son gabarit aidera assurément la cause du Rocket en gestion de rondelle d’ici la fin de la saison.
Lucas Condotta
2 mentions d’aide en 10 matchs, -2.
Lucas Condotta connaît une saison plus tiède statistiquement parlant. Absent dans le dernier voyage de l’équipe pour la naissance de son enfant, l’équipe aura besoin du leadership du jeune joueur de centre, surtout en récupération de rondelles. Condotta est à son meilleur bien campé devant le filet pour déranger le gardien de but adverse, ce qui a manqué du côté du Rocket dernièrement, particulièrement face aux Marlies de Toronto.
Sean Farrell
1 mention d’aide en 3 matchs, 0.
Il faudra être patient dans le cas de Sean Farrell, qui possède beaucoup d’atouts offensifs, mais qui peine à demeurer en santé cette saison. J’aime beaucoup la lecture que fait Farrell du jeu des siens depuis le début de la saison, il est évident qu’il comprend bien la « game ». Lorsqu’il est en pleine possession de ses moyens, Farrell est un des joueurs les plus dangereux du Rocket offensivement. Le jeune homme devra se renforcir physiquement pour pouvoir s’imposer dans le hockey professionnel, on souhaite au Rocket de pouvoir compter sur un Sean Farrell en forme pour ce qui reste de la saison régulière.
Riley Kidney
2 mentions d’aide en 13 matchs, -3.
C’est un peu plus difficile offensivement pour Riley Kidney, qui n’a pas marqué depuis le 15 décembre. J’anticipais une rétrogradation à Trois-Rivières dans le contexte où ça serait plus difficile pour lui de produire sur une base régulière. Le calendrier de la LAH est très exigeant physiquement et mentalement, Kidney l’aura appris cette saison.
Riley McKay
Aucun point en 7 matchs, +2.
Riley McKay a été laissé de côté quelques fois par son entraîneur-chef Jean-François Houle en février. Actuellement ennuyé par une blessure, la petite peste du Rocket sera importante dans l’alignement de l’équipe en vue des séries éliminatoires. Saison d’apprentissage pour Riley McKay en termes de discipline alors qu’il figure parmi les joueurs les plus punis du circuit avec 103min de pénalités en 35 matchs seulement. Il demeure un vaillant guerrier efficace pour déranger devant le filet adverse, le Rocket aura besoin d’un tel travail à ce stade-ci de la saison.
Tobie Paquette-Bisson
1 but, 4 mentions d’aide en 14 matchs, +3.
Tobie Bisson est, pour moi, le joueur le plus important du Rocket cette saison. Utilisé massivement par son entraîneur-chef (au-delà des 20min par matchs), Bisson remplit son rôle de meneur à tous les niveaux. Le défenseur gaucher a évolué avec chacun des jeunes défenseurs du Rocket à un certain point cette saison et a toujours livré la marchandise. Le natif de Rosemère âgé de 27 ans connaît sa meilleure saison en carrière en termes de points (6 buts, 16 mentions d’aide, +14) et pourrait être fortement courtisé par une autre organisation pour la saison prochaine, lui qui écoule une entente d’un an de la LAH avec Laval. Avec les David Reinbacher, Lane Hutson et Adam Engstrom qui débarqueront sous peu dans l’organisation, le DG du Rocket John Sedgwick devra se pencher sur les bons vétérans pour les accompagner. Avec Mattias Norlinder et Brady Keeper qui risquent de ne pas revenir l’an prochain, je n’aurais aucune gêne à octroyer un contrat à deux volets de la LNH à Tobie Bisson pour l’an prochain, si telle est sa demande.
Logan Mailloux
1 but, 5 mentions d’aide en 11 matchs, +2.
Le jeune homme connaît une très belle progression cette saison. J’aime beaucoup le package qu’il amène ainsi que sa capacité à jouer de grosses minutes soir après soir, avec une moyenne de 21min14 par match en février. Mailloux est de plus en plus constant dans son jeu, il reconnaît de mieux en mieux les moments pour déployer son jeu offensif ainsi que sa robustesse. Son positionnement de bâton dans sa zone s’est également amélioré, ce qui fait que les incursions de l’adversaire dans sa zone sont beaucoup plus courtes qu’elles ne l’étaient en début de saison. J’ai vraiment hâte de voir son jeu se transposer dans la LNH, que ce soit cette saison ou non.
William Trudeau
3 mentions d’aide en 11 matchs, -6.
Ça a été un peu plus difficile statistiquement pour William Trudeau en février. Le jeune défenseur dispute de grosses minutes en défensive (moyenne de plus de 20min par match) et bloque sa part de lancers. Le jeune homme a une très bonne attitude dans un contexte où son rôle est différent de celui de l’an dernier, davantage axé sur le côté défensif du match. William Trudeau et Tobie Paquette-Bisson sont massivement utilisés comparativement à leur coéquipier Mattias Norlinder (13:22min par match). L’ajout d’un défenseur fiable à la brigade défensive du Rocket aiderait assurément le jeune Trudeau, qui se débrouille très bien dans les circonstances.
Olivier Galipeau
4 mentions d’aide en 11 matchs, +9.
