Rocket de Laval | Une odeur de fierté… et de printemps!
Le Rocket de Laval (42-16-4) recevait la visite des Marlies de Toronto (32-21-9), vendredi soir à la Place Bell. Privée des services du défenseur David Reinbacher, la troupe de Pascal Vincent amorçait un dernier week-end à domicile avant de quitter sur la route pour les six prochains matchs (Manitoba (2), Abbotsford (2), Rochester et Syracuse). Grâce à une victoire de 4 à 1, le Rocket s’est assuré de sa qualification en séries éliminatoires de la Coupe Calder.

Cayden Primeau à son meilleur
La troupe de Pascal Vincent a pu compter sur une autre performance époustouflante du gardien Cayden Primeau, qui a repoussé 32 des 33 tirs dirigés vers lui, dont plusieurs de la zone dangereuse. Le portier de 25 ans a signé sa 17e victoire en 20 matchs et s’avère une des nombreuses raisons pourquoi le Rocket s’assure d’une place en séries éliminatoires avec 10 matchs à disputer au calendrier. Depuis son retour dans la LAH, on sent que le jeune homme désire terminer ce qu’il a amorcé lors des séries éliminatoires au printemps 2022.
« Il a été incroyable. Nous avons beaucoup de chance de l’avoir. C’est un vrai pro, je l’adore, c’est un bon gars. » –Lucas Condotta
« Je pense que ce soir, on en doit une à Prime (Primeau). En deuxième période, si ce n’était pas de notre powerplay et de Primeau, ça aurait pu être 5 ou 6 à 0, facilement. Les bonnes équipes trouvent des façons de gagner et c’est ce qu’on a fait ce soir. » –Alex Barré-Boulet
« Je me sens bien. Évidemment, à chaque match du vendredi soir à la Place Bell, tu sais que ça sera le fun, surtout contre Toronto. C’était un bon match, je me sentais bien, je n’avais pas eu une très bonne période d’échauffement (rires). C’était bien de recevoir plus de lancers que lors des derniers matchs. » –Cayden Primeau
Davidson prend les choses en main
Parmi les évènements qui ont fait la différence dans ce match, notons le combat de Jared Davidson face à Zach Solow, à 7min35 du deuxième engagement. Au moment où le #49 a décidé de jeter les gants, les Marlies étaient en plein contrôle depuis plusieurs minutes malgré un retard de 0-1 au pointage. Disons que, lorsque tu jettes les gants et que ton équipe marque deux fois avant que tu quittes le cachot, on peut affirmer que ta décision d’engager le combat était la bonne. L’avantage numérique (2 en 6) a poursuivi son bon travail avec des buts de Barré-Boulet et Xhekaj. Le Rocket présente une efficacité de 31% dans ce contexte depuis le début du mois de mars.
Un geste qui décrit parfaitement Lucas Condotta
Dans le cadre de sa qualification en séries éliminatoires, le travail du capitaine Lucas Condotta a été souligné comme étant un facteur très important de cet accomplissement. Le capitaine a permis à son coéquipier Alex Barré-Boulet de marquer son 20e filet de la saison en lui remettant la rondelle qu’il aurait pu lui-même déposer dans une cage déserte, geste qui n’est pas passé sous silence. Celui qui dispute sa 4e saison avec Laval, sa première en tant que capitaine, s’est engagé à mener cette formation par l’exemple auprès de son entraîneur-chef Pascal Vincent.
« Je vois beaucoup de résilience et de désir de compétitionner, nous avons acheté cette façon de faire dès le début de la saison. En tant qu’équipe, nous nous préoccupons l’un de l’autre et on joue pour chacun, c’est ce qui me rend le plus fier. Nous sommes vraiment excités. Ç’a été un long processus, je ne savais pas trop à quoi m’attendre lorsque je suis arrivé cette saison et je suis vraiment fier de notre groupe. Nous sommes en séries maintenant, voyons voir ce que nous pouvons faire! » –Lucas Condotta
« C’est pour ça que c’est notre capitaine. Je pense qu’il n’a jamais de mauvaise journée dans le corps. Il est toujours de bonne humeur et pousse toujours les gars dans le bon sens. C’est le leader, la façon qu’il joue, c’est notre identité. J’ai apprécié qu’il me passe la rondelle à la fin, c’est sur. » –Alex Barré-Boulet
« Juste cette action-là pourrait définir notre capitaine, sur la glace et à l’extérieur. La façon avec laquelle il gère le groupe, avec laquelle il inclut tout le monde et la façon dont il travaille. Quand je l’ai rencontré et que je lui ai demandé pourquoi je le mettrais capitaine, ça été une longue réponse, mais il m’a regardé droit dans les yeux et m’a dit: personne ne va travailler plus fort que moi et je vais amener le reste de l’équipe à travailler dans ce sens-là. C’est ce qu’il fait tous les jours. Son apport à l’équipe est plus gros que les statistiques. C’est un être humain incroyable, on est chanceux de l’avoir. » –Pascal Vincent
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