Mike Babcock devrait être nommé entraîneur-chef d’équipe Canada

Bon mélange d'entraîneurs honnêtement. Babcock, possiblement le meilleur entraîneur au monde depuis belles lurettes déjà. Il avait d'énormes souliers à chausser en remplaçant le Légendaire Scotty Bowman à Détroit et force est d'admettre qu'il a vraiment su garder cette équipe à un haut niveau d'excellence admiré par les 29 autres formations de la ligue. Un entraîneur bien balancé, dont le système défensif est sans failles et dont les méthodes de contre-attaques permettent aux joueurs talentueux de bien s'exprimer. C'est ce qui le rend si bon d'ailleurs. Julien a remporté la Coupe Stanley en 2011 et s'est rendu en finale lors de la dernière saison après être passé par-dessus les Penguins (et donc Crosby, Neal, Malkin, Iginla, Letang et autres) en 4 matchs. Il est davantage un entraîneur défensif, mais le style robuste qu'il aime employer fait en sorte que ses attaquants connaissent du succès beaucoup plus en effectuant de l'échec-avant et en fonçant au filet pour les retours qu'avec des jeux en dentelle. Ruff est pas mal dans le même moule, à l'exception du fait qu'il a du s'habituer à faire produire des marqueurs naturels malgré un système plus défensif (Vanek). Hitchcock, le missionnaire défensif. L'homme de bonne carrure, archi disciplinaire, mais mon Dieu que son système pourrait permettre à n'importe quelle équipe bien nantie (comme celle du Canada en 2014) de remporter les grands honneurs (dans ce cas-ci, la médaille d'or). Son système défensif est absolument sans failles. Niveau offensif, c'est assez limité, mais c'est encore une fois dans le même moule que Julien et Ruff (échec-avant, contre-attaque).