Alexandre Burrows, un profil qui colle aux besoins des Rangers?
Arrivé à Vancouver sur la pointe des pieds en 2005, l’ailier non-repêché Alexandre Burrows est désormais un joueur emblématique de l’histoire moderne des Canucks. Depuis plus de dix ans, le Québécois a accompagné la franchise dans ses hauts comme dans ses bas, se taillant une réputation de vraie peste à travers le circuit Bettman. Mais d’ici une semaine et demi, l’attaquant pourrait bien changer d’adresse, alors que plusieurs bruits de couloirs rapportent que son DG Jim Benning chercherait à l’échanger en vue de la date limite des transactions. Sous contrat jusqu’à la fin de la saison à 4,5 M$ l’année, son prix serait ainsi fixé à un choix de troisième ronde.
Reste cependant à savoir quel sera son nouveau point de chute, Burrows cumulant actuellement 9 buts et 11 mentions d’aide, pour 20 points en 52 parties. D’après Larry Brooks, du New York Post, l’idée de revoir notre homme sous la houlette d’un de ses anciens coachs ne serait pas à exclure. En effet, le journaliste explique qu’il verrait bien les Rangers d’Alain Vigneault comme une probable destination pour le vétéran. Ce mouvement aurait ainsi comme principale qualité d’apporter une certaine stabilité au top-6 des Blueshirts. À l’heure actuelle, les jeunes Jimmy Vesey et Pavel Buchnevich sont en effet trop tendres, manquant tous deux d’une certaine assise physique, dans l’optique d’assumer une place aux côtés des meilleurs attaquants new-yorkais. Si l’idée de remonter J.T. Miller sur les premiers trios est tout à fait concevable, Brooks relève cependant que cet ajustement ébranlerait le formidable équilibre qui caractérise en ce moment la troisième ligne des Rangers, complétée par Kevin Hayes et Michael Grabner. Déjà très bien pourvue sur le plan de la technique et du talent, cette équipe pourrait ainsi profiter d’un ajout plus rugueux avec l’embauche de Burrows, qui saurait s’acquitter du sale travail sur le front de l’attaque, offrant un appoint non négligeable aux éléments les plus flamboyants de son hypothétique nouvelle escouade.
Sur le plan contractuel, il est bon de noter qu’Alexandre Burrows possède une clause de non-échange… Il faudrait donc qu’il accepte de la lever afin de rejoindre New York. Néanmoins, au vu de la belle saison réalisée jusqu’à maintenant par les locataires du Madison Square Garden, on imagine mal l’ailier refuser catégoriquement la possibilité de s’installer dans la Grosse Pomme. Avec son prix relativement bas, il s’imposerait donc comme une option viable, en location, pour des Rangers en quête de rudesse et de leadership aux côtés de leurs techniciens.
Et vous, pensez-vous que Burrows serait une bonne recrue pour les Rangers?
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