Top 5 : les joueurs qui doivent rebondir en 2018-2019

Les attentes qu’ont les formations de la Ligue nationale envers leurs joueurs vedettes n’ont pas toujours l’effet escompté. Une série de facteurs peut faire en sorte qu’une saison régulière devienne un véritable fiasco. Parmi les nombreux joueurs qui ont connu des déceptions cette saison, j’ai ciblé ce qui constitue en mon sens les cinq pires déceptions de l’an passé. Évidemment, cela est une question de subjectivité, car d’autres joueurs pourraient très bien se retrouver ici. À vous de commenter.

1. Max Pacioretty : Peu importe l’équipe avec laquelle Max Pacioretty jouera l’an prochain, il doit sortir du gros hockey afin de prouver à la planète hockey qu’il est encore un grand marqueur dans ce circuit. Qu’on l’aime ou pas, le capitaine du Canadien a cinq saisons de trente buts depuis le début de sa carrière. Le joindre à un centre de premier plan pourrait relancer sa carrière assez rapidement.

2. Vladimir Tarasenko : Certains seront peut-être surpris de ce choix. Oui, Tarasenko a eu une saison plus décevante avec une récolte de 66 points. Certains diront que ce n’est quand même pas si mal. Mais, ce n’est pas le vrai rendement de Tarasenko. Le Russe nous a habitué à des saisons de 70 points et plus, dont une de quarante buts et deux de trente buts et plus. Il avait pourtant commencé la dernière campagne en force étant dans le top 20 de la Ligue nationale. Son jeu a baissé d’un cran à partir de janvier. Heureusement pour les Blues, plusieurs renforts viendront sans équivoque aider à la production du grand ailier russe.

3. Kevin Shattenkirk : Nous avons l’impression qu’il a disparu en 2017-2018. Et, je ne parle pas seulement ici de sa blessure au genou qui lui a fait rater 36 matchs cette saison. Il n’a pas été l’ombre de lui-même dans l’uniforme des Blue Shirts jusqu’ici. Le défenseur de 29 ans devra désormais être un leader de cette jeune formation en reconstruction. Il gagnera 6,65 millions de dollars jusqu’en 2021. Il ne doit pas devenir un fardeau.

4. Duncan Keith : Est-ce le début du déclin pour ce défenseur récipiendaire de deux trophées Norris et un trophée Conn Smythe en 2015? Il a littéralement connu sa pire saison en carrière obtenant seulement 32 points en 82 matchs et un différentiel de -29. En fin de campagne, Joel Quenneville, l’entraineur des Hawks, a même perdu patience dans son cas le retirant de la première vague de l’avantage numérique. Pour un gars qui a été MVP il y a à peine trois ans, c’est une chute brutale. La saison prochaine sera intéressante dans son cas.

5. Brandon Saad : Saad a fait paraitre Stan Bowman, directeur général des Hawks, comme un véritable amateur cette saison en échangeant Artemi Panarin contre notamment Saad qui était l’élément majeur de la transaction. Il a connu sa pire saison en carrière en jouant aux côtés de Jonathan Toews. Pourtant, le motif de cette transaction était de regrouper ces deux joueurs qui avaient été des éléments importants dans les deux dernières conquêtes de la coupe Stanley. Ce n’est pas un attaquant au talent brut, mais il est capable de beaucoup mieux. Je m’attends à un début de saison en force.

Mentions déshonorables : Justin Faulk, Jeff Skinner, Jonathan Drouin, Artem Anisimov, Carey Price, Tomas Tatar