Discorde à Vancouver: «Les deux doivent régler ça et être matures un peu !»
Les Canucks traversent une période difficile depuis environ six matchs. Et cela coïncide avec le retour au jeu de J.T Miller, qui avait quitté l’équipe pour des raisons personnelles. Il n’y avait eu aucune justification quant à ce départ. Aucun programme d’aide, aucune blessure identifiée. On commence tranquillement à comprendre avec les propos de Quinn Hughes et de Rick Tocchet récemment. Clairement, il y a de la discorde chez les Canucks de Vancouver impliquant Elias Pettersson et J.T Miller.
Le tout a été présenté durant le segment du «Saturday Headlines» sur les ondes de Sportsnet. Dans un premier clip vidéo, on montre Quinn Hughes devant les médias qui mentionne, en parlant de Miller et de Pettersson, que «les deux ont eu leurs difficultés cette saison» tout en ajoutant qu’il croit fortement que les deux régleront le tout. Par contre, l’entraîneur-chef a ajouté une couche sans nécessairement être subtile concernant la possible discorde dans le vestiaire.
«Ça arrive toujours et c’est mon travail de m’assurer que les gars se parlent. Ils doivent régler ça et être matures un peu. On ne vous demande pas de jouer au Playstation ensemble, d’aller dîner ensemble… Mais quand il faut aller au filet, il faut aller au filet.» – Rick Tocchet
Ouf ! Ça ne paraît pas tellement bien lorsque finalement, l’histoire derrière les déboires récents des Canucks sort de la sorte. Cela dit, Elliotte Friedman mentionnait dans son segment que la discorde entre ces deux joueurs ne daterait pas d’hier. L’an dernier, comme les deux joueurs ont connu d’excellentes saisons individuelles, on n’en entendait moins parler. En début de saison 2024-2025, Elias Pettersson avait des difficultés à produire contrairement à JT Miller. Est-ce que la léthargie de Pettersson a ravivé de vieilles flammes ? En réponse à cette situation, de son côté, Elias Pettersson s’est contenté de balayer du revers de la main ces propos:
«Je ne comprends pas pourquoi les gens essaient encore d’inventer des conneries.»
Par la suite, un journaliste posait la question à savoir si une telle situation génère des distractions à l’intérieur du club. L’attaquant suédois s’est contenté de souffler les mots «prochaines réponses» sur un ton très agacé. Sa disponibilité médiatique se sera terminée à ce moment d’ailleurs.
Elias Pettersson sur son départ ?
Il y avait eu certaines rumeurs très peu solides qui circulaient sur une possible transaction impliquant Elias Pettersson. On ciblait d’ailleurs les Sabres de Buffalo comme de potentiels acheteurs. J.T Miller serait, à mon avis, moins difficile à échanger. Et encore là, j’utilise les mots moins difficile puisqu’en réalité, déplacer un contrat de 8M$ par année valide encore jusqu’en 2030, ce n’est pas une tâche facile. Imaginez échanger un joueur, qui vient de faire preuve d’une certaine faiblesse au niveau de son attitude via sa disponibilité média, qui touche en moyenne 11,6M$ jusqu’en 2032 !
Comme Rick Tocchet le disait si bien, les deux joueurs devront régler le problème. Parce que les Canucks sont possiblement pris avec eux pour encore plusieurs saisons. Lorsqu’ils produisent et connaissent du succès, personne ne parlera de leur différent. Mais quand l’équipe tombe dans une période creuse, c’est bien certain que cette discorde reviendra en avant-plan. C’est difficile de faire autrement d’ailleurs. Les faits sont là.
Elias Pettersson connaissait un mauvais début de saison. Il cumulait 11 points en 17 matchs avant que J.T Miller ne quitte pour des raisons personnelles. Le 19 novembre, date du premier match raté de Miller, Pettersson cumule deux points.
Durant l’absence de Miller, le Suédois a produit 15 points en 10 parties. Depuis le retour de J.T Miller, Pettersson n’a pas inscrit un seul point en six parties. Un constat qui semble très clair…
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