Le Lightning risque d’être vendeur à l’été | Un ailier fort intéressant pourrait quitter
Avant les événements reliés avec la COVID-19, la LNH roulait à flot et les salaires continuaient de fluctuer au même rythme que les revenus de la ligue. Pour la saison 2020-2021, on s’attendait à une forte augmentation du plafond salarial pour un chiffre autour de 84M$. C’était 4M$ non négligeable de plus que la saison qui est toujours en cours. Certaines équipes ont profité de cette augmentation anticipée pour offrir des contrats lucratifs pour la prochaine saison. Chez le Lightning, on donnera 6M$ de plus par année à Andrei Vasilevskiy dès le prochain calendrier au sein d’une masse salariale assez gorgée.
L’augmentation astronomique du salaire de Vasilevskiy était à prévoir, cela va de soi. Par contre, le statu quo ou même, la diminution du plafond salarial pour la prochaine saison vient contrecarrer les plans de l’organisation. À la date limite, on avait mis la main sur Barclay Goodrow, toujours sous contrat (925 000$) jusqu’en 2021 (UFA), et sur Blake Coleman, qui voit également son contrat expiré en 2021 (UFA), mais qui touche un salaire de 1,8M$. Ces joueurs d’utilité devaient servir pour les séries et on a bien hâte de voir leur rendement dès la reprise. Cependant, aussi petit que leur contrat soit, ils deviendront des nuisances dans la masse salariale l’an prochain, car chaque dollar sera compté.
Je m’explique. Présentement, le Lightning présente une masse salariale projetée de 76,166M$ selon les chiffres du site Cap Friendly. Ce montant, toujours selon CF, serait présentement réparti dans une formation de 15 joueurs, qui exclue les UFA de 2020, et sur un total de 28 contrats. C’est assez catastrophique de constater que les Bolts n’auront que 7,833M$ pour naviguer en cas de statu quo du plafond salarial. Cirelli et Sergachev étant les deux plus gros dossiers de Julien BriseBois chez les RFA, la tâche sera imposante. Certes, l’organisation nous a constamment surpris en matière de gestion de la masse salariale. Cette fois, on pourrait passer par voie de transaction pour résoudre le problème et personnellement, je vois un ailier en particulier quitter l’organisation.
Un joueur tellement complet
Avec l’émergence de Brayden Point et d’Anthony Cirelli, l’ailier tchèque Ondrej Palat perd graduellement son poste au sein de l’alignement. Et on ne peut en vouloir à l’entraîneur Jon Cooper; les blessures ont gravement miné la carrière de Palat jusqu’ici. Par contre, lorsqu’il est en pleine forme, l’attaquant de 29 ans est tout simplement un joueur qu’on ne peut passer à côté. Défensivement, on parle d’un attaquant très responsable et il peut aisément obtenir la confiance de ses entraîneurs. Offensivement, il offre une profondeur assurée alors qu’il maintient ses standards dans les 40-45 points. Le point négatif dans tout cela: son salaire.
À 5,3M$ par année sur un contrat valide jusqu’en 2022, difficile de voir Palat demeurer dans l’alignement avec la gestion d’argent qui s’en vient. Le style de jeu dans lequel trempe Palat est »two-way » avec une offensive intéressante. Ceci dit, un joueur plus »cheap » sur la masse salariale pourrait offrir ce même rendement en étant jumelé à Brayden Point constamment, un autre attaquant qui est pleinement responsable défensivement. Le seul problème que je vois à ce scénario, c’est que Palat possède une clause de non-échange, qui se transforme en clause de non-mouvement modifiée à la dernière année de son contrat.
Est-ce que l’attaquant pourrait décider de laisser tomber sa clause dès cet été ? Quelle équipe pourrait bénéficier de ce joueur selon vous ?
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