Rocket de Laval | Une chimie d’équipe qui fait déjà rêver
La saison 2024-25 du Rocket de Laval est encore très jeune (3-1-0), mais certaines tendances très prometteuses sont observables au sein de la formation de Pascal Vincent. Les partisans de l’équipe, les observateurs et les membres du personnel peuvent déjà constater de leurs yeux qu’une chimie se développe à vitesse grand V chez les joueurs de l’édition actuelle. Il en sera question dans les prochaines lignes.
Une mentalité de « meute »
L’échantillon de match est peut-être mince, mais forcé d’admettre que cela saute déjà aux yeux: le groupe de Pascal Vincent est tissé serré. L’entraîneur-chef d’expérience a indiqué à plusieurs reprises que ses joueurs se supportaient bien sur la glace, autant au niveau du système de jeu qu’au niveau des évènements qui surviennent face à l’adversaire. Un groupe qui est en mesure de s’adapter et pousser dans la même direction est agréable à diriger pour un entraîneur-chef.
« Il y a cette mentalité-là de « meute », on se protège tout le monde, on l’a vu au dernier match aussi. On a vu hier (18 octobre) qu’on était capable de marquer des buts et ce soir (19 octobre), qu’on est capable de défendre. D’être capable de jouer différents matchs, comment ça se présente à nous, comment on s’ajuste. Les gars sont vocaux sur le banc, ils s’encouragent, même que quand il y a des choses qu’un joueur n’a pas aimé, ils vont se voir tout de suite et ils en parlent. Quand tu es rendu là avec une équipe, là, ça fait juste 4 matchs, on est déjà rendu là, il y a de belles choses qui peuvent se produire. » –Pascal Vincent.
Une réaction qu’apprécie Owen Beck
Lors du match de samedi dernier à la Place Bell, on a pu voir un bel exemple de cette solidarité entre coéquipiers lorsque le meilleur pointeur du Rocket, Filip Mesar, a été frappé solidement par Max Crozier, du Crunch de Syracuse. La réaction de Jared Davidson a été immédiate sur la séquence, lui qui est venu se porter à la défense de son coéquipier en se ruant sur Crozier.
« C’est notre mentalité. Si tu t’en prends à un de nous, tu devras faire face à nous tous. Je pense que Davy (Davidson) a fait un bon travail en défendant son coéquipier. Nous ne voulons pas voir un gars de notre ligne se faire frapper et c’est la même chose pour quiconque dans l’équipe. Nous sommes un groupe uni et, si quelqu’un s’en prend à un de nous, nous allons répondre. » –Owen Beck
Joshua Jacobs: un meneur silencieux
À l’écart du jeu pour l’entièreté de la saison 2023-24 en raison d’une blessure au tendon d’Achille, Joshua Jacobs s’illustre discrètement en ce début de saison du côté de la brigade défensive lavalloise. L’arrière droitier de 28 ans mène la colonne des tirs bloqués de l’équipe avec un total de 7, dont 5 survenus en troisième période. Jacobs est un vétéran qui pourrait avoir un impact important sur les jeunes joueurs de la formation, autant par son expérience de champion de la Coupe Calder (2022) qu’avec sa capacité à faire preuve de résilience et de courage. À l’entraînement de mardi, le vétéran s’est exprimé sur l’adversité vécue par son coéquipier David Reinbacher.
Le Rocket de Laval disputera son prochain match demain soir, à la Place Bell, face aux Comets de Utica. Après Alex Barré-Boulet face au Crunch de Syracuse le week-end dernier, ce sera soir de retrouvailles pour le défenseur Tyler Wotherspoon qui affrontera ses anciens coéquipiers.
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