Quel coach a le plus de « chances » de se faire montrer la porte en premier?
Alors que la saison régulière bat son plein, il n’y a pour le moment aucun coach qui a fait les frais des mauvaises performances de ses troupes. Si certaines équipes semblent remonter la pente, d’autres marquent chaque jour, un peu plus le pas, et s’éloignent inexorablement des séries éliminatoires.
Favoris :
– Todd McLellan (Edmonton Oilers)
Avec un joueur générationnel tel que Connor McDavid, il est difficilement concevable de rater les séries. Cependant, c’est ce qui est en train d’arriver aux Oilers qui se trouvent dans une très très mauvaise posture. Si beaucoup d’éléments jouent en la défaveur des Oilers, que se soit le faible rendement de Cam Talbot, jusqu’à la défensive poreuse, il y a fort à parier que si les choses demeurent en l’état, l’entraîneur ne sera pas maintenu dans ses fonctions. L’équipe pour le moment n’est qu’à 6 points des séries, mais il ne faudrait pas que l’écart se creuse pour McLellan, ou celui-ci ne verra pas la nouvelle année à la tête de l’équipe du nord de l’Alberta.
– Phil Housley (Sabres de Buffalo)
La grande carrière de joueur de ce dernier risque de ne pas trouver un écho favorable dans celle d’entraîneur. Les Sabres qui présentent une équipe jeune et prometteuse, peine énormément à prouver quoi que se soit. Pire équipe de l’Est, les Sabres ne marquent quasiment plus depuis une dizaine de matchs. Cette absence de buts, cumulés à une défensive moyenne donne un résultat … très peu prometteur. Bien que récemment arrivé dans le nord de l’état de New York, l’ancien grand défenseur des Sabres n’arrive pas à appliquer sa marque à l’équipe, qui stagne dans les bas-fonds du classement. Si la misère offensive se poursuit, l’expérience Housley pourrait toucher à sa fin plus tôt que prévu.
– Guy Boucher (Sénateurs d’Ottawa)
Alors que les Sens étaient repartis sur des bases sensiblement identiques à celle de la saison précédente, qui ont quand même conduit l’équipe à une finale de conférence perdue dans les dernières secondes d’un match 7, l’équipe a été modifiée avec le départ de Kyle Turris pour l’arrivée de Matt Duchene. Cette transaction en apparence bénéfique n’a pour le moment pas du tout eu les effets escomptés. L’équipe est en panne sèche étant blanchie à plusieurs reprises. Depuis la transaction une série de défaites sans précédent pour l’équipe la plonge de plus en plus dans les bas-fonds du classement. Heureusement pour elle, la division atlantique semble être la plus faible de la ligue cette année, et une qualification en série est encore envisageable. Cependant il faudra réagir rapidement. Guy Boucher est d’ailleurs pour le moment incapable de relancer son équipe, pour preuve, le très faible rendement de son capitaine qui réalise pour le moment une saison bien en deçà de ses standards. Dans le cas où l’équipe ne réagirait pas avant les fêtes de fin d’année, le poste de Guy Boucher sera alors menacé. Rappelons que l’un de ses adjoints (Marc Crawford à remporté la coupe Stanley avec l’Avalanche en 95/96) est d’ailleurs un entraîneur tout à fait qualifié pour reprendre les reines en cas d’insuccès de l’entraîneur Quebecquois.
Outsiders :
– Jeff Blashill (Red Wings de Détroit)
Sa situation est moins précaire, car Détroit n’est pas connu pour mettre un terme à un contrat en milieu de saison. La stabilité prime souvent à Hockeytown ( en témoigne la longévité de Mike Babcock à la tête des Wings). Cependant, la terrible série de défaites qu’est en train de subir l’équipe, cumulé à ses réprimandes constantes adressées aux jeunes de l’équipe (Anthony Mantha aime ce message) rendent la situation de l’intéressé plus compliqué qu’initialement. Ce qui est sur c’est que si la saison se termine de manière moyenne (absence en série, et performances décevantes) alors l’avenir du coach de Détroit risque d’être morose.
– Joël Quenneville (Blackhawks de Chicago)
Attention, ne m’envoyez pas tout de suite vos messages de menace. Coach Q va bien évidemment terminer l’année dans la ville des vents. Mais dans le cas où les Hawks rateraient les séries, ou même, s’ils sont éliminés à nouveau au premier tour, il est possible d’envisager un changement de direction pour l’équipe qui a dominé ses dernières saisons. La fin d’un cycle approche pour Chicago, et comme Détroit il y a quelques saisons, il est probable que cela s’accompagne du départ du coach historique de l’équipe, lui ayant permis d’ajouter trois coupes à son escarcelle.
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