Olivier Galipeau connaît une excellente saison en termes de chiffres. Avec l’arrivée des Adam Engstrom, David Reinbacher et peut-être Lane Hutson, on pourrait voir Olivier Galipeau écoper dans les prochaines semaines. Ceci dit, si ce scénario survient, on devra remplacer le guerrier en comité, surtout en termes de leadership et d’engagement en zone défensive. Jusqu’à présent cette saison, Olivier Galipeau a bloqué un total de 89 tirs devant son gardien.
Justin Barron
1 but, 5 mentions d’aide en 11 matchs, -4.
Je fais partie des personnes qui apprécient le jeu de Justin Barron et qui voient l’étendue de son potentiel. Je suis forcée d’admettre que son rendement m’a un peu déçu en février, surtout défensivement. Je le croyais capable de prendre charge du côté droit occupé par Logan Mailloux, ce qui n’a pas été le cas. Sa présence solidifie évidemment la défensive du Rocket et permet une deuxième vague menaçante sur l’avantage numérique. Barron présente le même défaut qu’en début de saison l’an dernier, il rate trop souvent le filet (50% de ses tirs) en avantage numérique. Je crois que Justin Barron et Logan Mailloux ne sont pas destinés à jouer au sein de la même formation. En raison de l’aspect robustesse de Logan Mailloux, je le vois devant Justin Barron dans l’échiquier en date d’aujourd’hui.
Mattias Norlinder
2 mention d’aide en 6 matchs, +4.
Si je lance autant de fleurs à Olivier Galipeau, c’est aussi parce qu’il a su rendre Mattias Norlinder beaucoup plus stable en février. L’échantillon de match est mince, mais Norlinder a joué son meilleur hockey de la saison en février. Sans être exceptionnel, le Suédois a été plus efficace en transition et s’est rendu coupable de moins de revirements, en plus de récolter deux mentions d’aide. Vaux mieux tard que jamais!
Jakub Dobes
Fiche: 4-3-1 , moyenne de but accordé à 2.37, efficacité à 0.920, 1 blanchissage.
Jakub Dobes a disputé beaucoup de matchs depuis le début de la saison, sa première chez les professionnels. Le jeune homme démontre une belle maturité sur la glace et à l’extérieur de celle-ci. Son haut niveau de compétition et la charge élevés semblent bien se compléter. Je le trouve plus solide, plus square et mieux positionné devant son filet. Il demeure très réactif par moments, mais ça fait partie du processus! À noter que Dobes a fait face à 123 tirs de la zone dangereuse (home plate shot) en février et qu’il n’a cédé que 17 fois dans ce contexte.
Kasimir Kaskisuo
Fiche: 1-2-0, moyenne de but accordé à 3.00, efficacité à 0.875.
Gêné brièvement par une blessure au bas du corps, Kasimir Kaskisuo a connu une baisse de régime en février. Le portier a semblé plus déstabilisé devant son filet comparativement à ce que nous avons observé depuis son arrivée avec le Rocket. Il demeure un excellent gardien et son expérience sera importante pour le jeune Dobes d’ici la fin de la saison.
Les unités spéciales
Les unités spéciales du Rocket se sont déployées en deux temps en février. À partir du 17 février, l’avantage numérique et le désavantage numérique ont dégringolé d’une efficacité de 27% à 14% (AN) et de 89% à 67% (DN) respectivement. Dans cinq des six défaites du Rocket en février, l’équipe n’a marqué qu’un but, malgré le nombre important de jeux de puissance obtenus. Au terme du mois de février, le Rocket se classe au 19e rang de la LAH en avantage numérique avec 17,9% d’efficacité alors qu’il fait partie de l’équipe qui a obtenu le plus grand nombre de jeux de puissance (3e de la LAH avec 212 AN) et au 27e rang en désavantage numérique avec 79% d’efficacité (2e rang de la LAH avec 215 DN). Comme je le soulignais en début de saison, le Rocket se doit de performer du côté des unités spéciales puisqu’il s’agit d’un très gros morceau de son match. C’est donc une efficacité de 20% en avantage numérique et de 78% en désavantage numérique en février pour la troupe de Jean-François Houle. Avec les récents mouvements de l’organisation en mars, il sera intéressant de porter une attention particulière aux unités spéciales.
Absences significatives:
- Sean Farrell: Blessure, n’a disputé que 3 matchs.
- Gabriel Bourque: Blessure, n’a disputé que 4 matchs.
- Joshua Roy: Rappelé par le Canadien le 10 février.
- Brandon Gignac: Signé et rappelé par le Canadien le 4 février.
Buts accordés:
3 buts par matchs (février), 3,07 buts par match (janvier), 3.6 buts par match (décembre), 3.6 buts par match (novembre), 5.3 buts par match (octobre). En amélioration.
Conclusion
Le Rocket de Laval a un gros mois de mars devant lui avec plusieurs matchs à disputer contre des équipes de sa division (SYR, CLE x2, TOR x2, BEL x2, UTI). Sept matchs seront disputés devant une Place Bell à pleine capacité, matchs que le Rocket se doit de remporter. En date d’aujourd’hui, 12 mars, Laval occupe le 6e rang de sa division, à 3 points des Marlies de Toronto (et d’une place en séries), qui ont 2 matchs en main sur Laval. Les Comets d’Utica ne sont qu’à 2 points du Rocket et du 6e rang, avec deux matchs en main.
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