Rocket de Laval | Quand confiance rime avec patience
Le Rocket de Laval connaît de très bons moments dans le cadre de cette éreintante séquence de cinq matchs en sept jours. La troupe de Jean-François Houle a savouré la victoire, hier soir à la Place Bell, pour un troisième match d’affilé. La confiance se fait sentir dans l’entourage de l’équipe, élément qui s’observe de plus en plus dans les matchs. Il sera question de cette confiance grandissante et de ses impacts dans les prochaines lignes.
Trouver son identité dans la victoire
L’entraîneur-chef n’a pas mâché ses mots au terme de la cuisante défaite de son équipe à la Place Bell aux mains des Marlies de Toronto, le 4 novembre dernier. Jean-François Houle nommait, en mêlée de presse, que son équipe était toujours à la recherche de son identité. Or, cette identité est nécessaire afin d’aller de l’avant dans une longue saison de 72 matchs. Au terme du voyage de l’équipe au Manitoba, grâce à deux victoires, le Rocket est plus près que jamais de cette identité tant recherchée. À la lumière des propos obtenus de Jean-François Houle, Xavier Simoneau et Sean Farrell, le Rocket doit miser sur son esprit de corps, son effort et sur la simplicité.
« Il faut travailler fort et de la bonne façon. On sait qu’on a le talent pour aller loin avec cette équipe, il s’agissait de trouver notre confiance ensemble pour se trouver sur la patinoire. Les quatre trios jouent de la bonne façon. Tout le monde est dans le même bateau, c’est un travail d’équipe. »
-Xavier Simoneau
« Nous sommes une jeune équipe, nous n’avons pas joué nos matchs avec maturité en début de saison. Nous avons mieux joué dernièrement en travaillant fort et en gardant les choses simples. Quand c’est le bon moment, nous utilisons notre talent et ça fonctionne. »
-Sean Farrell
Quand confiance rime avec patience
Les propos de Sean Farrell m’ont amené à cette réflexion toute simple: le Rocket doit davantage miser sur la simplicité et l’effort, surtout en début de match, pour ensuite laisser naturellement le talent s’exprimer. Le match d’hier soir face à Belleville est un très bon exemple. Lorsque le Rocket s’est engagé à reprendre ses bonnes habitudes de travail (diriger des lancers au filet dans la circulation, compléter ses mises en échec, remporter ses bagarres le long des rampes) la confiance s’est remise de la partie. On sentait que les Lavallois prenaient le contrôle du match malgré leur retard dans le pointage. Cette confiance s’est manifestée par la patience face aux ouvertures qui se présentaient, une à la fois, sans raccourcis. Demeurer patient sans tomber dans la passivité est un élément que le Rocket apprend à maîtriser de match en match.
On prend de la maturité
Il est un peu simpliste de vanter la maturité du groupe en ne regardant que les résultats, c’est plus facile quand on gagne. Lorsqu’on regarde les matchs du Rocket, on sent depuis quelque temps qu’une certaine maturité s’installe de plus en plus. Dans les deux matchs disputés au Manitoba, le Rocket n’a jamais regardé en arrière et est parvenu à garder l’avance. Il s’agit d’une belle progression à l’approche du quart de saison.
« On veut que l’autre équipe s’ajuste à nous. On veut dicter l’allure du match, on commence le match de la bonne façon, même si on fait des erreurs, nos gardiens sont là, tout le monde avance dans la même direction. »
-Xavier Simoneau
« Commencer les matchs avec l’avance, ça fait du bien de ne pas jouer du hockey de rattrapage. Ça nous permet de dépenser moins d’énergie pour revenir de l’arrière. Je pense qu’on a appris beaucoup sur comment jouer avec l’avance, on a démontré être capable de faire ça. »
-Jean-François Houle
Derrière les portes closes
Est-ce que les discussions changent dans le vestiaire du Rocket selon le déroulement du match? Le Rocket a démontré un haut niveau de concentration face au Moose en disputant des matchs de 60 minutes. Comment on s’assure de maintenir le rythme tout en évitant de tomber dans la passivité avec une avance confortable?
« Honnêtement, on ne change pas grand-chose entre les périodes, c’est juste de garder notre calme. Quand le match se déroule et qu’on encaisse des buts, on peut être un peu sur les talons. On garde pas mal la même recette sauf que quand on se fait marquer, on est plus prêt et on a plus le goût d’y retourner et d’aller marquer. »
-Xavier Simoneau
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